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sur 2176 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'adorais Bernard Werber quand j'étais adolescente. "Les Thanatonautes" fait même encore partie de mes dix romans favoris. Et puis j'ai lu la suite, dont la fin m'avait beaucoup déçue. Et puis j'ai lu "Le Miroir de Cassandre", que j'ai trouvé vraiment mauvais.
J'ai alors laissé passer quelques années et j'ai eu envie de lui accorder une nouvelle chance : la quatrième de couverture du "Papillon des étoiles" était alléchante alors je l'ai emprunté à la bibliothèque.
Mal m'en a pris: ce bouquin est un ramassis d'âneries! Je ne sais pas si c'est l'auteur qui devient mauvais ou si c'est moi qui ai grandi, mais c'était très frustrant ! J'ai passé la moitié de ma lecture à réfléchir sur les incohérences et l'autre à lire tout haut à mon copain des énormités qui nous ont fait beaucoup rire. Les trucs qui me chiffonnent le plus sont tout d'abord les références religieuses grosses comme une maison et dont je me serais bien passée, et le fait que tout ce qui pourrait sauver cette nouvelle humanité, à savoir trois livres, est caché dans un arbre (au bout de 1200 ans, je doute qu'il en reste grand chose) et ne peut être trouvé que grâce à une énigme complètement débile.
Je sais pas moi, mais le savoir, c'est pas censé être diffusé pour être utile et éviter que les humains ne reproduisent les erreurs du passé? En plus de ça, dans ces trois livres, il y a une encyclopédie de la Terre que le héros a mis vingt ans à rédiger sur du papier... Il ne pouvait pas, par exemple, embarquer plusieurs ordinateurs, des encyclopédies rédigées par des gens compétents, puisqu'en plus il y a une bibliothèque dans le vaisseau, pour être sûr d'avoir une documentation valable? Non le type, il rédige tout ça tout seul en comptant sur son cerveau même pas surdoué alors que même les encyclopédistes français du XVIIIè étaient plusieurs, avaient des sources, faisaient des copies et n'ont pas réussi à terminer le travail T-T
Ah elle doit être belle et sérieuse son encyclopédie tiens ! Mais de toute façon je ne vois pas trop ce qu'on pourrait attendre de la part d'un type qui se pose des questions sur son projet et le "fonds de noirceur en chaque humain" qui le fout en l'air (oui oui fonds avec un S, la faute est dans le texte) APRÈS avoir embarqué sur le vaisseau et qui a assez d'imagination pour appeler ses enfants Eli, Elo et Ela. Je vais m'arrêter là car pour relever tout ce qui est illogique ou stupide je devrais y passer des heures, alors je conclurai en disant juste que franchement, ce roman est crétin et la fin particulièrement tarte: pitié, que Werner arrête avec ses bondieuseries et ses pseudo-philosophies de vie new-wave!
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Souvent, Bernard Werber a des bonnes idées de départ, mais il ne parvient malheureusement pas à les exploiter convenablement. Le Papillon des étoiles est à ranger dans ces demi-échec (ou demi-succès, c'est selon). Cette fois, l'idée de départ, c'est que l'humanité (une partie en tout cas) embarque dans un gigantesque vaisseau spatial pour fuir une planète dévastée. Ils veulent rejoindre un autre monde habitable. Seulement celui-ci est est à 1000 de voyage de leur point de départ. Le roman, donc, conte ce qu'il se passe pendant ces 1000 ans.

J'ai retrouvé dans ce livre le même coté chiant et répétitif que dans les Thanatonautes. Comme Werber ne sait pas choisir, il s'essaye à raconter tous les possibles qui auraient pu arriver à cette humanité en détresse. Une humanité qui, en 10 siècles, va donc essayer plein de régimes politiques, de croyances, de philosophies. Qui va même oublier son origine, le but de ce voyage, et qu'il y a même autre chose en dehors de ce vaisseau.

