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Vrai bonheur de lecture passé avec Dortmunder et ses acolytes braqueurs, sympathiques branquignoles de la scoumoune, entourés d'un flic irascible et de personnages drôlissimes, cynisme et humour réjouissants, le grand et regretté Donald Westlake nous régale, et en ces moments difficiles et confinés nous offre quelques de répit. Excellent !
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Ce livre est le deuxième de la série sur Dortmunder, un voleur plus ou moins paumé, entouré de comparses encore moins fûtés. L'auteur réussit à bien mélanger intrigue cocasse, dialogues ironiques et réparties cinglantes. Les péripéties de cette bande de marginaux me font régulièrement sourire tellement on va de surprises en déconfitures, d'idées loufoques en coup de chance incroyables. Si l'humour de Westlake est particulier, il sait également nous rendre sympathique ce groupe de criminels à la petite semaine, toujours à la recherche du “gros coup”, mais souvent renvoyé à leurs incapacités. Mais ce sont les forces de l'ordre qui finalement sont les plus ridicules, un suave beaume sur les plaies de nos malfrats de petite envergure. En somme une lecture amusante, sans prétention, qui donne le goût de lire d'autres manigances de ces desperados du dimanche.
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« Assis dans le break volé, à côté de Kelp qui l'entrainait avec optimisme dans sa chasse aux chimères, Dortmunder avait l'impression de vivre là toute l'histoire de sa vie. Sa chance n'était jamais totale, ni complètement absente. Elle oscillait toujours autour d'un savant équilibre qui faisait que veine et déveine se neutralisaient systématiquement ».

On ne peut mieux dire à propos de Dortmunder. Toujours assez fort et chanceux pour réussir ses coups, y compris lorsqu'il est pourtant plus que réticent à les monter – c'est-à-dire quasiment à chaque fois – il n'a jamais assez de chance pour pouvoir profiter paisiblement du fruit de son labeur. Et on se doute bien que ce deuxième épisode de la série ne dérogera pas à cette règle bien établie depuis le premier volume des aventures de Dortmunder qui l'a vu réussir à plusieurs reprise à réaliser un braquage exemplaire avant de devoir recommencer à cause d'un grain de sable venu se loger dans ses plans pourtant bien huilés.
Ici, donc, Dortmunder et ses comparses habituels décident non pas de braquer une banque mais bien de voler une banque. En entier. Tout le bâtiment puisque, les locaux habituels étant en travaux, l'établissement a été transféré dans un mobil-home. Mauvais présage, c'est un neveu de Kelp qui amène le coup. Un neveu ex-agent du FBI renvoyé pour avoir voulu instaurer une poignée de main secrète entre les agents.

Comme dans le précédent épisode des aventures de Dortmunder, Westlake prend explicitement pour modèle Parker (les références au héros de Richard Stark continuent de parsemer le roman) afin de mieux le détourner de façon burlesque. Comme chez le braqueur froid et sans pitié, l'amateur qui amène le coup représente une menace. La différence étant que, pour Dortmunder, le nouveau venu n'est pas la seule épine à se planter dans son pied, sa malchance légendaire se chargeant d'aggraver considérablement les choses.
Certes, le lecteur voit arriver les problèmes longtemps à l'avance et n'est pas surpris lorsqu'ils s'abattent sur l'équipe de braqueurs. Mais là n'est pas l'essentiel. On sait que cela se passera. Ce que l'on ne sait pas – et c'est là que Westlake joue de son talent pour nous prendre par surprise – c'est quand cela se passera et, surtout, quelle solution loufoque trouveront Dortmunder et son équipe pour s'en tirer malgré tout.
Millimétré, ne laissant aucune place aux digressions inutiles, Comment voler une banque apparaît incontestablement comme l'un des meilleurs romans de la série. Westlake s'en donne à coeur joie et son plaisir se révèle d'autant plus communicatif que la nouvelle traduction proposée par Rivages lui rend amplement justice.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ceci est la nouvelle édition avec nouvelle traduction conforme de ce que la Série Noire avait publiée sous le titre "Le paquet". Avouez que le nouveau titre est plus intriguant que l'ancien !

On pourrait croire, de prime abord, que nos vieux amis de la bande de John Dortmunder vont nous expliquer comment cambrioler une banque de nuit ou comment la braquer, de jour…

Il n'est en rien ! Ici, on va bel et bien se carapater avec l'intégralité de la banque ! Oui les amis, on prend tout…

Avant, il y avait une banque, après le passage de Dortmunder et de ses gars, il n'y a plus rien !

Le personnage de Dortmunder, pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, est celui d'un braqueur, d'un cambrioleur à qui il arrive des tas de bricoles qui font toujours mal tourner ses coups. Heureusement qu'il ne manque pas d'idées pour essayer d'arranger ce qui part en couilles…

Lui et sa bande ont toujours des idées originales pour leurs braquages mais font souvent preuve de malchance, comme ce sera le cas ici et avant le final, on n'est jamais sûr si nos lascars pourront profiter des fruits de leur labeur… de leur audacieux vol.

Lire Dortmunder, c'est être assuré de passer un bon moment avec une équipe de voleurs qui ont tout de bras cassés mais qui ont une imagination débordante et un sens de l'improvisation au top.

