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sur 14066 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier roman de la trilogie des Fourmis paru en 1991, Les Fourmis me semble être le livre le plus abouti et approfondi de Bernard Werber. Outre l'histoire : la découverte, par Jonathan Wells, d'une entrée secrète permettant d'accéder au monde des fourmis dans la cave de son oncle ; ce livre nous propose surtout de découvrir les fourmis, leurs développements, leurs morphologies, leurs reproductions. Mais aussi leurs univers et leurs modes de fonctionnement : communication entre les insectes, organisation des cités, manière de vivre, leurs atouts, leurs points faibles, la vie au sein d'une colonie…

Bref, on est presque plongé dans le quotidien de ces insectes. Puisque ces fourmis s'expriment et nous livrent leurs pensées. Certaines dirigent et organisent les batailles et la défense de la super-colonie ; d'autres obéissent et suivent la direction du « système politique » et passent leur temps à construire une cité toujours plus puissante et toujours plus grande pour la gloire de leur reine, et il y a celles qui s'assurent de la pérennité des nouvelles générations.

Là où s'est intéressant, c'est que Bernard Werber n'a pas hésité à montrer, au fur et à mesure de l'histoire, les similitudes entre sociétés humaines et sociétés fourmilières.

Une excellente façon de les découvrir et d'en apprendre plus… Je ne les ai plus jamais regardés de la même façon après m'être plongé dans Les Fourmis, ni elles, ni les autres insectes d'ailleurs.
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Nous avons trois livres pour le prix d'un :

Le premier livre nous raconte l'histoire de la fédération bélokanienne avec en vedette la princesse 56, le prince 327et la soldate 103 683 pour la première partie auxquelles s'ajoutera plus tard la soldate 4 000. On nous raconte une partie de l'histoire ancienne de cette fédération, de son évolution, de ses guerres et de son histoire récente. C'est une histoire passionnante avec ses rêves et ses déceptions.

Une fois que nous avons réussi à nous familiariser avec son vocabulaire, ses moeurs et sa culture nous nous attachons facilement à cette société différente de la nôtre. Nous la voyons évoluer, inventer de nouvelles armes pour se défendre et élaborer des stratégies militaires pour vaincre les envahisseurs.

Nous avons ensuite l'histoire de la famille Wells avec en vedette, Jonathan, le père; Lucie, la mère; Jonathan le fils et Augusta, la grand mère. Cette famille vient d'hériter de la maison de son oncle Edmond. Dans cette maison, il y a une cave dans laquelle il y a une porte et derrière cette porte, un escalier qui n'en finit plus. Cette histoire à un rythmer beaucoup plus lent que la première. L'histoire de cette famille et de son escalier sans fond est assez répétitives. Tous ceux qui osent y aller n'en reviennent pas. le seul suspense de cette histoire c'est de savoir ce qu'il y a au bout de cet escalier.

Le troisième livre est le résultat des recherches de l'oncle Edmond qu'il a écrit sous le titre :
Encyclopédie du savoir relatif et absolu.

Cette encyclopédie permet à l'auteur de nous fournir une foule d'informations technique mais, surtout la pensée de l'auteur.
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Il paraît que j'écris comme une notaire. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à dépasser l'échelon professionnel de la mise en rayon chez Carrefour. Qu'à cela ne tienne, je ne changerai rien à mes habitudes de causerie –peut-être un jour finirais-je par être récompensée par un salaire décent.


« Les fourmis ». N'en déplaise à ceux que rassure la catégorisation formelle de l'humanité en cases aux frontières immuables, une notaire peut s'intéresser aux projets scientifico-littéraires. Tout m'intéresse, et surtout n'importe quoi. Mais je n'en étais pas encore à élaborer mes projets de carrière lorsque je choisis de lire ce livre en classe de cinquième. La professeur de français, ne lisant plus elle-même depuis longtemps mais voulant nous faire croire qu'il était fondamental que nous lisions (à cette époque, je ne lisais plus que des sciences et vie junior), avait eu la brillante idée de nous amener au centre de documentation et d'information du collège. Qui aurait pu croire qu'il se trouverait des livres en un endroit portant un tel nom ? « Les fourmis » fut le livre qui me réconcilia avec les bouquins pendant cette période cruciale de l'adolescence que Stephen King appelle le « point mort » : "Pour la plupart des apprentis lecteurs, il y a un dangereux « point mort » entre treize et dix-sept ans. C'est le moment où presque tous abandonnent les livres de leur enfance, mais où ils n'ont pas encore ouvert ceux de l'âge adulte".