Il y a plein de bonnes idées dans ce bouquin. Mais aucune n'est jamais explorée un tant soit peu sérieusement. Werber passe de l'une à l'autre en restant toujours très superficiel, sans jamais creuser les conséquences des postulats qu'il présente. Souvent, sa plume prend des tons philosophiques... mais comment dire ? Ça manque de consistance, c'est creux, plat, bref de la philosophie de comptoir sans intérêt. Ce n'est pas vraiment le genre de livre qui fait réfléchir. Ou alors pas longtemps.

Et la fin... surprenante. Pour ma part, ce fut une mauvaise surprise. Je n'étais déjà pas fan du bouquin, mais alors dans les dernières pages je me suis juste mis à rire tellement c’était ridicule. Bref, je n'ai pas aimé ce livre.
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Que cela est décevant de lire le dernier paru de l'un de ses auteurs d'enfance favori et de ne pouvoir s'ôter l'idée, au fil des pages, qu'il devait avoir un reliquat d'impôts à payer plus élevé que prévu. Bernard Werber nous enseigne avec ce petit opus l'art de la banalité, du lieu commun, de la facilité en reprenant exactement les mêmes thèmes, les mêmes analyses et les mêmes ressorts dramatiques que l'Empire des Anges puis sa Trilogie des Dieux (le tome 3 est-il finalement sorti ou est-ce à ce point un bide que la trilogie se résume à deux volumes ?).

Le papillon des étoiles c'est un projet et une idée au demeurant bons. C'est là que le bas blesse. Si tous les livres de Werber peuvent être résumés en une bonne nouvelle, celui-là devrait l'être en une dépêche AFP. Deux individus se rencontrent lors d'un accident de la route, leurs vies basculent. Et elles se retrouvent sur un projet fou : « le dernier espoir c'est la fuite », quitter cette Terre pourrie pour recréer une humanité neuve, propre et saine sur une autre planète, à 1000 ans de voyage de la Terre. Pourquoi pas.
L'auteur fabuliste imagine un vaisseau capable de transporter 144 000 personnes de manière à recréer un monde clos avec sa végétation, son humanité. Cette humanité en conserve, toute propre et stérilisée, arrivera sur la nouvelle planète au bout de dix générations.
Oui mais voilà, ce sont des hommes. Alors même si on a choisi les meilleurs, pacifistes, les plus purs au départ, ils vont se pervertir, c'est dans leur nature (fichue nature, ah zut alors, c'est trop balo !). Et finalement Werber de nous refaire toute l'histoire de l'humanité dans sa grande Twingo de l'espace. Franchement c'est ridicule. Quitte à inventer un projet aussi fou et à passer super vite sur les détails techniques pour permettre de supposer qu'il réussisse, autant faire quelque chose d'un peu neuf. Si c'est pour nous ressasser les mêmes cycles guerre et paix que nous connaissons ici-bas, quel intérêt ?

Aucun. C'est certain. C'est que Werber est un profond déterministe. On ne peut rien pour cette nature humaine prédestinée à échouer. Elle porte en elle sa limitation, elle tient sa perte dans ses gènes. D'ailleurs il ne fait pas de doute pour l'un de ses personnages principaux (bah oui, en 1000 ans ils changent souvent !) que les guerres humaines ne sont intervenues que pour la régulation naturelle de notre surpopulation.

Le pire reste la fin. Si vous ne voulez pas la connaître, sautez ce paragraphe. Si vous voulez du suspens, réécrivez l'histoire car de toutes les façons, il n'y en a pas ! A la fin, ils sont plus qu'un couple et débarquent sur une nouvelle planète peuplée de… dinosaures ! Waouh ! Et qu'est-ce qui se passe ? La femme meurt, alors l'homme en recréé une à partir d'une de ses côtes ! Re-Waouh ! Et comme elle sera plus tard dure de la feuille, chaque fois qu'il lui racontera l'histoire d leur arrivée sur cette planète elle comprendra tout de travers : pour Adrien, elle entend Adam, pour Eva elle entend Eve, pour Elith elle comprend Lilith, pour Satine elle comprend Satan… Vous voyez où je vais comme ça ? Et oui, il a osé. Tout le dogme chrétien sur l'origine de l'humanité devient une sombre farce orchestrée par une ado dure d'oreille qui comprend la moitié de ce qu'on lui raconte ! Au demeurant, l'idée m'a fait sourire. Mais franchement. Tout ça pour ça. 244 pages pour ça.

