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EAN : 9782234081901
144 pages
Stock (04/01/2017)
3.73/5   48 notes
Résumé :
Pour le rendez-vous elle avait colorié sa bouche de coquelicot en tube, poudré ses pommettes, la totale. Elle apprendra que son rouge avait bavé sur ses incisives, ravageant son sourire un brin carnassier. Bartolomeo avait trouvé Sali jolie quoiqu’un peu ridicule, elle avait quelque chose d’une tasse de porcelaine mal rangée, au bord de la chute, en détresse. »

Sali, Bartolomeo. Un amour qui dure depuis trente ans. Mais un grain de sable enraye tout :... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman court mais dense, riche en sentiments et en émotions, dans lequel on s'interroge sur ce que l'on doit à l'être aimé et sur les règles que l'on est prêt à transgresser pour coller à ses voeux ou à l'essence de son être.
Sali et Lo Meo se sont aimés passionnément pendant 30 ans, ont eu deux enfants, Maïa et Gabin devenus adultes et continué à vivre dans cette région des Pyrénées qui fait partie d'eux comme le sel fait partie de la mer. A présent, Sali contemple la carcasse inerte de Lo Meo, terrassé par un AVC qui l'a transformé en légume. Des heures et des jours de veille où le passé hante sa mémoire et où le deuil du futur fait peu à peu son chemin. Lo Meo était une force de la nature dont la vie ne s'envisageait qu'au contact des arbres, des montagnes, des lacs et des pierres, dans cette belle région où il entretenait avec passion et enthousiasme les chemins de randonnée. Comment cet être si vivant peut-il supporter cet enfermement dans un corps devenu un fardeau ? Comment savoir ce qu'il pense alors qu'il ne peut rien exprimer ? Seule Sali a les réponses, issues de ces trente années de proximité et d'amour. Seule Sali peut trouver la force d'agir, au risque de laisser ses enfants à l'écart et de demeurer incomprise.
Cette histoire, pas très originale mais qui touche à l'universel est servie par une belle écriture dans laquelle elle puise force et délicatesse. Une jolie découverte.
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Une image, un diagnostic ainsi qu'une question vont sans doute hanter le lecteur au moment de refermer ce livre poignant. Il y a d'abord ce décor, un lit médicalisé installé dans la pièce à vivre – la si mal nommée – d'un petit pavillon. Un homme immobile l'occupe, surveillé par une femme qui n'a plus d'âge.
Le diagnostic est sans appel, il tient en trois lettres : AVC. « Que s'était-il passé ? Une grenade avait pété dans la tête de Lo Meo. À qui la faute, voilà le plus dur. Ils avaient dit qu'à ce stade même une rognure d'ongle aurait suffi, ses vaisseaux étaient devenus si petits, un rien pouvait faire barrage. Faire barrage. Couper la circulation. Route barrée, vies au caniveau. Un accident vasculaire cérébral comme un embouteillage en pleine campagne, l'horizon mangé par le dos rond des bagnoles. »
Pour l'épouse et pour ses enfants commence alors l'une des pires épreuves d'une vie, résumée dans cette phrase cinglante « il est une chose plus pénible encore que d'apprendre la mort d'un être aimé, c'est de l'attendre ».
Avec Sali, qui a choisi de veiller son mari jusqu'à l'épuisement, on se demande alors comment on réagirait dans une telle situation, tout en espérant ne jamais avoir à être confronté à ce drame. « Elle commença à violenter ses méninges à la recherche de son rôle dans l'histoire, la fin de leur histoire ; sa place n'était pas à côté, les bras chancelants et le cerveau pilonné, elle était avec. »
Pour un premier roman, Marine Westphal fait preuve d'une belle maîtrise dans la construction de cette histoire et surtout d'une écriture sèche, sans fioritures, sans pathos. de la sensibilité sans sensiblerie en quelque sorte. Mais un sens de la formule choc, d'où cette incroyable force qui se dégage de ce court roman que l'on prend comme un coup de poing et qui fait mal, nous laisse exsangues.
Mais Sali ne jette pas l'éponge et décide de remonter sur le ring, « car elle avait un but, un incroyable objectif qui mobilisait toutes ses pensées et ses forces ; ne pas le laisser crever là, lui qui aimait tant l'impolitesse du vent et les grands espaces. » Même si elle doit faire fi des conventions, se heurter à ses enfants qui ne comprennent pas cette initiative, « elle avait encore le droit d'essayer de faire ça pour lui : sauver sa mort, puisqu'elle ne pouvait sauver sa vie. »
Après trente-six ans de vie commune et d'un bel amour qui ne peut s'éteindre sans un dernier geste, nous voilà entraînés dans un ultime voyage, une dernière randonnée… inoubliable.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Il est des livres comme ça, qui s'imposent totalement à vous.

