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Citations sur Les Fourmis (211)

Celui qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n'en pose pas l'est toute sa vie.
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Cessez de sourire devant vos écrans, je vous parle de choses graves. Je vous parle de l'avenir de l'humanité. Cela ne pourra plus durer. Ce mode de vie n'a pas de sens. Nous gaspillons tout, nous détruisons tout. Les forêts sont laminées pour faire des mouchoirs jetables. Tout est devenu jetable: les couverts, les stylos, les vêtements, les appareils photo, les voitures, et sans vous en apercevoir vous devenez vous aussi jetables. Renoncez à ce genre de vie superficielle. Vous devez y renoncer aujourd'hui, avant qu'on ne vous force à y renoncer demain.
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Vieillard: en Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie. (P 274)
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... il existe deux manières d'affronter un problème ; soit on l'empêche d'approcher, soit on se laisse traverser par lui. La seconde n'est pas forcément la plus mauvaise.
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Regarde où l'ennemi t'attaque : c'est souvent son propre point faible.
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163 critiques et 72 citations mais personne n'a osé mettre cet extrait parmi les citations ou extraits. Pourtant, d'après certaines critiques sur "cinquante nuances de Grey, cet accouplement entre deux escargots serait beaucoup plus sain et naturel.

J'ose donc la mettre. Yeux chastes s'abstenir :

Deux escargots laissent leur corps vagabonder hors de son abri afin d'épancher leur tension nerveuse.

Se rejoignant, ils se collent ventre contre ventre...

L'escargot de droite a plongé son pénis formé d'une pointe calcaire dans le vagin rempli d'œufs de l'escargot de gauche. Mais ce dernier n'a pas encore atteint la pâmoison qu'il dévoile à son tour un pénis en érection et l'enfonce dans son partenaire. Tous deux ressentent le plaisir de pénétrer et d'être pénétré simultanément. Équipés d'un vagin surmonté d'un pénis, ils peuvent connaître parallèlement les sensations des deux sexes.

L'escargot de droite ressent le premier orgasme masculin. Il se tortille différemment et se tend, le corps parcouru d'électricité. Les quatre cornes oculaires des hermaphrodites se nouent. La bave se transforme en mousse, puis en bulles. C'est une danse très collée, et d'une sensualité exacerbée par la lenteur des gestes.

L'escargot de gauche dresse ses cornes. Il ressent à son tour un orgasme masculin. Mais à peine a-t-il fini d'éjaculer que son corps lui procure une deuxième vague de volupté, vaginale cette fois.
L'escargot de droite connaît à son tour la jouissance féminine.

Leurs cornes retombent alors, leurs flèches d'amour se rétractent, leurs vagins se referment…Après cet acte complet, les amants se transforment en aimants de polarité identique. Il y a répulsion.

Phénomène vieux comme le monde. Les deux machines à recevoir et à donner du plaisir s'éloignent lentement, leurs œufs fertilisés par les spermatozoïdes du partenaire.
Page 214
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Elle choisit un vieux conte hébreux.

- Il était une fois un tailleur de pierre qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous les rayons de soleil brûlants. « J'en ai marre de cette vie. Tailler, tailler la pierre, c'est éreintant et ce soleil, toujours ce soleil! Ah! Comme j'aimerais être à sa place, je serais là-haut tout puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons », se dit le tailleur de pierre. Or, par miracle, son appel fut entendu. Et aussitôt le tailleur se transforma en soleil. Il était heureux de voir son désir réalisé. Mais, comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il
s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages.
« A quoi ça me sert d'être soleil si de simples nuages
peuvent stopper mes rayons! s'exclama-t-il, si les
nuages sont -plus forts que le soleil je préfère être
nuage. » Alors il devient nuage. Il survole le monde,
, court, répand la pluie, mais soudain le vent se lève et
disperse ce nuage. « Ah, le vent arrivé à disperser les
nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent ». décide-t-il.

- Alors, il devient le vent?

- Oui, et il souffle de par le monde. Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons. Mais tout d'un coup il s'aperçoit qu'il y a un mur: qui lui barre le passage. Un mur très haut et très dur, Une montagne. « A quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter? C'est elle qui est la plus forte ! » dit-il.

- Alors il devient la montagne!

- Exact. Et à ce moment il sent quelque chose qui le tape. Quelque chose de plus fort que lui, qui le creuse de l'intérieur. C'est... un petit tailleur de pierre ...

- Aaaaah!

- Ça te plaît comme histoire ?

- Oh oui, Maman!
Page 103-104
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C'est quelque chose qu'il n'a jusqu'alors jamais senti, jamais vu.
Une femelle.
Et quelle femelle ! Il prend le temps de l'examiner. Ses pattes graciles au galbe parfait sont décorées de petits poils délicieusement poisseux d'hormones sexuelles. Ses antennes épaisses pétillent d'odeurs fortes. Ses yeux aux reflets rouges sont comme deux myrtilles. Elle a un abdomen massif, lisse et fuselé. Un large bouclier thoracique, surmonté d'un mésotonum adorablement granuleux. Et enfin de longues ailes, deux fois plus grandes que les siennes.
La femelle écarte ses mignonnes petites mandibules et... lui saute à la gorge pour le décapiter.
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La nature hait l’uniformité et aime la diversité. C’est là peut-être que se reconnait son génie.
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Cette citation faisait partie de la critique de « mimigogotte ». Le bénéfice lui revient. Je la mets avec les citations pour que tous puissent la lire parce qu'elle est importante. Voir sa critique. Vous pourrez mettre votre appréciation à sa critique.

Vieillard
En Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort.

En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort du vieillard. De toute façon, il avait déjà profité de la vie.

Edmond Wells,
Encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Page 274
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