Porté par des personnages qui sont sympathiques, amusants, bourrés d'humour et de réparties en tout genre, voilà un roman qui met de bonne humeur dès les premières lignes, même si on a de l'empathie pour ce pauvre John Dortmunder qui est obligé de vendre des encyclopédies pour survivre…

Bon, il arnaque les gens qui ne recevront jamais rien, mais malgré tout, il est tombé bien bas, notre voleur de haut-vol qui jamais ne fait couler le sang.

Le récit de Westlake est réalisé au millimètre, on ne perd pas de temps en discussions inutiles car même quand ses personnages ont l'air de parler de la pluie et du beau temps, c'est toujours intéressant et ne fait qu'augmenter notre empathie pour ces escrocs flamboyant dans leur malchance.

Lire un récit de John Dortmunder, c'est l'assurance de passer un bon moment de détente, d'assister à des plans de fous pour partir avec une banque en entier, de voir les flics tourner en rond et nos amis aller de malchance en malchance tout en se demandant comment ils vont s'en tirer, cette fois-ci. Là, c'est toujours une surprise.

PS : Si vous préférez les voleurs plus violents et moins malchanceux, alors il faut vous diriger vers Parker, l'autre brigand de Westlake, qu'il publia sous le pseudo de Richard Stark.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est exactement ce dont j'avais besoin. Un livre qui se lit en un aller-retour de train, pas trop complexe pour éviter de se faire distraire par les conversations du wagon et assez intense pour ne pas avoir envie de se lever pendant le trajet. On suit Dortmunder et sa clique de professionnels malchanceux, prêts à faire un nouveau coup. Il ne s'agit pas de voler la banque, mais de voler UNE banque.
C'est rapide, efficace, simple et burlesque à la fois.
RDV au prochain trajet en train Westlake.
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Un petit bijou d'humour de la part de Donald Westlake que je percevais comme beaucoup plus noir, peut-être à tort. En tout cas, j'ai passé un excellent moment avec cette bande de Pieds Nickelés totalement impayables. Chaudement recommandé pour les longues soirées d'hiver !
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Comment voler une banque est le deuxième opus de la série Dortmunder, cet escroc à la petite semaine dont l'imagination n'a d'égale que la malchance (et les mauvais complices). Après un premier coup qui, on l'imagine, a tourné au fiasco, ce bon vieux John en est réduit à arnaquer des bourgeoises en leur vendant des abonnements bidons. Il lui faut un gros coup et vite. Celui-ci lui est amené sur un plateau par le neveu d'un ami, jeune blanc-bec tout juste remercié par le FBI .. Tout un programme. Et c'est là que le titre français est particulièrement bien choisi, puisque ledit gros coup consiste à voler une banque. Oui oui, une banque. Pas son contenu, non, ça, ça ce serait trop commun pour Dortmund' et sa bande. Une banque le bâtiment ! Bon c'est une banque provisoire dans un préfabriqué mais quand même ! L'entreprise est audacieuse. Entouré de sa bande habituelle, dont un chauffeur de taxi obsédé par les itinéraires et sa grande-gueule de mère, deux personnages jouissifs, ils élaborent un plan. Mais il faut avant cela recruter un champion des coffres-forts en la personne d'un Black Panther ... Bref, c'est un polar complétement déjanté qui se met en place et on ne lâche pas le bouquin jusqu'à la fin. Je continuerais à lire les aventures de cette équipe de bras cassés qui me régalent chaque été.
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J'ouvre un Westlake comme un gourmand ouvre le placard aux chocolats : avec un brin de culpabilité et l'anticipation d'un plaisir promis.

Pourquoi la culpabilité me direz-vous?
Pas de honte à le lire, surtout pas. Donald Westlake a peut-être été considéré comme un auteur de seconde zone, il n'en reste pas moins extrêmement talentueux.

Parce que je suis une mordue de Westlake, j'entends ma conscience sous forme de petit ange s'écrier "Encore?!" lorsque je tends la main vers un nouveau tome, eh oui, c'est irrésistible, je suis une mordue de l'humour Dortmunderien, et je n'ose pas penser, pas même une seconde, au jour où j'achèverai la lecture du dernier roman inconnu.

Par bonheur, le regretté Donald a généreusement pourvu les rayons de nos librairies ...
Voilà, alors je n'ai pas encore commencé cette lecture et je lui attribue déjà les 5 étoiles de la perfection.
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Histoire d'une bande de branquignols braquant une banque d'une manière plus qu'originale et innovante. Des passages hilarants à éclater de rire. Bon polar qui délasse.
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Et dire que John Dortmunder en est réduit à faire du porte-à-porte pour vendre des encyclopédies (ou plus exactement faire semblant de les vendre) ! du gagne-petit pour un cambrioleur habitué aux gros coups. Heureusement, Victor, ancien agent du FBI et neveu d'Andy Kelp a eu une idée géniale : un vol de banque
Mais une drôle de banque, une drôle de braquage car il s'agit ici de s'emparer à la fois du contenu et du contenant ! Et oui on escamote et on file avec la banque, pourquoi s'embêter
Voici une des plus mythiques aventures de Dortmunder et de sa bande.
Cette variation désopilante sur le thème classique du casse de banque est tout simplement un régal. Outre l'habituelle succession de péripéties loufoques, le roman est émaillé de gags secondaires, d'apartés ironiques et de merveilleux dialogues de sourds qui sont la marque de ce très grand maître de l'humour qu'est Donald Westlake.
Rivages a bien fait de poursuivre la réédition des oeuvres de Donald E. Westlake dans des traductions entièrement révisées et complétées.

Lien : https://collectifpolar.com/
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