Depuis, j'ai eu le temps de rencontrer de bien meilleurs livres et d'oublier ces enfantillages. Bernard Werber ne m'aide assurément pas à tirer une quelconque fierté de cette époque puisque son parcours d' "écrivain" n'a cessé de s'approfondir dans le sens de la vanité. Non content d'avoir écrit des fictions vantant les sociétés matriarcales ou mettant en scène des chats, il se pense de plus légitime à donner des "master class" d'écriture à de pauvres insensés sans discernement. Toutefois, pas plus tard que la semaine dernière, j'eus le loisir de repenser à ces fameuses « Fourmis » rusées et gaillardes. Samedi soir dans un bar genre PMU pour jeunes, la bière coule à flots mais le flipper dédaigné fait pâle figure face aux smartphones et autres tripotages de derrière les comptoirs. En compagnie de mon amoureux, après s'être bien rincés le gosier mais n'ayant rien avalé de plus, dans la journée, que deux maigres apéritifs de cacahuètes salées, nous décidons de commander un plat de frites maisons à 3,5 euros. La vie coûte cher à Lyon encore que les joueurs d'accordéon, navigant d'heure en heure dans la ligne B du métro, ne doivent pas gagner davantage après une journée à faire la manche.


Beaucoup de bruit dans ce PMU pour jeunes. Un miracle que nous ayons réussi à nous trouver une table, plus encore que personne ne nous enjoigne de nous placer correctement car, pour avoir le loisir de nous palper gentiment l'entre-jambe pendant les périodes de rêvasserie, nous avons bloqué le passage principal avec nos tabourets branlants. Reste que la conversation ne put être menée durablement dans ce tumulte ambiant. Mâchant distraitement une frite carbonisée (ce sont mes préférées, elles n'ont le goût de rien), échangeant ensuite un baiser avec mon amoureux, je repense subitement aux petites fourmis mignonnes de Bernard Werber. J'ai ainsi le don de faire des associations d'idées regrettables pour quiconque souhaiterait, m'ayant choisie comme partenaire amoureuse, exalter le penchant le plus passionnel de sa personnalité. Ainsi, lorsque je coïte, ai-je souvent coutume de songer au mode de reproduction si économique des premières bactéries qui peuplèrent notre planète bien avant que nous inventions le condome. La trophallaxie me revint en mémoire alors que, déchirée par le dilemme me demandant de choisir entre l'achèvement de la mastication d'une frite ou la réponse au baiser que mon amoureux essayait vaguement de m'adresser, je me devais de réagir judicieusement dans la seconde qui m'était impartie. Je recrachai ainsi tout le contenu de ma bouche, constitué de frites dont la digestion venait de s'amorcer sous l'action des enzymes contenues dans la salive, à l'intérieur de la bouche de mon amoureux.


La trophallaxie est un mode de transfert de nourriture essentiellement utilisé chez les insectes hyménoptères. Franchir la barrière des espèces ne doit pas nous effrayer –peut-être est-ce à ce prix que nous survivrons aux prochains cataclysmes. Une fourmi, en effet, n'est pas obligée d'avoir de religion. En revanche, elle est programmée génétiquement pour s'inscrire toute sa vie à l'intérieur d'une hiérarchie qui n'a pas pour objet l'accomplissement des désirs individuels. Si nous devenions fourmis, le problème des élections régionales, législatives, présidentielles et que sais-je disparaîtrait aussitôt, et nous aurions plus d'argent pour construire des bibliothèques de qualité. C'est pourquoi la fourmi possède deux estomacs : l'estomac classique et l'estomac social. Ce n'est pas une blague. La trophallaxie consiste en une régurgitation de la nourriture prédigérée contenue dans l'estomac social afin de nourrir d'autres insectes de la société. Soyons précis : l'objectif n'est pas seulement de nourrir l'autre insecte mais il permet également de communiquer des informations sur la source de nourriture partagée. Vous pouvez voir une illustration de ce phénomène en consultant l'image ci-dessous :

