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sur 14243 notes
Le livre qui a lancé Bernard Werber.
On peut considérer ce roman comme prêtant à des insectes des sentiments anthropomorphiques. Pourquoi pas ? Il n'en demeure pas moins que le sujet est original et passionnante la découverte de ce monde parallèle au nôtre - deux civilisations sur la même planète qui s'ignorent totalement.
L'enquête de police en elle-même sert de prétexte à l'histoire et trouve une belle astuce dans l'analyse des escouades de Mégnin (l'entomologie judiciaire commençait à se développer à l'époque).
Ce livre est précurseur à bien des égards et mérite le succès international qu'on lui connaît.
Les suites sont à l'avenant.
Une lecture marquante.
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J'ai lu ce livre quand j'étais jeune, à sa sortie en 1991. C'était (c'est) un livre « phénomène » dans la mesure où il mêlait milieu policier, scientifique et sociétal. Il est très bien documenté et décortique l'organisation des fourmilières et le lecteur ne peut que faire le parallèle avec notre société…
Mon fils de 13 ans a lu le premier tome à l'automne, toujours sur les conseils de son professeur de français. Il a tellement aimé, qu'il a lu les deux autres volumes de la trilogie dans la foulée, et en a présenté un exposé en classe.
Il a poursuivi par la trilogie « Nous les Dieux » qu'il a adorée.
Le sujet des Thanatonautes ne l'a cependant pas inspiré.
Il est impatient d'aller en vacances chez mes parents : ma mère détient l'encyclopédie du savoir relatif et absolu… critique à suivre …
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Bernard Werber, un nom qui revient sans cesse dans mes oreilles. Auteur reconnu, je devais me décider à enfin attaquer ses oeuvres. Il est vrai que je souhaitais depuis longtemps entrer dans son univers, mais les circonstances de la vie ont fait que je me suis orienté vers d'autres horizons. C'est tout à fait par hasard que j'ai trouvé le second tome de cette trilogie. Une fois l'une des pièces en ma possession, il me restait plus qu'à partir en quête du premier opus. C'est décidé, j'attaque ce monument.

Pourquoi écrire un billet sur ce roman, puisqu'il sera noyé et deviendra anonyme parmi les nombreuses critiques que l'on trouve sur Babelio ? Tout d'abord, parce que j'aime décortiquer et analyser à ma façon chaque lecture, de laisser une trace de mes attentes et de mes déceptions.

Le premier tome est divisé en deux récits inégaux. D'un côté nous suivons une famille qui hérite d'un appartement et de l'autre une fourmilière. Sur ce deuxième sujet, l'auteur se concentre tout d'abord sur un mâle (le 327e), sur une femelle (56e) et sur un soldat (103.683e).

Autant j'ai plutôt apprécié l'histoire des fourmis, bien que j'aie trouvé un peu longuet et surtout beaucoup de redondance, mais sur ce point c'est général. Autant, j'ai été plutôt déçu par le déroulement des humains. Sur ce fait, le texte est très maladroit et les dialogues insipides, c'est mon ressenti. Par exemple, j'ai eu l'impression que les gendarmes étaient une bande de bras cassés (pour ne pas dire clownesques). Plus on avance dans le roman et plus les paragraphes liés aux hommes deviennent laconiques, tandis que ceux des insectes s'étirent sur plusieurs pages.

En revanche, j'ai plutôt apprécié toute la partie “fourmis” qui s'est construite de manière documentaire-romanesque avec comme acteurs principaux ce mâle, cette femelle et ce soldat – bien que pour ce dernier, j'ai été moins enthousiasmé par ces passages assez longs. L'auteur a réussi à rendre ces bêtes attachantes et je me suis épris pour l'histoire de cette reine en devenir.
Autre fait que j'ai bien aimé, ce sont ces petits extraits qui parsèment de temps à autre l'histoire – ceux de L'encyclopédie du savoir relatif et absolue –, écrit en plus petit caractère.

Autre point négatif que je tenais à développer, c'est cette redondance. Toutes les “X” pages, l'auteur ne cesse de nous faire part des trois principales énigmes : “l'arme absolue”, “le mystère de la cave” et “comment faire 4 triangles équilatéraux avec 6 allumettes”. Même si tout ceci est lié, j'ai trouvé ça super agaçant de nous le rabâcher, d'autant plus que me contrefiche de savoir comment faire ces 4 triangles.

« Les fourmis » est un roman particulier. On aime ou on n'aime pas. Si l'auteur ne s'était pas aussi bien documenté et ne nous avait pas aussi bien expliqué les moeurs de ces insectes, j'aurais tendance à partir sur un avis négatif. Toutefois, je reste sur une bonne impression, car les trente dernières pages sont excellentes. Il est intéressant de constater les différences et les similitudes entre nos deux genèses, tout comme l'intelligence qu'ont ces hyménoptères à évoluer pour survivre dans cette jungle – chose que nous ne pouvons connaître puisque nous avons éradiqué toutes menaces. Toutefois, une fois ce livre terminé, nous ne regarderons plus la faune et la flore de la même manière, et, c'est là l'essentiel.

