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Série Parker (Richard Stark) tome 8 sur 24
EAN : 9782070480746
192 pages
Gallimard (01/10/1966)
4.09/5   11 notes
Résumé :
Parker le Casseur, l'efficace, le précis, le froid Parker est de retour !
Cette fois, il sagit de braquer le Casino installé sur une île par un Allemand qui travaille en solo.
Du gâteau, a priori !
Oui, mais il faut compter avec les mouchards,-les maladroits, le hasard.
Sans oublier les flics fédéraux, qui ont la mauvaise habitude de se mêler de ce qui ne les regarde pas.

Source : Gallimard
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Sous pression" m'a fait penser au film "Ocean Eleven" : un casino, du fric, un braquage, des casseurs sympas,...

Mais rien à voir ! Parker, contrairement à Georges Clooney, est un casseur taciturne qui a besoin d'argent et pour remplir ses poches (pas une vengeance).

Sur ce constat, il accepte le deal avec l'Organisation (criminelle) de Karns : braquer le casino de l'île Cocagne et raser tout ! Ça fera les pieds au proprio, un certain "Baron", qui n'a pas voulu "reverser" une partie de ses bénéfices à l'Organisation. Au racket, Baron dit "non" et ça fait chier Karns.

Parker, héros récurent de Richard Stark (Donald Westlake, en fait), m'a fait penser à Sherlock Holmes parce que notre homme est capable de déduction : remarquant que le marin qui doit piloter leur bateau a une couleur de peau qui tiendrait du cachet d'aspirine trempé dans du fromage blanc, il déduit qu'il est sorti de prison depuis peu... Ben oui, un marin, c'est bronzé, tanné, boucané ! Pas blanc.

Ce ne fut pas la seule fois qu'il se livre à des déductions. Parker est rusé et ne laisse rien au hasard.

Homme peu causant, il réfléchit, planifie le plan de bataille et rien ne peu faire foirer l'affaire. Mais moi, je sais que ce qui foire en premier dans un plan de bataille, c'est le plan de bataille lui-même !

Tiens, deux fédéraux qui arrivent suite à un mouchardage... avec une proposition, eux aussi !

Faites vos jeux, rien ne va plus ! Et ça commence à partir en cou.... en vrille.

Un roman sympa, sans temps mort, agréable à lire, mais qui, aurait eu plus de cachet avec cinquante pages de plus pour étoffer certaines choses (sauf si, une fois de plus à la traduction, Gallimard a fait sauter des pages pour ne pas dépasser les 185 pages).

On remarque bien que la collection Série Noire a commencé à la fin de la Seconde guerre (1945 pour les trois premiers) parce que comme dans "L'étouffe serviette", on a un Fritz dans le coin. Nous avons beau être en 1966, à cette époque, les Casques à Pointes *version SS* qui ont filé après la guerre sont un peu partout.

Le style de Stark/Westlake est facile à lire, les bandits plus sympas que les flics, il y a de l'humour et on passe un bon moment de lecture.

Ils ont beau dire, chez Gallimard que : "les volumes de la "Série noire" ne peuvent pas être mis entre toutes les mains" et que "L'amateur d'énigmes à la Sherlock Holmes n'y trouvera pas souvent son compte" (moi, j'y ai trouvé le mien) ou que "L'esprit en est rarement conformiste parce qu'on y voit des policiers plus corrompus que les malfaiteurs qu'ils poursuivent, que le détective sympathique ne résout pas toujours le mystère, que parfois il n'y a pas de mystère et quelquefois même, pas de détective du tout"...

Et bien, malgré tout, il reste de l'action, de l'angoisse, de la violence, du tabassage en règle, des cadavres, et toussa toussa ! J'adore !

Lecteurs, il vous faut découvrir les petits chefs-d'oeuvre oubliés de la Collection Série Noire, en vente dans toutes les bonnes bouquineries ou les vides grenier.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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On retrouve donc Parker au Texas, à Galveston, où il enchaîne son deuxième coup en moins de deux mois (pour le premier, on se réfèrera donc au Septième homme, la semaine prochaine). S'il est sous pression, comme l'indique le titre français, c'est qu'il est sorti affaibli de l'aventure relatée dans Rien dans le coffre : l'identité sous laquelle il se cachait et qu'il avait utilisé pour ouvir des comptes ayant été dévoilée, il a dû se remettre rapidement au travail pour se refaire. Contacté par Karns, le nouveau boss de l'Organisation qu'il a contribué à porter au pouvoir (cf La clique), Parker doit attaquer un casino sur une île isolée du golfe du Mexique. Très vite, les ennuis vont s'accumuler : arrivée dans le jeu d'agents fédéraux, mauvaise organisation, trahison… de quoi occuper le casseur et ses deux complices, Grofield et Salsa, déjà rencontrés dans En coupe réglée.

Dans ce roman de la série, si l'organisation du casse prend un certain temps, à savoir plus de la moitié du volume, Stark se concentre avant tout sur la mise en place des personnages qui vont, à un niveau ou un autre, jouer le rôle de grains de sable dans l'engrenage. La préparation elle-même reste ici en arrière-plan et est finalement peu développée. En fin de compte, comme cela arrive parfois chez Richard Stark la partie la plus intéressante concerne l'après-casse, lorsque Parker va tenter de malgré tout rafler la mise.
Surtout, Sous pression permet à l'auteur de développer et de donner encore plus de chair au personnage de Grofield, l'acteur cabotin dont on peine toujours à savoir s'il est vraiment doué ou si, simplement, il pense juste l'être. Un personnage effectivement intéressant qui va avoir droit à une courte série de quatre volumes dont le premier, La demoiselle, est la suite directe de Sous pression. Sans doute est-ce là finalement le plus grand intérêt de ce roman un peu mou qui peine à démarrer et s'achève un peu trop vite.
Un livre juste moyen, donc, mais utile à la compréhension des séries imbriquées des aventures de Parker et Grofield.

Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Non, n'allez pas vous habiller, dit-il.
Elle fronça encore les sourcils [...].
- Qu'est-ce que vous disiez ?
- Que vous êtes très excitante. La robe de chambre, le pyjama, c'est follement excitant. La robe de chambre ouverte, sans rien dessous, ce serait excitant, mais d'une manière conventionnelle, vous voyez ce que je veux dire ? Mais le pyjama bleu qui souligne discrètement la poitrine, le renflement des hanches, ça ajoute une nouvelle dimension.
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- Les putains, c'est pour les gens qui ne peuvent pas faire autrement.
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- Combien de whisky vous faut-il ?
- Tout ce que ma tasse voudra bien contenir, mon chou. Merci beaucoup.
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Il y en avait quatre (de suiveurs). Grofield leur avait distribué des surnoms. Le type à l'air doux, en complet bleu-gris et lunettes à monture d'acier, c'était m'sieur Mimi. Le rouquin maigre qui portait des taches de rousseurs et la cravate de travers, c'était Sherlock. [...]
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Il (Parker) se sentait toujours mal à l'aise en compagnie des buveurs. Impossible de deviner ce qui va leur passer par la tête. Impossible de leur faire confiance.
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