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Critique de lirado


Auteur inconnue en France, Jacqueline West est déjà bien appréciée outre-manche et on le comprend assez aisément lorsque l'on s'embarque dans ce premier livre de la Maison des secrets. Cette nouvelle série pour les jeunes ados met en scène Olive, 11 ans, une petite fille aventureuse et qui malgré ses peurs, n'hésite pas à aller dans les griffes du loup pour sauver les autres. Un grand coeur, un peu d'espièglerie, de la malice et surtout une grande curiosité, voici les atouts dont se pare la jeune fille, à la lisière entre l'enfance et l'adolescence.
Dans Les Lunettes magiques, premier tome de la série La Maison des secrets, le lecteur part à la découverte d'une demeure - Lindon Street - qui semble en effet posséder un grand nombre de secrets autour de son passé, de son histoire. Les lieux sont sombres, la maison immense, les tableaux étranges et inquiétants,...autant d'éléments qui en laisseraient plus d'un frémir de peur.
Au sein de cette maison, Olive fait la connaissance de trois chats, centenaires et anciens serviteurs de la famille qui résidaient depuis plusieurs générations dans les lieux, et également doués de la faculté de parler. Ils aideront Olive au fur et à mesure de l'histoire qui se tisse peu à peu.
D'ailleurs, l'histoire dont il est question, c'est bien plus que la traversée d'une petite fille dans des tableaux, c'est la découverte de gens qui vivaient avant dans le monde réel et qui ont été emprisonnés dans ces toiles lorsqu'ils devenaient trop dangereux pour l'existence des propriétaires de Lindon Street, sorciers de leur état... Olive se met donc en tête de percer l'histoire de tout cela, ce qui va mettre sa vie en péril et lui fera vivre des aventures riches en rebondissements.
Les Lunettes magiques entame de façon très réussie la série La Maison des secrets avec un style humoristique et limpide, ponctué d'illustrations de Poly Bernatene, pour le plus grand plaisir des lecteurs. Jacqueline West est déjà comparée à Roald Dahl, ce qui n'est pas peu dire, mais d'une certaine façon, on peut affirmer que c'est vrai, il y a du Roald Dahl dans l'histoire et l'écriture de Jacqueline West.
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