Y'a des fois on se demande vraiment : mais pourquoi ?
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Ce livre est une perte de temps complète, un ramassis d'âneries mal écrit sans originalité.

Commençons par l'histoire : une idée intéressante qui a suscité ma curiosité quand j'ai lu la quatrième de couverture. Bernard Werber essaie de nous faire rêver mais ses efforts retombent comme un soufflé au bout de quelques pages. On comprends très vite qu'il ne suffit pas d'avoir une idée pour écrire une bonne histoire, il faut aussi savoir l'amener et l'exploiter, mais Bernard ne sait pas comment s'y prendre. L'intrigue (au singulier, ne vous attendez pas à une histoire complexe confrontant plusieurs perspectives) est longue, plate et ennuyante à mourir. A aucun moment je n'ai réussi à vraiment m'intéresser à ce qui se passait. A sa façon soporifique d'écrire, on dirait que même l'auteur se fout complètement de son histoire. Dès qu'il y a l'ombre d'un problème, il est réglé par une solution magique ou un deus ex machina des plus ridicules.
Par exemple, à deux reprises, le Papillon des étoiles est en difficulté: la première fois, il n'arrive pas à décoller, et la seconde les voiles solaires sensées l'alimenter sont tordues et emmêlées alors qu'ils sont dans l'espace. A ses DEUX reprises, l'inventeur du Papillon, le "cerveau" (entre guillemets parce que le mec nous prouve à tous les coups qu'il est complètement stupide) de l'opération se "rappelle" tout d'un coup qu'il a fait installer un système précisément pour parer à ce problème. On nous met du suspense à deux balles, qui ne fera vibrer personne, et Bernard essaient de nous faire croire pendant deux lignes que tout est perdu pour nos explorateurs... Et l'inventeur se souvient de ce qu'il a mit dans son vaisseau (il avait oublié, vous comprenez...).
Passé le début déjà pénible et chiant avec la génération de nos premiers protagonistes, on se retrouve ensuite avec une succession de dates et d'évènements sur une période de 900 ans où on enchaîne guerres et paix dans le vaisseau (il y a déjà un livre qui s'appelle comme ça et il est bien mieux écrit...). On a vraiment l'impression que Bernard avait la flemme d'écrire son livre, et qu'il a juste mis des guerres, des religions et des politiques en reprenant copié-collé des schémas vus et revus sur Terre, sans la moindre originalité.
Les incohérences, techniques et scénaristiques, sautent au yeux et m'ont parfois fait de la peine. J'ai l'impression que Bernard ne se rends pas compte que ses limites sont visibles dans sa façon d'écrire, son manque d'originalité et son absence complète de maitrise des sujets qu'il aborde maladroitement et superficiellement...

