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3,51

sur 1067 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai toujours aimé (ou presque) les livres de Werber. J'apprécie son érudition et son envie de pousser l'humanité a voir plus loin et à s'améliorer. Son passé de journaliste scientifique a souvent apporté un plus à ses écrits.
Mais ce roman, malgré une idée sympa sur le sommeil (puisque le stade 6 d'endormissement sert de véhicule un peu comme une machine à remonter dans le temps), m'a tout simplement ennuyé.
Et pour être vraiment honnête, n'ayons pas peur des mot, il a carrément été chiant (stade supérieur à l'ennui) !

Déjà lors de la première partie, je me suis carrément retrouvée dans un amphi avec l'impression qu'un maître de conférence me faisait un cours magistral et ennuyeux, avec certse un apport de connaissance mais sans grand intéret.
La suite de l'histoire a certes changé de ton, mais j'y ai trouvé certaines incohérences, ou alors des passages à la va vite afin que l'auteur ne s'enlise pas.

A aucun moment l'histoire ne m'a captivée, ni même intéressée.
J'espère très sincèrement que c'est un passage à vide pour l'auteur et que son prochain roman me fera voyager comme les précédents l'on fait.

Une grande déception.
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Un peu échaudé par le dernier tome du cycle des Dieux, je n'avais pas poursuivi l'expérience Werber depuis. Il faut dire que ces ficelles commençaient à me paraître grossière et prévisible. Je crois que j'étais un peu las de son style.
Cependant, je me suis lancé dans la lecture de son dernier opus, espérant que la surprise serait bonne. Et en effet, elle le fut.
Caroline Klein est une spécialiste en science du sommeil et avec l'aide de son fils, elle se lance dans l'exploration du monde des rêves et dans la découverte du sixième stade du sommeil.
Ce livre nous apprend une multitude de choses sur le sommeil mais aussi quelques anecdotes bien sympathiques sur tout et n'importe quoi.
L'intrigue reste cependant un peu molle et s'essouffle parfois. Heureusement qu'il y a eu cet épisode de guérillas, sinon ce livre aurait été un remède efficace à l'insomnie.
Le style est werberien, sympa, agréable et documenté. le discours habituellement pompeux d'amélioration du genre humain, est ici un peu plus léger et le livre y gagne.
En bref, un bon roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Tout d'abord, je dois vous dire que j'adore Bernard Werber, son imagination, sa performance à nous convaincre, son style d'écriture et l'ensemble de ses oeuvres sont à mes yeux remarquables (je n'ai à ce jour pas encore lu tous ses livres). J'ai donc eu beaucoup de mal à n'accorder que 2 étoiles à son dernier roman qui traite du sommeil.
J'avais lu quelques critiques sur ce livre avant de l'ouvrir et beaucoup de lecteurs le comparaient aux thanatonautes (un des meilleurs livres que j'ai lu et pour moi le meilleur livre de cet auteur), c'est peut-être en partie la raison de ma déception. L'histoire n'a pas su me convaincre, je n'ai pas ressenti dans les personnages principaux (Caroline et Jacques Klein) la détermination que doivent ressentir à mes yeux des scientifiques aux portes de la réussite, en effet, ils ne sont pas loin de réussir et l'histoire prend une toute autre tournure et les expériences sont même mises de côté (pour une grande partie de l'histoire) et Jacques s'en va vivre une quinzaine d'années environ dans une île où il va vivre sa petite vie peinard, au milieu d'une tribu spécialiste du sommeil, et ce sans se poser de questions.
Donc, pour moi ce qui m'a réellement manqué dans ce livre, c'est la détermination concernant les personnages, le nombre de tentatives pour atteindre le but visé, le après-expérience et enfin la solution finale. Ce livre est à mes yeux pas assez abouti, il manque de profondeur que ce soit concernant les personnages, l'histoire et la finalité de celle-ci.
J'ai eu beaucoup de mal à n'accorder que deux étoiles à cet auteur que j'adore, mais je n'ai pas voulu me mentir et je pense même que s'il avait été écrit par un auteur inconnu, j'aurais été encore plus négative dans ma critique et aurait mis cet auteur au placard, mais connaissant la qualité d'écriture de Bernard Werber, je continuerais de lire ses livres sans souci.
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Phase 1 : assoupissement.

Phase 2 : sommeil léger.

Phase 3 : sommeil lent.

Phase 4 : sommeil très profond.

