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EAN : 9782919241002
218 pages
Ad Astra (24/07/2010)
3.75/5   64 notes
Résumé :
1666...
« Les grosses balles de plomb claquent sur le bois de la chaloupe. Je prends conscience que j'ai de l'eau jusqu'aux chevilles.
Peu importe : c'est un voyage à sens unique.
Plonger, tirer, plonger, tirer...
Un choc sourd. Nous avons touché.
— Lancez les grappins ! À l'abordage ! »

Suivez les pas de Yoran Le Goff
dans ce trépidant roman d'aventures où espionnage
intergalactique se mêle à la flibus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Plus jeune, je voulais faire pirate quand je serais grand. J'ai appris auprès des meilleurs : LCP (la chaîne parlementaire), L'île au trésor de Stevenson, le corsaire de l'espace Albator, le jeu vidéo Sid Meier's Pirates!, le film Pirates avec Walter Matthau et Cris Campion, le dessin animé Takarajima, le jeu de rôle Capitaine Vaudou, des séries comme Deux ans de vacances, Jack Holborn et surtout Corsaires et Flibustiers.
Avec Les pilleurs d'âmes, j'en ai eu pour mon argent.
Histoire de pirates, récit d'aventure, espionnage, science-fiction, même un soupçon de thriller politique, c'est là que je suis bien content de ranger ma bibliothèque par auteurs plutôt que par genres.


Pour te situer, la Terre n'est pas la seule planète habitée de l'univers. Un empire galactique dont on ne sait pas grand-chose existe quelque part. Il s'y passe des trucs pas catholiques, des gens se font dézinguer, d'autres magouillent pour grappiller de l'oseille et du pouvoir. La situation est assez floue, présentée par touches hachées au lecteur qui devra extrapoler.
Le procédé pourra rebuter certains, il est à mon avis bien pensé. On n'a pas besoin de tout savoir et, sauf à avoir le cerveau d'une perruche, on devine l'essentiel. S'appesantir sur le détail ne ferait que ralentir le récit, plus orienté action qu'intrigues de palais.
La distance entre la planète bleue et les tribulations galactiques symbolise celle qui existe entre les colonies des Caraïbes et les métropoles européennes. La main droite ne sait pas ce que fait le pied gauche, ou alors avec un gros décalage dû aux communications longue distance, qui se mesurent en années-lumière ou en mois de navigation. En outre-gourde-flacon-bouteille (rayez les mentions inutiles), l'absence d'informations précises place le lecteur dans la même situation que le narrateur, en mission sur Terre, loin de ce qui se trame à l'autre bout de la galaxie. L'agent intergalactique en mission secrète, comme le navire en mer, se retrouve déconnecté de son port d'attache, obligé de se dépatouiller tout seul. Ce choix d'écriture colle aussi à l'ambiance pirate, un monde du hic et nunc, de l'immédiat, des fortunes claquées à la taverne sans s'occuper du lendemain.


Et ces pirates alors ? Une seule chose à dire : chapeau l'artiste !
Pour avoir potassé la question quand je pratiquais le jeu de rôle Capitaine Vaudou, qui se déroule dans les Caraïbes pendant la période 1650-1680, je connais le sujet sur le bout des doigts et du crochet.
Whale a réalisé un excellent travail de recherche. Aucune erreur sur les faits et personnages historiques (François l'Olonnais, Oexmelin, Bras-de-Fer…), pas d'aberration quand il a fallu combler les trous dans la chronologie ou les sources. Les termes techniques d'architecture navale sont les bons (et si tu ne les connais pas, il existe un outil formidable qui s'appelle le dictionnaire). L'auteur a su décrire la société des corsaires et flibustiers avec la précision de l'historien, mais pas seulement : il rend aussi leur état d'esprit, libertaire, épicurien, rien-à-perdriste, ultra-violent. Un mélange réussi entre la figure romantique du type qui vogue sans entraves et la réalité du maraudeur sanguinaire dont le quotidien n'est que pillages, viols et tueries.
Loin des chemises immaculées et des brushings impeccables d'Errol Flynn dans Captain Blood, l'ambiance des Pilleurs d'âmes se rapproche du western spaghetti. de la crasse, du sang, des mouches, des odeurs qui te napalment les sinus. Il y a quelque chose de très organique dans l'écriture de Laurent Whale, qui ne fait pas que peindre un tableau mais lui donne une dimension sensorielle complète et dynamique. Quand un gus se prend une praline, il ne s'effondre pas avec une tache rouge bien nette sur sa liquette. Tu vois la giclée, elle salit tout, ça coule, l'odeur du raisiné te titille les narines, tes doigts deviennent poisseux. Tu es dedans jusqu'au cou.