[faites votre recherche svp]

Je vous le confirme : les fourmis sont des bêtes intelligentes. Leur technique astucieuse permit effectivement à mon amoureux et à moi-même de communiquer au-delà des mots et par-dessus la cohue du lieu. Nous en oubliâmes presque de vérifier la disponibilité réciproque de nos organes de reproduction à la fin de l'acte sexuel qui s'annonçait imminent. Se mettant à son tour à pratiquer la trophallaxie, je reçus entre mes mandibules la bouillie prédigérée des frites de mon amoureux et je perçus, à travers les chaînes d'amidon décomposées, des phéromones sexuelles qui ne feintaient pas, des anticorps m'indiquant son état de santé (attention à la clope) et des bactéries témoignant de la qualité de sa flore digestive. Quelle différence entre la trophallaxie et un vulgaire baiser ? La présence d'enzymes, messieurs-dames ! Ainsi ma digestion fut-elle accélérée, améliorée, sublimée par un bain stomacal rempli d'enzymes provenant de deux organismes différents et coopérant malgré tout pour le plus grand bien de mon économie digestive. Avons-nous jamais vu cela dans la société humaine ? A l'intérieur de mon corps oeuvrait un système de coopération plus efficace que n'en connut jamais l'histoire humaine depuis ses premières heures. Mon cerveau, informé de ces exploits inhabituels, enregistra le caractère inédit des enzymes nouvellement employés. Mon corps excréta une légère couche de substance lipophile qui permit à mes phéromones de se fixer durablement sur ma peau, décuplant les chances de parvenir jusqu'aux cellules olfactives de mon amoureux. Ce fut ainsi que, de trophallaxie en épanchage phéromonique, nous finîmes la soirée dans les toilettes bondées de ce PMU pour jeunes, sans avoir pensé que nous trouverions là un bain de bactéries étrangères, de flaques de gerbe non-trophallaxiques et de moignons de bras déchiquetés qui interrompraient notre fulgurante symbiose digestive. Nique sa mère le principe de réalité. Enterrons-nous dans une fourmilière, soumettons-nous au joug de la Mère-pondeuse, et vivons heureux jusqu'à la fin de nos jours mon amour.
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Voici un livre sur les « infra-terrestres » absolument extraordinaire.
Une idée de génie d'écrire un roman dans lequel le lecteur est amené à suivre les aventures de fourmis ainsi que d'humains en parallèle.
C'est bien plus qu'un roman de science-fiction. Cela va beaucoup plus loin. C'est une espèce de conte philosophique qui amène le lecteur à s'interroger sur le propre de l'existence humaine.
La plupart d'entre nous, nous jugeons les fourmis comme étant des petits insectes parasitaires qui tentent désespérément de rentrer dans nos maisons pour piller nos armoires.
C'est précisément ce qui constitue la magie de l'ouvrage. En mettant le lecteur dans la carapace des fourmis, on comprend un peu mieux comment elles vivent. Elles étaient présentes sur Terre bien avant nous, et le seront très certainement bien après nous(les fourmis sont par exemple les seuls organismes vivant à avoir survécu à l'explosion de la bombe atomique).
Observé une fourmilière, c'est observé une société en un seul coup d'oeil, ce qui est impossible avec les sociétés humaines. C'est pour cela qu'après avoir lu ce livre, on ne voit plus les fourmis comme n'importe qui d'autres.
Il y a des ressemblances entre elles et nous. le livre permet de se poser les bonnes questions tout en prenant du plaisir à lire. Excellent.