Phase 5 : sommeil paradoxal.

Phase 6 : le sixième sommeil. Celui de tous les possibles.

On a rarement lu résumé plus énigmatique….

Bon, je me suis dit « Bernard Werber, tout le monde connait et je dois pas mourir idiote » alors j'ai voulu le découvrir.

L'histoire en bref, en évitant de spoiler, c'est l'histoire de Jacques et de ses rêves. Jacques qui a suivi les traces de sa mère qui l'a initié à la neurophysiologie et plus particulièrement à l'étude du sommeil.

Sa mère disparue sans laisser de traces, Jacques, suivant ce qui se passe dans ses rêves, part à sa recherche et en même temps à la quête du sixième sommeil, découvert par sa mère.

Pour être franche, si la 1ere moitié du roman m'a vraiment intéressée (bien documenté, bien expliqué, limite passionnant), la deuxième m'a carrément ennuyée.

Werber tente tant bien que mal, mais plutôt mal, de mêler à son histoire de l'aventure et du suspense. Mais voilà, visiblement, tout le monde n'est pas capable de capter l'attention des amateurs de thrillers et autres romans fantastico-policiers.

Donc, oui, je ne mourrai peut-être pas complètement idiote car j'ai tenu bon, mais ce qui est sûr, en revanche, c'est que je ne renouvellerai pas l'expérience.
Lien : http://atelierdelaulo.canalb..
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Un peu déçue. L'écriture s'essouffle un peu même si le concept est bon (quoique, venant de lire les thanataunautes, je pense que la ressemblance entre les 2 qui m'a lassée).

Ce qui m'a génée :
(1) L'histoire rebondit, surprend un peu et puis soudainement, les années passent dans le meilleur des mondes (ou le pire) avec des suites de phrases du genre "et ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants jusqu'au jour où bam l'histoire reprend !"
(2) Les phrases pseudoscientifiques et polémiques, en particulier le passage sur le vaccin grippe et la narcolepsie sous entendant à la fois que ce vaccin est dangereux (alors qu'il sauve des vies et diminue le nombre d'hospit des patients fragiles) et que l'armée fait des expériences sur les militaires (c'est juste totalement interdit !!! Il y a des études certes mais faites selon les règles de bonnes pratiques comme dans le civil).

Enfin bref, Bernard WERBER baisse dans mon estime !

Challenge ABC 2015-2016 : lettre W
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Depuis sa plus tendre enfance, Jack Klein maitrise l'art du sommeil depuis que sa mère lui a appris comment rentrer dans les différentes phases, et ce, afin de développer toutes ses facultés. Alors que cette dernière travaille activement à la recherche d'une sixième phase du sommeil, elle disparait subitement. Au même moment, Jacques rencontre son futur lui-même dans ses rêves lui intimant de se rendre en Malaisie, au sein de la tribu des Sénöis. Ce peuple organisant leur vie autour du rêve lucide, va avoir des choses à lui apprendre …

J'étais assez intriguée par ce roman traitant du sommeil et des rêves. C'est un sujet qui m'a toujours interpellé puisque je me souviens moi-même souvent des rêves que je fais. Et je me demande toujours s'ils veulent dire quelque chose, si ce sont des messages de mon inconscient, ou simplement un amalgame de toutes les choses qui ont pu me marquer dans la journée. de plus, on sait que le sommeil tient un part importante dans notre vécu, il représente un quart de notre vie et il est important pour notre équilibre. Bref, le roman traite d'un sujet sur lequel beaucoup de questions restent encore sans réponses et j'étais donc curieuse de savoir quelles seraient les idées de l'auteur.

Malheureusement, Mr Werber n'a pas réussi à capter mon attention. J'ai trouvé le début très long, voir ennuyeux et l'intrigue peine à se mettre en place. Pendant un bon premier quart du livre, j'ai eu du mal à comprendre où est-ce que l'auteur voulait en venir et ça m'a bien ralenti dans ma lecture. J'ai ensuite eu un regain d'intérêt lorsque Jacques rencontre son futur lui-même et qu'il fait la connaissance du peuple Sénöis (qui existe réellement). Il y a un peu plus d'actions et j'ai pris plus de plaisir à suivre l'évolution des personnages. Cependant, j'ai été un peu perturbé par le style de l'auteur. Pourtant, il ne s'agit pas du premier Werber que je découvre, je connais donc son écriture un peu particulière. Par exemple, il ne respecte pas forcément une chronologie normale, il va directement au but sans se demander si cela se passerait de cette manière dans la réalité. Sur ses autres romans ça ne m'avait pas gêné mais j'ai été plus perturbé ici … de même qu'il y a de nombreuses facilités, comme lorsque Jacques et le peuple Senoïs récupèrent un bateau de mercenaires et qu'ils y trouvent exactement tout ce dont ils ont besoin en terme matériel et technologique … Autant de choses qui ont eu pour effet que je ne sois pas rentrée complètement dans le roman.

