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Troisième humanité tome 1 sur 3
EAN : 9782226244222
550 pages
Albin Michel (03/10/2012)
3.7/5   1196 notes
Résumé :
Nous sommes à l’ère de la deuxième humanité.
Il y en a eu une avant.
Il y en aura une... après.

En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d’un lac souterrain, les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long.

A Paris, le projet d’étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à « l’évolutio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (160) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 1196 notes
Au risque de me faire incendier dès mon premier commentaire, ma critique va détonner dans ce concert de louanges envers Mr Werber.

Oui ses livres se lisent facilement, sa prose est simple et permet de donner une rapidité, difficilement atteignable autrement, au déroulement de l'histoire. Ça séduit le lecteur.
Oui les sujets traités sont intéressants.

Mais j'ai plusieurs reproches à faire à Mr Werber :

- ses romans, que je trouvais sinon révolutionnaires, du moins intéressants et rafraichissants au début (trilogie des fourmis et les Thanatonautes/l'Empire des Anges) me semblent en manque notoire d'inspiration : les personnages principaux se ressemblent les uns les autres quand ils ne ressemblent pas à l'auteur, les thèses développées sont globalement les mêmes, probablement reflet de la pensée de l'auteur (féminisme, écologisme et humanisme notamment, valeurs que je respecte). Si bien que depuis quelques années on a l'impression de lire et relire peu ou prou le même livre remaquillé à chaque parution.

- le style simple et rapide, s'il peut être accrocheur au départ, devient fatiguant. Certes c'est la marque de fabrique de l'auteur, mais il faut parfois explorer de nouvelles voies, quitte à se planter.
Mais il est bien plus pratique et confortable de rester dans un style qui a fait ses preuves, et qui permet d'être lu par le plus grand nombre, je le conçois.

- ma dernière critique est touche ce qui me gêne le plus dans ces romans : le manque total de rigueur scientifique! Je ne relève ici que les plus grosses, et seulement celles concernant "La Troisième humanité".
En effet, des personnages tels que Mélanie Tesquet, Richard et David Wells, présentés comme des scientifiques (un paléontologue et son assistante, l'autre un spécialiste de l'évolution) doivent avoir quelques notions de ce qu'est la rigueur scientifique : qu'un personnage présenté comme un éminent chercheur fasse l'erreur de nous dire que lorsqu'on multiplie la hauteur d'un individu par 10 (17m) , sa masse soit aussi multipliée par environ 10 (1 tonne) tout en gardant des proportions similaires à celles de notre espèce, c'est une aberration : si la taille est multipliée par 10, elle l'est dans les 3 dimensions de l'espace, et donc logiquement la masse est multipliée par un facteur 1000 (10x10x10). Ces individus pèseraient donc environ 100 tonnes. Pour comparaison, un éléphant d'Asie peut mesure 3,5m de haut, 6m de long et peser 5 tonnes.
De même pour le volume des poumons, qui devrait être multiplié par 1000 et non 10 (je passerai sur le raccourci "taille des poumonsx10 => apnée 10x plus longue, qui n'a aucun sens puisque les besoins en oxygène du corps sont relativement proportionnels à l'augmentation de la taille).

Une autre ineptie proférée par Richard Wells est celle qui dit que les individus de grande taille sont désavantagés par une baisse générale de la température du fait qu'ils perdent plus de chaleur que les petits. Je cite :
"- le climat change. Deuxième grande catastrophe après le déluge : une brusque glaciation. Cette baisse de température aurait joué en défaveur des géants, explique-t-il.
- Étant plus grands, ils avaient une plus large surface d'épiderme exposée au froid." (p 32)
A proportions égales, un individu plus grand a un rapport surface/volume (et donc à quelque chose près surface/masse) moins élevé, ce qui implique qu'il perdra moins d'énergie par unité de volume du fait du rayonnement thermique.
C'est ce que l'on appelle la règle de Bergmann.

Toujours pour expliquer la disparition de ces géants :
" - Voilà donc la quatrième catastrophe qui a frappé leur civilisation, déclare Vanessa.
Ils éclairent l'image qui représente une sorte de boule surgissant des nuages.
- On dirait un... astéroïde, murmure-t-elle.
Le choc aurait modifié la gravité, avantageant encore plus les petits humains au détriment des derniers géants, confirme Mélanie."