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J'ai lu ce livre quand j'étais jeune, à sa sortie en 1991. C'était (c'est) un livre « phénomène » dans la mesure où il mêlait milieu policier, scientifique et sociétal. Il est très bien documenté et décortique l'organisation des fourmilières et le lecteur ne peut que faire le parallèle avec notre société…
Mon fils de 13 ans a lu le premier tome à l'automne, toujours sur les conseils de son professeur de français. Il a tellement aimé, qu'il a lu les deux autres volumes de la trilogie dans la foulée, et en a présenté un exposé en classe.
Il a poursuivi par la trilogie « Nous les Dieux » qu'il a adorée.
Le sujet des Thanatonautes ne l'a cependant pas inspiré.
Il est impatient d'aller en vacances chez mes parents : ma mère détient l'encyclopédie du savoir relatif et absolu… critique à suivre …
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Le récit commence avec l'emménagement de Jonathan dans un appartement en sous-sol légué par son oncle Edmond, un entomologiste original, auteur de la très convoitée Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Très vite la cave devient le lieu de tous les dangers ; quiconque y pénètre n'en ressort plus. En parallèle, les fourmis rousses de la cité de Bel-o-kan sortent de leur phase d'hibernation. le 327° mâle découvre bientôt des phénomènes anormaux : des fourmis dégageant une odeur de roche ne répondent pas au langage habituel, la communication antennaire, et tentent même de le tuer. La 56° femelle de son côté, attend le « vol » qui lui permettra d'être fécondée et de fonder sa propre cité.
Si certaines hypothèses, présentées dans d'autres romans, ne sont pas toujours accréditées par la communauté scientifique, Les Fourmis sont basées sur une importante documentation qui m'a fait découvrir un univers à l'organisation, la complexité et la sophistication insoupçonnées : les fourmis constituent une véritable civilisation avec son mythe fondateur : « C'est une jeune fédération dont la dynastie originelle a été fondée il y a cinq mille ans. Selon la mythologie locale, ce serait une fille égarée par une terrible tempête qui aurait jadis échoué ici. Ne parvenant pas à rejoindre sa propre fédération, elle aurait créé Bel-o-kan... »
Les fourmis communiquent non seulement par le contact des antennes mais aussi grâce aux phéromones, capables d'exprimer l'agressivité, la peur, l'amitié, l'origine. Il existe aussi des phéromones « passeport » permettant de voyager librement d'une cité à l'autre.
Le point de vue des insectes a parfois quelque chose de cocasse, chez cette araignée victime d'un coup de foudre par exemple : « Cette façon de vibrer, le mâle n'a jamais rien senti d'aussi érotique. Tip tip tiptiptip. Ah, il n'y tient plus, il court vers sa bien-aimée (une jeunette de quatre mues, quand on lui en compte déjà douze) ». Leurs « moeurs » sont parfois effrayantes : p. 196 « Lorsque ses dizaines de petites auront éclos, leur plus grande hâte sera de manger leur mère. On est comme ça chez les araignées, on ne sait pas dire merci. »
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les tribulations des fourmis au même titre qu'une enquête policière. Ce roman est donc une bonne surprise, une lecture agréable, enrichissante et distrayante à la fois.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

" Les fourmis" de Bernard Werber


Bon il est évident que Werber a du avoir un travail fabuleux pour imaginer et transcrire cette histoire
et bien sur il y est des couacs .
Mais est ce pour cela que l'on doit rejetter l'auteur et son oeuvre car il y a trois romans.
Il y a "les fourmis" tome 1 , celui pour le quel je construis mon ressenti ,
le tome 2 "le jour des fourmis,
et le tome 3 "la révolution des fourmis" tous deux pas encore relus

Bernard Werber a su intriguer ma curiosité, il m'a amené à découvrir d'autres domaines
que ceux que je connaissais alors, et de ce fait c'est que toute notre vie on apprend chaque jour des choses
et que l'on mourra sans tout connaître ,donc apprenons .
Dans ce tome 1: toute la trame est décrite en 3 partie ;

1 L'histoire de quelques fourmis (dont les noms sont des nombres327ème ou 56ème ou 103 683 ème ),etc .... )
elles cherchent à percer des secrets d'abord découvrir l' arme puissante qui a décimé leurs soeurs.
puis comment rejoindre "le bout du monde "
Nous plongeons dans les méandres de la fourmilière et tous les langages utilisés pour communiquer
entre elles , c'est comme dans un jeu de société , Werber nous enseigne
la vie des fourmis et des autres insectes avec lesquels elles cohabitent en forêt de Fontainebleau.
C'est époustouflant!!!!
Il y a du Maurice Maeterlinck dans tout cela tant mieux .

2 Des articles d'une encyclopédie du "savoir relatif et absolu" écrite par
un savant mort Edmond Wells: nous sont donnés sur des observations sur les insectes, sur les hommes, sur la cohabitation entre les espèces.sous forme de petits écrits en italiques courts mais qui viennent éclairer l'aventure des fourmis.