Bien sûr, on retrouve tout de même certaines idée de Werber (comme dans tous ses autres romans) par exemple sur le problème de la surpopulation ou encore l'idée de conscience collective. Des théories franchement intéressantes mais qui ne sont pas assez exploitées à mon goût. On retrouve également quelques clins d'oeil comme le nom de famille du personnage principal : Klein, qui peut faire référence à bon nombre de personnalités, ou encore l'apparition dans le livre d'un certain Franck Thilliez … Enfin la théorie générale sur une sixième phase de sommeil avait au départ titillé ma curiosité mais au final elle ne m'a pas subjugué tant que ça …

J'ai donc été déçue par ce roman, peut-être parce que j'en attendais trop par rapport au thème proposé … C'est dommage …

Lien : https://dreamingwithboooks.w..
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Du grand Werber, malheureusement ici dans ce que ça a de plus négatif. J'ai eu l'impression de lire un sous-Thanatonautes, moins clair dans son propos, plus pontifiant (chaque ligne de dialogue est un prétexte à caler une information culturelle, quitte à casser complètement la spontanéité des échanges). Des pistes intéressantes sur le rêve lucide, des réflexions que j'ai pris plaisir à suivre... mais la forme m'a trop gênée. Trop d'incohérences, de facilités, d'itérations d'adages ou de pensées spirituelles sous lesquelles sont ensevelies les bonnes idées ou les concepts originaux. Je n'ai su m'accrocher à aucun personnage, la plupart vont et vienne à la façon d'acteurs dans une pièce de théâtre sans parvenir à infuser le texte ni se créer une présence. A partir du passage en Malaisie, la narration s'égare, perd son objectif, le héros lui--même ne sait pas où il va. La question du paradoxe temporel et du retour dans le passé est trop survolée pour être vraisemblable.

Il manque également un enjeu, et l'intrigue trop faible laisse sur les dernières pages un goût d'inachevé, d'une idée survolée, et la triste conviction que l'auteur aurait pu faire bien mieux si on lui avait laissé le temps. Peut-être l'un des livres de l'auteur que j'oublierai le plus rapidement.
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Bernard Werber a trouvé le filon et ne l'abandonne pas. Sauf que moi, je lâche. Je ne relis habituellement pas mes livres, même ceux que j'ai aimés. Mais je serais bien curieuse de retrouver ce qui m'a tellement plu dans Les Fourmis, et surtout dans Les Thanatonautes. Certainement cette immersion dans le surnaturel, à la frontière avec le réel. Cet esprit cartésien et cette façon très réaliste qu'a Bernard Werber de nous transporter dans des univers parallèles. le lecteur ne sait jamais vraiment très bien où se situe la frontière entre la réalité et le romanesque, entre le scientifique et la poésie.

Je ne sais plus si dans Les Fourmis et Les Thanatonautes j'y ai trouvé autre chose. Je le pense dans la mesure où j'en garde encore d'excellentes impressions. Mais j'avoue que dans le sixième sommeil, je n'ai rien trouvé d'autre que cette fantaisie scientifique déroulée par l'auteur. Pas de poésie, pas de sentiments ni d'émotions, pas d'intensité ni vraiment de suspens. Pas de littérature non plus. J'ai sûrement vieilli depuis 20 ans, j'ai mûri dans mes lectures, j'ai découvert de nouveaux univers. Peut-être suis-je plus exigeante... Mais il me manque l'essentiel dans ces romans qui se succèdent au fil des ans : l'humanité. J'ai eu l'impression avec celui-ci de lire une revue de vulgarisation scientifique sur le thème du sommeil. Il y a certes des passages intéressants, instructifs. Mais ce n'est pas seulement ce que je cherche quand je lis un roman.