Depuis que la Terre existe, des objets célestes lui tombent sur le coin de la figure tous les quatre matins. Mais la masse de ces objets (même ajoutée) est tellement minime comparée à celle de notre planète que les modification de sa gravité peuvent être considérées comme nulles.
Donc deux choses l'une : soit cet astéroïde est assez colossal pour modifier la gravité terrestre, et on se retrouve avec un objet céleste qui n'a plus rien à voir le microbe de 10km de diamètre (oui, un microbe! La terre fait environ 12800km de diamètre...) qui vint à bout des dinosaures, et dans ce cas on a une extinction massive de la vie sur Terre y compris pour les "petits" humains (d'autant qu'avec un tel évènement les effets durent quelques centaines de milliers d'années, alors 8000 ans plus tard...).
Soit cet astéroïde ne provoque pas de catastrophe majeure et dans ce cas on peut considérer que sa taille n'est pas non plus suffisante pour induire un changement de gravité notable.

Une autre erreur "bête" est celle concernant la mémoire de la Terre. Que Mr Werber veuille donner une mémoire à cette bonne vieille Gaïa, allons-y! Que cette mémoire repose sur le pétrole, soit!
Mais dans ce cas, la Terre ne peut être capable de se souvenir d'évènements s'étant déroulés avant son apparition. La communauté scientifique considère que le pétrole est formé par accumulation puis enfouissement de matière organique dans des zones sédimentaires. Qui dit "matière organique" dit "vie". Vous l'aurez compris, le pétrole est apparu après la vie sur terre, donc, dans l'état actuel des connaissances, au mieux il y a 3,8 milliards d'années.
Et donc la Gaïa ne peut se souvenir de ce qui s'est passé avant, notamment du Big Bang, de sa formation, de la collision avec Théia, etc.


Je m'arrêterai là mais il ne s'agit là que des plus grosses aberrations que j'ai pu lire dans ce livre. Et elles seraient facilement évitable avec un peu de recherches et de rigueur.

Que Mr Werber veuille faire de la Terre un être conscient avec une mémoire basée sur le pétrole, cela ne me gêne pas, c'est de la science-fiction et je me dis pourquoi pas c'est assez original.
Mais que ses personnages "scientifiques" fassent des erreurs de raisonnement qu'un élève de deuxième année en fac de Biologie ne ferait pas, je trouve cela décevant et presque insultant pour le lecteur.


Voilà, ceci était mon coup de gueule. Mr Werber, un peu de nouveauté, un peu plus de rigueur scientifique (d'autant que vous êtes un ancien journaliste scientifique!), et vos histoires ne s'en porteront que mieux.



PS : p 182, on retrouve encore une erreur troublante de l'auteur à travers Gaïa (à moins qu'elle n'ait déjà perdu la boule?)
Passons sur l'inexactitude du "un jour un poisson sortit de l'eau", ce n'est clairement pas la façon dont tout cela s'est passé. Mais c'est un raccourci pratique (bien que lassant pour le biologiste moyen) qui permet d'expliquer "à peu près" comment les choses se sont passées.
Bref, l'objet ici est le manque de logique flagrant de Gaïa : elle date le début de la conquête terrestre par les vertébrés d'environ 521 millions d'années, nous dit qu'il s'agissait d'un herbivore, puis nous dit que des "plantes avec des racines" sont apparues il y a 475 Ma, soit presque 50 Ma plus tard que le premier vertébré terrestre. Son espèce aurait donc survécu 50 Ma sans manger???
Si les plantes terrestres apparaissent bel et bien il y a environ 475 Ma, les premiers tétrapodes (=>vertébrés terrestres) ne sont là que 100 Ma plus tard, largement précédés par les arthropodes.