3 Enfin, un genre de thriller de science fiction dans lequel
le neveu Jonathan du scientifique Edmond Wells auteur de l'encyclopédie hérite de ce dernier une maison dont la cave abrite un escalier interminable qui débouche sur un souterrain dont personne ne remonte vivant.
Cà promet croyez moi!!..

Le rythme nous laisse presque jamais reprendre notre souffle tellement les chapitres s'enchainent bien. On ne s'attend jamais à ce qui va arriver
et les trois histoire semblent être sans liens, jusqu'à ce que les deux espèces (humain et fourmi) se rencontrent et communiquent.(on verra les deux autres tomes !!)

Pour moi, ce livre le premier tome , est une référence incontournable pour les amateurs de science-fiction.
Après, pour les autres, (on verra ceux là plus tard )
Tout ce que je peux vous dire faites vous une idée par vous même ,
vous ne regarderez plus une fourmi comme avant !!!
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Il est sûr que plus jamais je ne verrai les fourmis de la même façon. Ce livre a complètement changé ma perception du monde qui m'entoure et plus particulièrement du côté de "l'infiniment petit".

Les fourmis m'ont toujours intriguée de par leur organisation et leur fonctionnement. Et "Les Fourmis" offre justement une dose importante de faits scientifiques tous plus fascinants les uns que les autres, que ce soit à travers la narration principale - l'histoire de quelques unes des fourmis appartenant au royaume bélokannien - ou des extraits de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" écrite par Edmond Wells, un entomologue et personnage du livre.

Outre l'aspect scientifique (vulgarisé, pas de panique) et le thème assez unique en son genre, l'ouvrage de Werber se démarque donc de par son originalité au sein de la narration. On dénombre en effet non pas 2 histoires, comme suggéré plus haut, mais 3 histoires imbriquées : celle des fourmis, les bribes de l'encyclopédie et l'histoire de la famille Wells qui vient d'hériter de la bien mystérieuse maison de l'oncle Edmond.

Le fait que Werber réussisse à créer un parallèle entre la société des fourmis et la nôtre m'a particulièrement plu, car il serait parfois judicieux que les humains cessent de penser qu'il n'y a qu'une espèce intelligente sur Terre. À bien des égards, ils n'ont pas la médaille d'or. Mais cela est une autre histoire.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise par l'histoire de la famille Wells mais bel et bien passionnée par celle des fourmis. Pour ce qui est de l'Enclyclopédie, je l'ai déjà achetée et elle m'attend sagement dans ma bibliothèque.
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C'est un excellent voyage qui nous est proposé, le concept est innovateur, magnifique analyse du mode de fonctionnement sociologique des fourmis avec un fond de science-fiction propre à Werber.
Le monde des humains et des fourmis, les deux histoires vont en parallèle et fusionne en une seule.
Un mélange de fantastique, de philosophie et d'aventure. Ce roman se lit avec beaucoup d'intérêt malgré quelques imperfections.
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Ce livre est une porte d'entrée pour celui/celle qui veut changer sa perception de l'animal, c'est-à-dire se mettre à sa place. Et dans son référentiel ... de fourmi bien-sûr.

Le lecteur pourra y découvrir un nouveau monde et apprécier une narration alternant entre point de vue fourmi, point de vue humain. Il s'agit d'une fiction, donc mêlées d'imaginaire et de suspense, mais qui se base sur des données scientifiques exactes.

La façon dont est construite le livre permet de "comprendre" l'individu fourmi, son intéraction avec ses semblables, et surtout la fascinante organisation de groupes, voire "fédération" de fourmis. Cela tout en étant plongé dans une histoire à la frontière entre lumière et profondeur.

Par le mystère et la curiosité que procure la lecture des pages, le lecteur touchera à tous les aspects de l'animal. Non seulement le côté scientifique et formel, mais également l'aspect social, relationnel et spirituel.

Bref, si vous avez parfois observé des fourmis dans votre vie, mais sans plus, vous prendrez conscience de la partie cachée de la chose ...

Le monde fourmi est bien plus subtil qu'il ne le laisse paraître : l'auteur vous en fait part, par la transmission au travers des lignes de cet écrit, de sa passion concrète pour l'animal.
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