Quelques mots sur mon édition. Je possède celle “Le livre de poche” 2008. Il se trouve que le présent ouvrage a un défaut de conception – première fois que ça m'arrive –, ainsi ce sont une bonne vingtaine de pages qui ont vu les premières lignes tronquées. Je rajouterai à cela la bonne intention d'y avoir incorporé un lexique à la fin (sans pour autant y avoir glissé des exposants sur les mots concernés). Or, sur ce point, il se trouve qu'il y a notamment une erreur. L'acide indole-acétique est une hormone et non un herbicide.
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Le récit commence avec l'emménagement de Jonathan dans un appartement en sous-sol légué par son oncle Edmond, un entomologiste original, auteur de la très convoitée Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Très vite la cave devient le lieu de tous les dangers ; quiconque y pénètre n'en ressort plus. En parallèle, les fourmis rousses de la cité de Bel-o-kan sortent de leur phase d'hibernation. le 327° mâle découvre bientôt des phénomènes anormaux : des fourmis dégageant une odeur de roche ne répondent pas au langage habituel, la communication antennaire, et tentent même de le tuer. La 56° femelle de son côté, attend le « vol » qui lui permettra d'être fécondée et de fonder sa propre cité.
Si certaines hypothèses, présentées dans d'autres romans, ne sont pas toujours accréditées par la communauté scientifique, Les Fourmis sont basées sur une importante documentation qui m'a fait découvrir un univers à l'organisation, la complexité et la sophistication insoupçonnées : les fourmis constituent une véritable civilisation avec son mythe fondateur : « C'est une jeune fédération dont la dynastie originelle a été fondée il y a cinq mille ans. Selon la mythologie locale, ce serait une fille égarée par une terrible tempête qui aurait jadis échoué ici. Ne parvenant pas à rejoindre sa propre fédération, elle aurait créé Bel-o-kan... »
Les fourmis communiquent non seulement par le contact des antennes mais aussi grâce aux phéromones, capables d'exprimer l'agressivité, la peur, l'amitié, l'origine. Il existe aussi des phéromones « passeport » permettant de voyager librement d'une cité à l'autre.
Le point de vue des insectes a parfois quelque chose de cocasse, chez cette araignée victime d'un coup de foudre par exemple : « Cette façon de vibrer, le mâle n'a jamais rien senti d'aussi érotique. Tip tip tiptiptip. Ah, il n'y tient plus, il court vers sa bien-aimée (une jeunette de quatre mues, quand on lui en compte déjà douze) ». Leurs « moeurs » sont parfois effrayantes : p. 196 « Lorsque ses dizaines de petites auront éclos, leur plus grande hâte sera de manger leur mère. On est comme ça chez les araignées, on ne sait pas dire merci. »
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les tribulations des fourmis au même titre qu'une enquête policière. Ce roman est donc une bonne surprise, une lecture agréable, enrichissante et distrayante à la fois.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

" Les fourmis" de Bernard Werber


Bon il est évident que Werber a du avoir un travail fabuleux pour imaginer et transcrire cette histoire
et bien sur il y est des couacs .
Mais est ce pour cela que l'on doit rejetter l'auteur et son oeuvre car il y a trois romans.
Il y a "les fourmis" tome 1 , celui pour le quel je construis mon ressenti ,
le tome 2 "le jour des fourmis,
et le tome 3 "la révolution des fourmis" tous deux pas encore relus

Bernard Werber a su intriguer ma curiosité, il m'a amené à découvrir d'autres domaines
que ceux que je connaissais alors, et de ce fait c'est que toute notre vie on apprend chaque jour des choses
et que l'on mourra sans tout connaître ,donc apprenons .
Dans ce tome 1: toute la trame est décrite en 3 partie ;

1 L'histoire de quelques fourmis (dont les noms sont des nombres327ème ou 56ème ou 103 683 ème ),etc .... )
elles cherchent à percer des secrets d'abord découvrir l' arme puissante qui a décimé leurs soeurs.
puis comment rejoindre "le bout du monde "
Nous plongeons dans les méandres de la fourmilière et tous les langages utilisés pour communiquer
entre elles , c'est comme dans un jeu de société , Werber nous enseigne
la vie des fourmis et des autres insectes avec lesquels elles cohabitent en forêt de Fontainebleau.
C'est époustouflant!!!!
Il y a du Maurice Maeterlinck dans tout cela tant mieux .

2 Des articles d'une encyclopédie du "savoir relatif et absolu" écrite par
un savant mort Edmond Wells: nous sont donnés sur des observations sur les insectes, sur les hommes, sur la cohabitation entre les espèces.sous forme de petits écrits en italiques courts mais qui viennent éclairer l'aventure des fourmis.

3 Enfin, un genre de thriller de science fiction dans lequel
le neveu Jonathan du scientifique Edmond Wells auteur de l'encyclopédie hérite de ce dernier une maison dont la cave abrite un escalier interminable qui débouche sur un souterrain dont personne ne remonte vivant.
Cà promet croyez moi!!..