Je ne sais pas combien de livres a publié Bernard Werber depuis ses débuts, mais il me donne le sentiment de s'être endormi sur sa recette. Bien sûr il a des sujets inédits, qui lui sont propres. Mais il gagnerait selon moi à prendre des risques aujourd'hui, à réveiller ses lecteurs ! A mettre un peu d'humain dans toute cette science. Il faut oser sortir des sentiers battus, et rebattus. Je suis déçue. Les Fourmies ont marquées, je crois, ma génération. Les Thanatonautes ont été un vrai succès pour moi, une grande nouveauté. Mais il me semble qu'il est temps de se renouveler, d'innover, retrouver la fraîcheur des débuts. Chercher un autre filon...
Néanmoins, pour celles et ceux qui auraient échappé à la vague Werber, jetez-vous sur Les Fourmis, pour découvrir un monde incroyable et l'ingéniosité de l'auteur. Et bien sûr, Les Thanatonautes... mais je l'ai déjà dit ?
Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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Le sixième sommeil est paru aux Editions LE LIVRE DE POCHE. Son prix est de 8.10 euros. La couverture représente un oeil avec des papillons, dont un est dans la pupille. Il représente la profondeur du sommeil, et peut être ce qu'on voit quand on atteint le 6ème stade du sommeil, 6ème stade qui est le but des recherches des personnages principaux de ce livre. La taille d'écriture est agréable à lire.


On connait à présent les différentes phases du sommeil, de la phase 1, qui est l'assoupissement, à la phase 4, qui correspond au sommeil profond, en passant par les phases de sommeil léger et sommeil lent. Puis les chercheurs ont mis en lumière la phase 5, qui est le sommeil paradoxal. Y a-t-il une 6ème phase ? Qu'y s'y passe-t-il ?
D'autre part, que signifient nos rêves ? Comment peut-on les exploiter ?

C'est la réponse à toutes ces questions que propose Bernard Werber dans ce nouveau livre paru en 2015. Ses personnages principaux sont des médecins, chercheurs sur le sommeil, ainsi que les SENOI, peuple de chasseurs cueilleurs établis en Malaisie et qui ont développé des techniques de « rêve lucide ».

Ce livre est assez difficile à lire. Ses personnages principaux, Caroline KLEIN et son fils, Jacques, sont un peu spéciaux, un peu énervés, un peu en marge. C'est d'ailleurs le cas de tous ses derniers livres, notamment depuis 2009 et le miroir de Cassandre. La recherche que tente Bernard Werber mérite que le lecteur s'accroche et aille jusqu'au bout du raisonnement. Mais que ses 2 personnages principaux semblent enfantins, superficiels !

Ancien fan de Werber, et ayant lu presque tous ses livres, je les dévorais dans les années 2000. Que ce soit le cycle des Dieux, que je recommande, le papillon des étoiles ou d'autres. Je m'évadais en lisant du Werber.

Ses personnages à présents semblent superficiels, enfantins, et ne correspondent plus aux thèmes sérieux de ses livres qui sont le sens de la vie, de l'histoire, avec des inventions qui paraissent en général loufoques certes, mais non dénouées de sens. On est dans l'imaginaire avec lui, peut-être dans le futur.

Je ne sais si je dois recommander ce livre. Intéressant au niveau du fonds. Superficiel en surface.

Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Un roman qui oscille entre l'efficacité et la simplicité. Les personnages ont quelques traits de caractère bien définis et un objectif. L'intrigue est claire : la découverte du 6 ème sommeil. La science est simplifiée à l'extrême : juste assez pour donner un aspect technique au livre, mais sans risque de perdre le lecteur.
Cet équilibre fait la force et la faiblesse du roman. Sa force car le style est efficace, les dialogues très fluides ce qui rend la lecture facile et agréable. En revanche j'ai parfois eu l'impression de lire une parodie : le personnage principal a un problème, il suffit de le régler dans son sommeil ; il a un problème plus profond, il suffit de passer à un autre stade de sommeil ; il veut savoir où en est son sommeil, il suffit de télécharger un application ; il ne sait pas quoi faire ,il suffit de rêver de la réponse... Et quasiment tout fonctionne du premier coup, ce qui décrédibilise un peu la science du sommeil. Enfin, les réflexions philosophiques et métaphysique sont carrément simplistes et sont de trop.
Une faiblesse qui ne suffit pas à rendre le livre mauvais, mais pas loin. J'ai trouvé le livre moyen mais la lecture est étrangement restée agréable jusqu'au bout.
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