Passons maintenant aux personnages : ce qui est bizarre c'est que la première génération de protagonistes ont des profils intéressants qui éveille l'intérêt lors de leur présentation dans l'histoire. Mais c'est tout ce qu'ils sont : des profils, des coquilles vides stéréotypés jusqu'à la corde.
On a l'inventeur binoclard et médiocre qui pompe une idée de son père pour essayer de faire quelque chose de sa vie, le personnage féminin canon (c'était très important pour Bernard d'insister sur le fait qu'elle est belle parce qu'elle doit se faire sauter par le personnage principal moche et sans intérêt, évidemment), le milliardaire cynique qui va bientôt crever donc qui n'a plus rien à perdre, le biologiste-anthropologue queutard qui se croit plus malin que tout le monde, etc.
A aucun moment, ces coquilles creuses ne seront développés, à aucun moment nous ne nous attacherons à eux, et quand ils meurent... On s'en tape ! Vraiment, je n'ai rien ressenti et ce n'est pas l'écriture bordélique et incohérente de l'auteur qui va vous pousser à en avoir quelque chose à faire.
Ives, l'inventeur, renverse Elizabeth, la navigatrice, avec sa voiture et lui brise le dos. Plus tard, il l'invite à rejoindre son projet de voilier solaire. A un stade plus avancé, Ives reconnait qu'il n'a commencé ce projet que pour la sauter et être avec elle (la plupart des personnages masculins sont de vulgaires pénis-sur-pattes sans aucune profondeur). On ne sait pas trop comment ou pourquoi, mais une scène de sexe apparaît au détour d'une page entre ces deux-là... Alors qu'Elizabeth déteste Ives pour ce qu'il lui a fait, elle finit par le pardonner et accepte de travailler sur le projet, mais A AUCUN MOMENT l'auteur ne développe une histoire d'amour, une quelconque attirance ou l'ombre d'une raison pour que les deux s'envoient en l'air ! Je n'ai aucune idée de ce qu'Elizabeth trouve à Ives. Selon Bernard, elle n'a pas besoin d'éprouver quelque chose pour lui : c'est une belle femme alors automatiquement elle doit se coucher dans un lit avec Ives-le-binoclard-chauffard, fonction:perso-principal, qui lui a roulé dessus avec sa voiture.
Les scènes de sexe sont tellement ridicules et pitoyables qu'on éprouve presque de la tristesse pour la vie intime de l'auteur (ça doit vraiment pas grimper aux rideaux pour écrire des choses aussi horribles...). On est loin des fanfictions érotiques qu'on peut trouver sur Internet, alors qu'on parle d'un auteur connu qui est sensé être expérimenté. Une torture, heureusement il n'y en a pas beaucoup.
Pour parler du dernier rapport intime de l'histoire, il se contente d'un "Le soir-même, ils firent l'amour". Je crois qu'il sait...
Il faut que je fasse une mention spéciale aux deux derniers personnages, ne lisez pas si vous ne voulez pas être spoilés. A la fin, seulement une jeune femme et un jeune homme arrivent sur la nouvelle planète... et ils sont malheureusement tous les deux cons comme leurs pieds !
Arrivé sur la planète, le jeune homme, Adrien, ne pense qu'à copuler avec la jeune femme, Elith. Et même si elle lui dit plusieurs fois, alors qu'il insiste, qu'elle n'a pas envie et qu'il faut la respecter, il continue à dire qu'elle n'a pas le choix et qu'il peut la violer si il veut. Au bout moment, il lui assène une réplique dégueulasse dans le style "A quoi ça sert une femme si je peux pas mettre mon zizi dedans?". Et on sensé croire que cette femme est assez stupide pour 1) être restée dans les parages avec ce violeur/obsédé/déchet humain, et pour 2) avoir commencé une relation avec lui dans laquelle il ignorait complètement ses besoins et lui disait carrément qu'il s'en fichait de ce qu'elle voulait. Bernard, c'est comme ça que tu traites ta partenaire ? Tu crois que ce sont des manières?
Comment suis-je sensée m'intéresser au sort de deux idiots pareils (qui plus est, un violeur stupide et égoïste, et une serpillère passive qui n'est dans l'histoire que pour servir de trou pour le premier) ? Comment ?
On ne s'arrête pas là : alerte inceste et consanguinité, pour bien finir.
Elith meurt : le couple se dispute parce que Adrien est un très mauvais coup qui ne fait attention qu'à son plaisir et refuse tout compromis. Ils se séparent et elle se fait mordre par un serpent dans une caverne. Alors que le violeur est resté tranquille au chaud dans l'abri qu'ils avaient construit à deux.
Adrien se rappelle alors qu'il dispose d'ovules congelés dont il peut se servir pour donner naissance à un enfant humain. le procédé nécessite de la moelle épinière, la sienne comme il est le seul survivant. On est sensé croire que Zizi-sur-patte a trouvé le courage et la motivation (comme par magie) de s'opérer lui-même, de se casser une côte et de la retirer de sa cage thoracique pour prélever la moelle épinière nécessaire. Sans équipement, sans salle d'opération stérilisée, sans rien. Mais il y arrive (on y croit tous), et une enfant naît. Flash forward 19 ans plus tard où ils ont une discussion et qu'il lui dit qu'ils vont faire des enfants ensemble. On a donc un vieux mec obsédé qui parle à une ado qui est techniquement sa fille et qui lui dit qu'il va l'engrosser (pour le bien de l'humanité, évidemment...). Beurk !!! (J'ai vomi... trois fois)
En plus de mal écrire des histoires pas originales remplies de personnages creux et stupides, Bernard réussit en plus l'exploit d'être dégueulasse avec son fantasme de mecs moches et stupides qui couchent avec des femmes canons ou trop jeunes, d'inceste et de consanguinité. Fallait le faire.