J'avais lu une excellente chronique qui avait attisé mes convoitises sur ce premier roman de Marine WESTPHAL, celle de L'ivresse littéraire. Et puis il y a eu la Masse Critique de Babelio !

Je vous dis quelques mots de ce roman :

Bartolomeo, dit Lo Meo, a 58 ans. Il est victime d'un accident vasculaire cérébral. C'est lui qui occupe désormais le lit médicalisé installé dans le salon. Sali, sa femme, veille sur lui, nuit et jour. Elle se fait assister d'une infirmière pour la toilette quotidienne, la toilette de Lo Meo. La sienne, elle l'oublie. Cette femme, mariée depuis 36 ans, s'oublie. Elle n'a qu'un seul but, accompagner son mari jusque dans les derniers instants. Non, en fait, elle en a un autre, lumineux, mais c'est une toute autre histoire.

Cette situation, n'importe qui peut la vivre, aujourd'hui, demain. Un AVC a cette caractéristique d'être brutal, imprévisible, et de réduire parfois à néant les facultés encore disponibles l'instant d'avant. En une minute, que dis-je, en une seconde, le caillot de sang bouche une artère et c'est fini, ou presque. Certains comme Lo Meo sont maintenus en vie, coûte que coûte. Avec ce roman, Marine WESTPHAL, infirmière, donne à voir les conséquences d'un AVC sur toute une famille, l'épouse, et les enfants aussi.

Marine WESTPHAL évoque la mort bien sûr, mais pas n'importe laquelle, celle prévisible qui tarde à venir.

"Car il est une chose plus pénible encore que d'apprendre la mort d'un être aimé, c'est de l'attendre." P. 51

J'ai été profondément touchée par le chaos mis dans cette maison, un peu comme si la mort dévastait tout sur son chemin, réorganisait physiquement cette intimité en déplaçant le mobilier et laissant apparaître les plus grandes fragilités à qui pénètre dans cet antre familial. Il y a une affaire de territoire et d'appropriation jusqu'à en dévoyer les usages ordinaires.

Le sujet est grave, le contexte glauque, la famille en perte de repères, oui, mais il y a aussi ce projet fou d'une femme "téméraire", et là, rien ne saurait l'arrêter :

"Car elle avait un but, un incroyable objectif qui mobilisait toutes ses pensées et des forces : ne pas le laisser crever là, lui qui aimait tant l'impolitesse du vent et les grands espaces." P. 73

Et puis, il y a aussi l'éloge de la contemplation, cette posture qui nécessite du temps pour s'imprégner de ce qui nous entoure, source de plaisir. Nous vivons dans un monde où tout va vite, les messages électroniques suscitent l'urgence y compris pour de banales affaires. Et là, il y a un arrêt sur image, une pause !

"L'immobilité est perçue comme une perte de temps, ceux qui se pressent ont peur et ratent tout de la beauté du monde. Sous nos yeux, en permanence des chefs-d'oeuvre animés, des ballets de feuilles mortes, rouquines sylphides, des nuages qui se déploient en éventail." P. 89

Le corps occupe une dimension toute particulière dans ce roman de Marine WESTPHAL. J'ai été particulièrement sensible au passage relatif à son apaisement, au lâcher prise, au moment de répit enfin accordé, comme un soulagement, une accalmie, le calme après la tornade :

"Le sommeil, l'abandon total, est venu cette nuit, il a répondu à l'appel de la maison des Gravielle et retrouvé le chemin. Il s'est emparé de Sali, sans prévenir, comme d'un sac de jouets préférés. Ils ont déambulé un moment ensemble, ça faisait longtemps, elle en avait oublié la tiédeur de son souffle et son ventre tout mou. Au lever du jour, il l'a flanquée sur le matelas et elle a atterri comme ça, il n'a pas eu le temps de la remettre en place : les bras ouverts, un corps déplié qui se découvre, un coeur qui s'étire." P. 135/136.

Ce roman est pour moi une lecture coup de poing. J'ai toujours du mal à parler de coup de coeur quand je sors sonnée d'une lecture. J'ai pris un uppercut qui m'a laissée chaos. La respiration coupée ne m'a pas permis de m'émouvoir, dans quelques jours peut-être, ou bien quelques semaines, ou encore quelques mois... Cette lecture nécessite de maturer. Je sais déjà qu'elle ne va pas manquer de me hanter !