Enfin, pour donner un aspect plus scientifique à ses personnages, Mr Werber aurait aussi pu écrire les noms scientifiques d'espèces en italique, comme le veut la nomenclature en vigueur (il s'agit là de pinaillage, certes).
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je suis Bernard Werber depuis le début des Fourmis... Pour être franc, je me trouve une certaine lassitude à lire ses romans ses 3 dernières années.... style littéraire semblant réducteur.... trop ponctuel. Des personnages qu'ils s'évertue à lier les uns aux autres, le héro de ce roman est le fils du personnage de cet autre roman, ect... c'est toujours la même chose, on a bien compris qu'il souhaite créer son propre monde, son univers où il est le seul Dieu. Les allusions scientifiques sont redondantes, les répliques sont redondantes, il place et replace toujours et encore les mêmes effets de styles ou les mêmes répliques..Si bien qu'au final on a l'impression qu'il s'agit toujours des mêmes personnages, dans une histoire différente. Scènes tirées par les cheveux, irréelle... à la limite du fantasme. Dans son dernier ouvrage, un des personnages du début meurt emprisonné dans un glaçon, et à la morgue, il introduit un personnage assez fantasque pour en rire et il essaie ainsi de nous en amuser...je trouve ça irréel.
Introduction des profils psychologiques via l'humour, des situations et des persos stéréotypés dont il semble ne plus pouvoir sortir...non franchement, je suis déçu. Je n'ai pas eu le courage de finir le rire du cyclope, tellement l'encyclopédie de l'humour absolue et relative (on ne sait plus à la fin, car il y en a dans tous les romans...) bouffe sur l'histoire, des pages et des pages pour narrer l'humour il y a plusieurs siècles. Les sujets sont intéressants, mais voila, un peu un coup de gueule, car on a l'impression d'avoir du réchauffé à chaque nouvelle parution. Je ne parle pas de ses personnages faussement "faibles et faussement complexés" pour lesquels il justifie des profils psy qui semblent expliquer la nature humaine qu'il veut comme étant finalement logique, rationnel et justifiée... J'etais un passionné de la première heure, mais là je raccroche, s'il vous plait Mr Werber, donnez nous une histoire non pas innovante, mais offerte dans un style qui sorte de vos autres romans, donnez nous du neuf, de vrais nouveaux personnages, pas des écorchés vifs, car violés ou abandonnés par leur parent. On peut avoir des personnages réels, interessants qui cultivent des convictions basées sur la foi et non des profils basées sur des deceptions passé. C'est ok, on a compris, on a fait le tour, c'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir torts qu'ils ont raison...hein, on a bien compris le concept, on peut tromper un homme mille fois, mais on ne peux pas tromper mille hommes une fois...hop, on passe à autre chose, rempilons avec les vieilles formules de Razorback qui date des thanatonautes, j'ai lu ce bouquin j'avais 16 ans, j'en ai 35, et oui ca va faire 20 ans que vous nous le servez dans tous vos romans. Pas la peine de faire la promo des anciens bouquins à chaques fois, c'est sympa de glisser entre les lignes, que cet homme ou ce personnage est issue ou a vécu dans ce roman ou cet autre là...pitié, cette bouillie rabachée et réchauffée nous donnerait presque l'impression que vous utilisez vos romans comme briques sur le chantier où vous construisez un petit fort d'égo.
Voila, je souhaite pas être méchant, mais je commençais à être un peu agacé sur les derniers romans, alors je souhaite un jour avoir un vrai nouveau roman de Werber et etre aussi surpris et soufflé comme je l'ai été sur les Fourmis, les Thanatonautes. (désolé pour toutes les fautes...)
d+
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Un bon vieux Werber dans le même style que les fourmis, rien de tel pour me mettre de bonne humeur. J'y ai retrouvé le suspens construit par l'alternance des protagonistes, et qui en fait un roman à trois voix : le narrateur, ce très cher Edmond Wells et son encyclopédie, si surprenante parfois par les sujets qu'elle traite, pouvant aborder des sujets mythologiques, d'histoire mais aussi la recette du cassoulet ou l'histoire du radeau de la Méduse, et plus surprenant et très sympathique : l'histoire de Gaïa, notre Terre, personnifiée , pensante et capable de souffrir ou de se mettre en colère. Bernard Werber n'a pas oublié non plus la petite énigme qui revient en leitmotiv, et dont je croyais obtenir la solution à la fin de ce volume, mais qui me forcera à réfléchir, si j'ai bien compris, jusqu'au troisième volume.
Les personnages, toujours très typés chez Werber, offrent au lecteur un éventail de personnalités qui se côtoient avec leur qualité et leur défaut pour le plus grand plaisir du lecteur, pensez donc, une amazone, une pygmée, un colonel (féminin cela va de soi), un colosse affichant la loi de Murphy du jour sur son T-shirt, tous ces acteurs formant les ingrédients d'un plat qui donne envie d'y revenir lorsqu'on y a goûté.
N'oublions pas les micro-humains, nés dans cet ouvrage, et terreau des deux suivants j'imagine : bien implantés dans le tome 1, donnant sans nul doute une idée de ce que pourront devenir ces miniatures d'humains (je trouve cela adorable !) dans les tomes suivants.
Le roman me semble très bien construit avec les événements qui provoqueront les rebondissements et quelques surprises. Il m'est arrivé à certains moment de l'histoire, d'imaginer ce qu'allait être la suite, et de me planter, ce qui ne m'a pas déplu.
Vous l'aurez compris, j'ai A-DO-RE ! peut-être pas autant que les thanatonautes et les fourmis qui m'ont fait découvrir Werber dont le style m'avait agréablement surprise à l'époque, mais parmi tous les romans de l'auteur, celui-ci est pour moi, dans le top 10.
Je lirai les deux autres tomes, et pour faire durer le plaisir, je vais étaler ces lectures dans le temps en alternant avec d'autres romans.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Bernard Weber nous raconte ici une histoire ; celle de Gaïa, la Terre, et de ses locataires, plus particulièrement les humains.