J'ai lu "Demain, les chats" avant ce livre, et même si l'écriture restait assez simpliste, j'avais apprécié ce roman qui se laissait lire. Mais "Le papillon des étoiles" est une bouse odorante et mal écrite.

J'ai oublié de parler des dialogues robotiques et sans émotion. La seule chose que j'ai à dire est qu'ils sont malaisants en plus de ne pas être crédibles. On dirait que Bernard n'a pas entendu beaucoup de conversations dans sa vie, et que ce n'est pas une activité qu'il pratique dans sa vie. Chaque fois que je me forçais à lire un dialogue, j'arrivais toujours à la même conclusion : personne ne parle comme ça.
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Autant j'ai été passionné par "Les fourmis", autant j'ai trouvé le Papillon des étoiles beaucoup trop simplistes. Il m'a semblé lire un livre écrit par un débutant (ce qui est un comble pour Bernard Werber). Une histoire linéaire et un livre que j'ai refermé en me disant qu'il ne m'avait apporté aucune émotion et aucun plaisir de lecture.
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Aïe aïe aïe ce livre sent l'arrogance et le livre écrit en moins d'un mois. Bon c'est tout rien à dire de plus n'oubliez pas de liker et partager avec vos amis.
Nan je déconne je vais quand même vous faire l'honneur d'une critique constructive. le début commence bien très bien même. On se croirait dans du Jules Vernes. Nan je déconne on enchaine de la poésie d'un niveau tellement abyssimal que j'ai ressenti de la gêne intense et une sensation de mal être. Oui c'est la définition du malaise. Ce livre aurait mieux fait de s'appeler"try not to cringe challenge" ou "défi de ne pas être mal à l'aise" parce que la mauvaise poésie du début n'est que le début d'erreurs graves qui expose l'auteur pour ce qu'il est devenu. Vous trouvez que je juge? Vous n'avez pas du lire les scènes sexuelles qu'il a écrit se sentant probablement un expert de la chose et n'etalant aux yeux de tous que son ignorance complète et son exces de regardage de télévision. Non mais sérieux Bernard qui dit "fait moi l'amour tendrement"? Et je ne raconterai pas les détails je me sens sale rien que d'avoir lu ça.
Malgré un début très pénible ou d'ailleurs ça se concentre beaucoup sur la télévision (trop) ça se laisse lire sans être trop désagréable.
Enfin sauf les complètes incohérences scénaristiques et le lavage de cerveau qui nous régurgite littéralement tout ce qu'on peut entendre quotidiennement sur un JT de France 2: viols attentats, fanatisme religieux. Si l'auteur voulait faire une critique fine c'est raté. Par contre pour les détails qui donneraient de la crédibilité au récit y a plus personne. Ah ça pour critiquer les "moutons" les politiques les religions l'auteur y va de moultes façons mais impossible de savoir comment les ovules de n'importe quel espèce sont ils élevés, quel carburant utilise la fusée au décollage, quels sont les moyens mis en oeuvre pour recycler l'oxygène, quels victuailles ont étés emmenés, pourquoi est ce qu'en arrivant sur une nouvelle planète un des premiers réflexes est de faire venir des serpents des loups des tigres (sérieusement), pourquoi on n'a aucune ampoule de remplacement à bord pour un voyage supposé durer 1000 ans et sérieux comment est-ce qu'une batterie sur panneaux solaires peut alimenter tout le vaisseau pendant 1253 ans?
Et la fin mais tellement ratée à vouloir à tous prix faire un gros clin d'oeil grossier et franchement gênant à la Bible.
Et la petite cerise pourrie sur le gâteau c'est la magnifique photo de Bernard à l'arrière du livre, chauve, avec ses magnifiques lunettes de taupe et sa chemisette noire ouverte qui laisse voir ses poils de torse dépasser, ne donnant que plus de crédibilité à ce sex symbol quand il parle de sexe (ou pas).
Globalement on sent une arrogance telle ( vous êtes des moutons, je suis trop un beau gosse je sais faire du sexe les femmes et les hommes sont bêtes et cherchent rien qu'à se manipuler je suis un poète et la religion c'est trop stupide) qu'un thème bien choisi qui pourtant n'aurai pas dû manquer de faire rêver se retrouve être extrêmement pénible à lire et etre un ramassis d'opinions subjectives et de poésie/d'humour mauvais. Non vraiment j'ai passé le livre à dire "arrete de parler de sexe" "arrête de parler de religion" "arrête de parler de télévision" "arrete d'essayer de faire de la poésie" "arrête d'essayer de faire de l'humour" "arrête de croire que la musique que tu as écouté pendant que tu écrivais le livre nous intéresse".
Encore si Bernard etait un novice ça pourrait se pardonner mais là on est quand même face à l'auteur des fourmis. On s'attend à mieux que ça. Alors de grâce apprend l'humilité ça t'apprendra à éviter des sujets que tu ne maîtrises pas du tout et te permettra de te concentrer sur la science fiction domaine où tu excelles et suscite l'intérêt.
Ça me rend malade un tel gâchis. Réécris ce livre sans tous les éléments gênants et si tu veux absolument parler de sexe essaie de demander à un professionnel ça t'évitera d'étaler aux yeux de tous ton ignorance et t'apprendra sans doutes comment prendre ton pieds sans oublier ta femme.
Nan vraiment c'est un tel gâchis que j'ai juste une envie : réécrire le bouquin. C'est vraiment triste que les chevilles de l'auteur aient tout gâché.
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Un autre Werber, une autre histoire du moins c'est ce qu'on aimerez croire.
Toujours le même plan, une entrée difficile à saisir, une intrigue lente, qui s'accélère vers les 3/4 du livre pour arriver à une fin sans surprise.
On tourne littéralement en rond et même le clin d'oeil à la mythologie ne sauve pas les meubles.