La plume de Marine WESTPHAL, vous l'aurez compris, est sans concession. Les phrases sont courtes, cinglantes, les mots sont acérés, tranchants. Cette jeune écrivaine a du talent, c'est certain.
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J'ai reçu une claque avec ce livre.
Sali et Bartoloméo dit Lo Meo, un couple qui a su garder et faire grandir leur amour. Ils se tiennent par la main depuis trente années. Pourtant l'irréparable arrive par le biais d'un AVC de Lo Méo lors d'une randonnée dans les Pyrénées avec son ami, son poto.
Bien sûr, comme disent les médecins, il est vivant, mais le verdict tombe, dommages irréversibles, débrouillez-vous avec cela. On le ramène chez lui, se retrouve dans un lit médicalisé qui encombre le salon. LUI, le vivant, le roc, le socle, le chêne, le voici devenu légume, poireau flétri par le gel.
« Un lit au centre du salon, un matelas aux bourrelets tendus d'air, un homme en pyjama au mois d'août, allongé. Est-ce qu'il dort, je l'ignore. Sali veille. »
Sali est là, passe ses journées à ses côtés, assise dans le fauteuil, témoin de tant de bonheur, se refusant toute autre activité, même se laver les cheveux. Elle y vit, y campe.
« le corps d'une femme disparait dans un volumineux fauteuil aux gros boudins de bras, baptisé Goliath. le genre confortable et crevé d'avoir trop servi. »
Suite à une phrase d'Olga, l'infirmière à domicile, un jour l'idée germe dans l'esprit de Sali, d'emmener une dernière fois Lo Meo à son « jardin », qu'il s'éteigne sur son tapis de mousse la face vers le paysage qu'il admire tant et où ils aimaient aller.
« Car elle avait un but, un incroyable objectif qui mobilisait toutes ses pensées et des forces : ne pas le laisser crever là, lui qui aimait tant l'impolitesse du vent et les grands espaces »
« L'endroit était si pur que les astres semblaient se pencher sur la Terre et sur ses colonisateurs bornés, l'altitude rendais les étoiles grosses comme des galets, presque palpables. Allongés sur la mousse, une nuit d'été, Sali et Lo Meo s'étaient amusés à les collectionner entre le pouce et l'index réunis en pincette, bras tendus, bouches béantes, émerveillés devant l'espace infini. Puis ils avaient entrelacé leurs dix doigts ».
« Sali voulait juste le porter là-bas, lui offrir ce voyage ».
Ainsi, elle est devenue la Téméraire, celle qui se cachant de tout le monde a porté, au sens littéral du mot, Lo Meo vers leur jardin, son jardin. C'était leur moment, le dernier, l'ultime, à tous les deux. Une fois les yeux de son mari fermés définitivement, elle prévient ses enfants.
Maïa, habite loin de chez ses parents, depuis l'annonce de l'AVC, elle se soûle la nuit et emmène des mecs chez elle, juste pour se sentir vivante et retarder l'apparition de la bête, de la mort. Quant à Gabin, resté proche, il est là, se tient pas trop loin de sa mère, passe tous les jours.
Marie Westphal a mis des mots, des phrases sur mes peurs, sur MA peur, sur mon cauchemar ; voir mon mari partir avant moi, victime légumière d'un AVC. Avec ses mots, ses phrases, son écriture lumineuse, précise, ses descriptions poétiques sur la nature, elle a trouvé les mots justes, les phrases intenses pour parler de la fin de vie. Nonobstant l'émotion qui m'a submergée, j'ai aimé la façon dont l'auteure s'est emparée du sujet. C'est un premier roman maîtrisé et abouti.
Merci Marie Westphal.
Ce livre fait partie des 68 Premières fois et c'est un coup de coeur, même un coup dans l'estomac.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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« Car il est une chose plus pénible encore que d'apprendre la mort d'un être aimé, c'est de l'attendre.»
Téméraire…Au-delà de l'héroïne incroyable, c'est certainement ce premier roman qui est à qualifier ainsi, et donc le talent et le courage de son auteure. Car il faut de l'audace, une grande honnêteté intellectuelle, une pleine conscience de la réalité cruelle, pour écrire avec tant d'acuité, de franchise et d'humanité tout ce que nous passons notre temps à fuir ou à nier : la maladie et la fin de vie.
Ce livre est un roman. Il n'est ni un essai, ni un brûlot, ni un réquisitoire. C'est une belle histoire d'amour et de famille : l'histoire d'une rencontre, d'un amour naissant qui bâtit une existence à deux puis à quatre jusqu'au drame, cette « grenade », cette mini-poussière qui grippe le système et qui en quelques secondes à peine explose tout sur son passage.
« Impossible de visualiser trente-six ans de vie commune s'écrouler ainsi, sans bruit. Même une simple tour de Kapla a droit à plus de fracas ».
Marine Westphal percute le lecteur avec ses mots ; elle nous décrit, à grands renforts d'images, les corps et les émotions et les inscrit dans une volonté, une décision, un voyage ordonné par l'amour d'une femme. le corps paralysé et inerte de Bartoloméo ; le corps harassé, éreinté mais à la puissance inespérée puisée à la source de l'essentiel de Sali ; le corps enragé de douleur de Maïa qui se donne pour apaiser ses tensions hurlantes ; et le corps jeune, triste, tanguant de Gabin. En quelques lignes, les personnages s'incarnent et nous suivons chacun dans ses défenses pour « faire avec » ou ne surtout pas s'accommoder de l'inacceptable qui suspend leurs vies. Les métaphores sont ahurissantes de justesse : quand le poétique, le fleuri, la gouaille, l'imaginaire nourrissent la plume littéraire pour dire, simplement dire, dans sa vérité nue et crue, ce qu'est l'affront de la maladie, l'impuissance devant l'inertie d'un inanimé, la langueur angoissante d'une séparation inévitable, l'effondrement d'un présent, le deuil.
La téméraire cogne et fait du bien. le rythme est vif ; le récit n'est pas alourdi d'un pathos qui aurait pu être facile au regard de son sujet. Ce n'est pas sombre, c'est un réel. Et dans ce réel en roman, l'auteure nous offre l'intelligence et l'humilité d'une femme qui trouve la force magistrale d'écouter l'imperceptible cohérence des sentiments au milieu d'un chaos dévastateur et sans issue, ou plus exactement avec la contrainte d'une seule issue, et ainsi d'agir l'évidence qui s'impose : la beauté d'un coeur humain. Ce roman est téméraire, fort, nous rappelle notre condition commune et que, dans ce manège incessant, nous sommes capables de lumineux, d'actes engagés infimes et précieux, indispensables.
« Sali s'accroche, parce que, malgré tout, sa vie ne s'achève pas ici, et elle pense que c'est peut-être la cruauté du grand manège des vivants : il continue de tourner quand un, ou deux, ou cent basculent dans le vide, lâchent les rênes et se font rattraper, piétiner. La vie s'en fout, que couic, elle t'embarque et t'élève, et l'amour t'élève encore plus, c'est magnifique la vue, c'est l'élastique que tu tires et que, chlak, tu te ramasses comme un fouet dans la face, quand l'autre meurt et te laisse seul aux manettes de ton petit bolide devenu soudain sordide. Quel salaud celui-là, pense Sali, sans lui elle souffrirait moins. Oui, mais, sans lui, elle n'aurait rien vécu. »