Gaïa détient le pouvoir de vie ou de mort sur ces petits êtres. S'ils menacent son existence en suçant un peu trop son sang, en détruisant sa couverture protectrice, en la salissant, en la défigurant, elle saura réagir. Comme tout être vivant, elle se défend contre ses parasites, ces êtres nuisibles. Gaïa est coquette et fière, elle veut rester belle et continuer à incarner le miracle de la vie. Parfois elle se sent seule au milieu de cet univers silencieux et aimerait trouver d'autres compagnons à son image.

En même temps elle a besoin de locataires capables de la protéger contre les parasites extérieurs venus de l'espace ; les attaques d'astéroïdes. Elle fait des expériences pour savoir lesquels seront ses favoris. Gaïa est un grand laboratoire d'expériences, de réussites et d'échecs.

Les humains font partie de ces réussites, ils sont les élus de Gaïa pour mener la mission. le souci est que ces minuscules individus pullulent sur terre, se comportent en gamins arrogants, égoïstes, irrespectueux. Gaïa doit parfois les rappeler à l'ordre. Elle les fait souffrir pour qu'ils évoluent. Il faut les éduquer, les instruire, les mettre sur la voie de la raison et de la sagesse.

Hélas, les hommes répètent trop souvent les erreurs des générations passées. "Tout ne fait que recommencer, il n'y a pas de réel changement. " Une nouvelle humanité devrait s'inventer de nouvelles règles. Préserver Gaïa pour leurs enfants plutôt que poursuivre les erreurs de leurs parents. Se métamorphoser, s'adapter aux nouvelles conditions…Jusqu'où peut aller la création ?

Troisième humanité traite de sujets graves avec humour et ironie. Il remet l'homme à sa place ; un simple locataire, dont le bail peut être écourté à tout moment, par une catastrophe naturelle, un microbe…s'il ne respecte pas son contrat . Il n'est pas irremplaçable. Il y a d'autres candidats; la nature a de multiples possibilités.

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Les familiers de l'univers de Werber ne seront pas déçus et les autres auront tout le loisir de le découvrir car tous les thèmes chers à l'auteur sont évoqués, de la réincarnation, à la fascination pour l'organisation sociale des insectes, en passant par l'évolution de de l'humanité

Ce qui fait l'originalité de ce roman est la thèse selon la quelle l'évolution de la matière vivante sur la planète se fait vers la miniaturisation, ce qui est tout bénéfice pour notre planète -hôte : un humain de 17 cm mange dix fois moins, consomme dix fois moins d'énergie et donc est dix fois moins nocif pour son environnement. C'est ainsi que le projet fou du petit fils d'Edmond Wells, le fameux auteur de l'encyclopédie des savoirs relatifs et absolus, que l'on suit depuis les premiers romans, est de créer par sélection génétique et trafic biologique un être humain tout petit, dans une société artificielle majoritairement féminine, dans le but de sauver notre planète d'une fin certaine, à la fois du fait des désastres écologiques et de la folie guerrière de ses habitants (l'action se passe 10 ans après le moment où vous ouvrez ce livre).

Bernard Werber sait aussi s'attacher son lecteur, en lui promettant une suite à l'aventure de nos mini-héroïnes.

Une originalité par rapport aux romans précédents les nombreuses maximes proposées tout au long du récit sont écrites sur des tee-shirts! :

«Pour savoir lequel est l'expert, prenez celui qui prévoit que le travail sera le plus long et coûtera le plus cher»

«la seule science parfaite est la sagesse rétrospective»

«Si ça coince, forcez. Si ça casse, ça devait probablement être réparé, de toute façon»

Enfin la traditionnelle énigme, dont la réponse ne sera donnée que dans le deuxième tome de la trilogie....