J'ai été déçu.
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(je recopie ici mon avis car je découvre qu'à cause de je ne sais quelle mauvaise manip elle se trouvait à la rubrique "citations".)

Lecture trop frustrante! Comme toujours chez Werber, l'idée de départ est ingénieuse, on adore commencer à comprendre; mais trop rapidement le lecteur se sent rabaissé au rang de débile inculte pour qui il faut mettre des gros points sur les i, c'est peut-être le cas pour ses lecteurs asiatiques, mais pour le public européen reste juste la désagréable sensation d'être pris pour un c-on
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La Terre qui s’effondre, la fuite des humains, la naissance d’une nouvelle civilisation, tous les éléments d’un scénario parfait. Pourtant …. Le début du livre n’est qu’une suite de descriptions inutiles. Et le lecteur doit atteindre le deuxième tiers du récit pour éprouver de l’intérêt. En quelques lignes, l’auteur évoque les années passées, les guerres et les épidémies. Résultat ; il ne reste plus que six enfants pour “sauver” ce qui peut l’être. Seuls deux d’entre eux pourront quitter le vaisseau, à bord d’une petite embarcation, pour rejoindre une planète d’accueil. L’histoire se finit sur une petite illusion à Adam et Eve qui manque d’originalité et que l’on sent venir déjà à l’avance.

Ce que je reproche à l’auteur, c’est de ne pas avoir assez détaillé la survie sur le vaisseau. Où sont les détails ? Comment ce navire a-t-il été conçu pour permettre la survie ; production d’électricité, cycles de l’eau et de l’air ? Recyclage et gestion des déchets ? Il en est de même pour les déplacements. Le vaisseau va à des milliers de kilomètres heures, comment c’est possible ? Les habitants ne ressentent-ils pas les effets de l’apesanteur et de la vitesse, pour un voyage sensé durer plusieurs siècles ? Des modifications de l’organisme devraient être observées.

Trop d’incohérences injustifiées, donc pas de crédibilité. Incompréhensible. Je ne comprends pas. Si vous voulez du Werber, lisez Les fourmis !
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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