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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le bien et le mal n’avaient plus lieu d’être. L’amour engloutissait tout, empêchait la raison de reprendre le dessus. L’amour : je l’imagine en escalier biscornu, dont les marches parfois se dérobent, il faut continuer d’avancer, accepter d’être aveugle, guidés par autre chose que la lumière. De l’extérieur, ça paraît fou. Mais c’est ce qu’on dit de tout ce qu’on ne contrôle pas.
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Une grenade avait pété dans la tête de Lo Meo. A qui la faute, voilà le plus dur. Ils avaient dit qu’à ce stade même une rognure d’ongle aurait suffi, ses vaisseaux étaient devenus si petits, un rien pouvait faire barrage. Faire barrage. Couper la circulation. Route barrée, vies au caniveau. Un accident vasculaire cérébral comme un embouteillage en pleine campagne, l’horizon mangé par le dos rond des bagnoles […]
Une grenade, donc. Un minuscule débris, poussière qui flotte, dérive et, en quelques minutes, plus personne pour répondre. Lo Meo part de lui-même, s’échappe, se perd, et ne se retrouve plus. Tête sans lumière, corps de chiffon, passé gommé.
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Sali Gravielle avait un sacré trou dans la poitrine, et, de ce trou, tout un pan de sa vie se dérobait et flottait hors d'atteinte, une écharpe en plein vol, désormais étranger.
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Elle avait encore le droit d’essayer de faire ça pour lui : sauver sa mort, puisqu’elle ne pouvait sauver sa vie.
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Sali s’approcha de Lo Meo. Il ne regardait rien. Elle contempla la peau brillante et les paupières bouffies, inspira bruyamment et expira, qu’est-ce que tu attends de moi ? Puis elle grimpa dans le lit qui a son tour soupira, siffla, gondola tant qu’elle n’eut pas trouvé sa position. Le dos catapulté par la barrière, elle se blottit au creux de son homme, la main sur son ventre, la tête sur son cœur ivre d’effort, et s’endormit enfin. Seule là était sa place.
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Marine Westphal - La téméraire .Marine Westphal vous présente son ouvrage "La téméraire" aux éditions Stock. Rentrée littéraire janvier 2017. Retrouvez les livre : https://www.mollat.com/livres/1931796/marine-westphal-la-temeraire Notes de Musique : Sergey_Cheremisinov The_Signals. Free Music Archive Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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