Le rythme nous laisse presque jamais reprendre notre souffle tellement les chapitres s'enchainent bien. On ne s'attend jamais à ce qui va arriver
et les trois histoire semblent être sans liens, jusqu'à ce que les deux espèces (humain et fourmi) se rencontrent et communiquent.(on verra les deux autres tomes !!)

Pour moi, ce livre le premier tome , est une référence incontournable pour les amateurs de science-fiction.
Après, pour les autres, (on verra ceux là plus tard )
Tout ce que je peux vous dire faites vous une idée par vous même ,
vous ne regarderez plus une fourmi comme avant !!!
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J'ai rarement lus un livre avec autant de plaisir. L'auteur a une imagination débordante et en plus nous apprend plein de détails sur la vie d'une fourmilière.
je me suis régaler en suivant les mésaventures de 103 683°
A l'avenir, je regarderais différemment et avec plus de respect nos (j'espère?) amies les fourmis
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Ça faisait longtemps que je voulais lire Bernard Werber. On m'avait recommandé les Thanatonautes mais pour une raison technique je me suis retrouvée à lire les fourmis … tant mieux c'est son premier roman.
Deux mondes parallèles vivent leur vie et on se demande quand ils vont se rencontrer … au-delà de cette mise en scène palpitante, une réflexion sur l'univers, la communication entre les espèces, la quête du bonheur, dans un environnement hyper documenté du point de vue scientifique sur le monde des fourmis qui mène le lecteur à s'interroger constamment sur ses pratiques hégémoniques et présomptueuses.
Bref, ça se lit comme un polar ou un bouquin d'aventure et j'ai bien envie de connaître la suite !
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La rencontre

Ce roman a été un vrai coup de foudre !
Roman animalier, de philosophie, de science-fiction ? Les trois mon capitaine !

La rencontre, improbable, entre les humains et les fourmis.
Ecrit comme cela, ce roman peut paraître loufoque et peu engageant, mais il faut le lire.
On apprend presque tout sur la vie des fourmis, mais surtout c'est une fabuleuse aventure dans leur monde.

Un style fluide, addictif, c'est aussi une enquête.

Un homme, Jonathan Wells, hérite, après la mort de son oncle, d'un vaste et ancien appartement.
Il s'y installe avec sa famille et, malgré une lettre posthume de son oncle visant à dissuader toute incursion dans la cave, il est obligé d'y descendre après la disparition de son chien.

Peu à peu, Jonathan va découvrir les études et découvertes révolutionnaires de son oncle au sujet des fourmis.

Mais un jour, Jonathan ne remonte pas de la cave et, peu à peu, toutes les autres personnes partant à sa recherche disparaissent également.

Parallèlement, à quelque distance de là, une colonie de fourmis rousses vit son quotidien dans une ville-fourmilière appelée Bel-o-kan. 327e.

Une très belle découverte mais je me suis lassée à la lecture des autres épisodes.

Les hommes ont tant à apprendre des fourmis, comme de toute la nature !
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Il est sûr que plus jamais je ne verrai les fourmis de la même façon. Ce livre a complètement changé ma perception du monde qui m'entoure et plus particulièrement du côté de "l'infiniment petit".

Les fourmis m'ont toujours intriguée de par leur organisation et leur fonctionnement. Et "Les Fourmis" offre justement une dose importante de faits scientifiques tous plus fascinants les uns que les autres, que ce soit à travers la narration principale - l'histoire de quelques unes des fourmis appartenant au royaume bélokannien - ou des extraits de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" écrite par Edmond Wells, un entomologue et personnage du livre.

Outre l'aspect scientifique (vulgarisé, pas de panique) et le thème assez unique en son genre, l'ouvrage de Werber se démarque donc de par son originalité au sein de la narration. On dénombre en effet non pas 2 histoires, comme suggéré plus haut, mais 3 histoires imbriquées : celle des fourmis, les bribes de l'encyclopédie et l'histoire de la famille Wells qui vient d'hériter de la bien mystérieuse maison de l'oncle Edmond.

Le fait que Werber réussisse à créer un parallèle entre la société des fourmis et la nôtre m'a particulièrement plu, car il serait parfois judicieux que les humains cessent de penser qu'il n'y a qu'une espèce intelligente sur Terre. À bien des égards, ils n'ont pas la médaille d'or. Mais cela est une autre histoire.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise par l'histoire de la famille Wells mais bel et bien passionnée par celle des fourmis. Pour ce qui est de l'Enclyclopédie, je l'ai déjà achetée et elle m'attend sagement dans ma bibliothèque.
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Les Fourmis ont été pour moi une véritable prouesse dans le genre "premières fois".
C'était effectivement la première fois que je sortais des genres affectionnés habituels et me plongeais dans une écriture si particulière.

Particulière car c'étaient mes premiers pas dans le genre fantastique. J'ai été bluffée par le travail de recherche hérculéen, qui rend cette littérature accessible à tous.
Bernard Werber est de loin le meilleur et le plus grand vulgarisateur qu'il m'ait été donné de lire.

Je reconnais que depuis cette lecture je ne regarde plus les fourmis de la même façon.



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