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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critiques presse (2)
LaPresse
15 avril 2013
À la lecture de cet énorme livre se déroulant «dix ans après l'instant où vous ouvrirez ce roman», où les géants et les pygmées ne sont pas ce qu'on croit et où on renoue avec la famille Wells et ses découvertes sur les fourmis, difficile de ne pas tracer un lien entre cet ouvrage futuriste et... les fables de La Fontaine!
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
15 novembre 2012
Un livre étonnant […] construit comme un thriller. Et qui replace son auteur au rang qui lui revient.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Vous vous comportez en parasites. Comme des puces sur un chien. Et vous êtes trop nombreux. Un chien ne peut supporter autant de parasites. Sinon il se gratte. Arrêtez de proliférer. Il faut que vous limitiez vos naissances. 8 milliards c’est trop. Ne faites que les enfants que vous êtes capables d’aimer et d’éduquer. Cela devrait réduire énormément la surpopulation humaine.
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Si c'est vert et que ça remue, c'est de la biologie.
Si çà pue, c'est de la chimie.
Si çà ne fonctionne pas, c'est de la physique.

S'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, dites que c'est évident.

La théorie c'est quand çà ne marche pas, mais que l'on sait pourquoi.
La pratique, c'est quand ça marche, mais qu'on ne sait pas pourquoi.
Quand la théorie rejoint la pratique, ça ne marche pas et on ne sait pas pourquoi.
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En tant que fan multi-récidiviste de Bernard Werber, je dois dire qu'une fois de plus mon imagination et mon besoin d'être surprise n'ont pas été déçus ! Lectrice assidue depuis "Les fourmis", impatiente à chaque sortie du nouveau "bébé", je suis conquise !!
J'ai été sonnée par "le Miroir de Cassandre" qui m'a puissamment fait battre le coeur, emportée par l'hilarité dans 'le rire du Cyclope", avide de découvrir toujours plus dans "le cycle des dieux", émerveillée par les "Thanatonautes" et ainsi de suite !! A chaque lecture, je me sens tenaillée par un sentiment de renouveau, je voyage dans un monde parallèle et je suis bouleversée, avec, à chaque fois le même questionnement : Cet homme est-il donc complètement dingue pour faire de ses héros de minuscules fourmis ou des clochards dans une décharge puante, ou de son intrigue une blague mortelle ? Je suis une Werberolique sans aucune envie de cure de désintox !! J'attends donc le prochain... avec toujours autant d'impatience comme une enfant attend le Père-Noel !
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Les six du centre INRA restent impassibles dans leur rôle de divinités vivantes.
David a envie de rire mais il sait que la religion est incompatible avec l'humour. Nucx'ia qui connaît son compagnon, perçoit qu'il se retient de pouffer. Elles lui écrase le pied pour le forcer à garder l'air emprunté qui sied à une divinité présente à son propre culte.
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Un groupe d’infirmiers en blouse blanche discutent de leurs clients les plus « gratinés ». L’un d’eux raconte qu’il a lu un livre sur les « Darwin Awards », le prix qui récompense ces humains morts d’une manière tellement stupide qu’ils prouvent que l’homme n’évolue pas vers l’intelligence mais vers la bêtise.
David perçoit des bribes de conversation.
– … Et celle du type qui a ouvert une lettre piégée qu’il avait lui-même envoyée et qui lui avait été retournée parce qu’il n’y avait pas suffisamment de timbres !
– Et le Brésilien qui a essayé de battre le record du plus long vol accroché à des ballons de baudruche. Harnaché de mille ballons gonflés à l’hélium, il a été emporté par le vent. Son corps a été retrouvé trois mois après son décollage.
Ils éclatent de rire.
– Et celle du type qui était en barque sur un lac, qui a été aspiré par un Canadair et recraché sur une forêt en flammes !
– Et le type qui jouait à la roulette russe avec un… automatique !
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Videos de Bernard Werber (157) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Werber
Une équipe indienne a vu pour la première fois des éléphants enterrer leur mort. Une étude publiée récemment dans Le Journal of Threatened Taxa rapporte le travail de chercheurs qui ont suivi pendant un an des rassemblements d'éléphants. Ils ont pu ainsi assister à quatre cérémonies funéraires dans la région du Bengale. C'est le sujet de la nouvelle chronique de Bernard Werber.
Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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