Excellente histoire de pirates, avec un cadre immersif et de l'action tonitruante, Les pilleurs d'âmes, c'est aussi de la SF. Mariage réussi, avec une bonne gestion des équipements futuristes qui ne virent pas aux deus ex machina. L'occasion de quelques pistes de réflexion sur la dépendance technologique. le Goff se retrouve à l'occasion privé de ses gadgets hi-tech, démuni… et admiratif devant les Terriens, ces péquenots qui en sont encore à la poudre noire mais compensent par la force brute, l'inventivité, l'astuce et la témérité. Il apprendra beaucoup à leur contact, mais pas que du bon.
D'où le titre. A côtoyer des bourrins assoiffés de sang, on risque de se faire siphonner l'âme et “basculer du Côté obscur de la Force”, comme dirait Gandalf (ou Spock, j'ai un doute). Je ne vais pas épiloguer là-dessus, sauf à spoiler le coeur thématique du roman. Je dirais que le cheminement de le Goff offre une perspective intéressante sur la confrontation de l'individu à la violence débridée, le choc, la fascination, la tentation d'y succomber, l'emportement dans le feu de l'action.


Pour une première incursion dans le(s) monde(s) de Laurent Whale, Les pilleurs d'âmes place la barre très haut. Mon seul regret, c'est de ne pas avoir mis le nez dedans plus tôt.
Sur ce, je vous laisse, ma frégate est garée en double file.
Lien : https://unkapart.fr/les-pill..
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Ce n'est pas la première fois que je donne mon avis sur un livre. C'est en tout cas la première fois que cela m'apparaît aussi difficile !

Je n'ai pas apprécié cette lecture.

Il est certain que j'aurai pu amener les choses autrement mais comme je ne sais pas par quoi commencer, autant être directe. Je vais cependant essayer d'étayer mon avis et de vous expliquer ce qui provoque pareil ressenti.

Tout d'abord j'ai eu grand mal à entrer dans l'histoire (si tant est que j'y sois jamais rentrée). Je l'explique par un manque d'informations je pense. Je ne savais pas bien ce qu'il se passait, on passe d'une époque et d'un monde à l'autre et chaque fois on est plongé directement dans l'action.

C'est aussi l'écriture qui m'a fait cet effet-là. Elle est volontairement (je pense) hachée et accumule les phrases courtes, parfois nominales, donnant cette impression de confusion (même si je peux comprendre qu'elle soit également un bon moyen de rendre compte de l'état d'esprit du personnage principale qui parle à la première personne). Mais pour ma part, elle m'a perdue. Et puis introduire de la science-fiction dans une histoire de pirate du XVIIe siècle n'est pas chose aisée et mérite un tour de force, trop forcé je pense, en tout cas c'est mon sentiment. À cela s'ajoute un vocabulaire propre aux flibustiers, assez technique finalement (cela explique d'ailleurs la présence d'un lexique à la fin de l'ouvrage, que je n'ai pas utilisé je l'avoue, et cela pour ne pas perturber davantage ma lecture difficile), qui s'entremêle avec un vocabulaire spatial et futuriste. Les deux domaines m'étaient parfaitement étrangers, l'un parce que d'une autre époque, l'autre parce qu'imaginaire.

Toute l'originalité réside d'ailleurs dans l'entremêlement de ces deux mondes, mais qui, à mon sentiment, mériteraient d'être plus fouillés, plus explorés. On a très peu d'informations, et presque uniquement au travers de l'action ce qui n'est pas facile pour aider le lecteur à s'accrocher.

Et justement, c'est là mon plus gros reproche pour ce livre : de très bonnes idées en fin de compte, mais l'auteur n'a pas réussi à m'accrocher à l'histoire. Et c'est encore plus rageant qu'une histoire moins originale, plus attendue, mais qui aurait au moins cette qualité d'être facile à lire.

Il n'en tient peut-être qu'à moi. Je n'ai commencé à remettre le puzzle en place que vers la fin. Les histoires politiques à l'échelle de la galaxie (et même à une échelle supérieure, mais comme je le disais, je n'ai pas tout saisi) et les conséquences que cela a sur le personnage principal, plongé dans le XVIIe siècle des pirates de notre monde, n'ont commencé à émerger qu'à la fin, dans les 50 dernières pages. Avant cela, j'ai vaguement deviné que le héros était une sorte d'agent infiltré, qu'il venait d'un autre monde plus développé et qu'il traquait une autre personne de son monde également infiltrée au sein des flibustiers. Par contre, je n'ai pas vraiment compris l'enjeu, mise à part une histoire de cartel qui chercherait à manipuler une sorte d'empereur et donc chercherait à dominer la galaxie régit par cette autorité. Les militaires, au service également de cette autorité, sont ainsi mis à mal et leurs actions (celle du héros) n'ont plus de légitimité.

Quant aux personnages, ils n'ont pas réussi à gagner mon attachement non plus. On commence à peine à ressentir une familiarité à la fin, au moment où l'histoire s'éclaire un peu, au moment où l'auteur ouvre sur d'autres mondes possible dans l'univers, au moment où on va refermer le livre avec finalement de la déception : celle de n'avoir pas été de la fête, celle de n'avoir pas partagé toute la richesse de cette histoire.

Dommage !

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En Résumé : J'ai passé un vraiment bon moment de lecture avec ce roman qui nous offre une histoire, mélange de Space Opera et de roman historique de pirates, plein de fougue, d'action et de rebondissements et où on ne s'ennuie jamais du début à la fin. On sent que l'auteur s'est fortement documenté pour nous poser un univers cohérent, solide et vraiment palpable et qui nous dévoile que le monde de la piraterie est loin d'être rose même s'il se révèle fascinant à découvrir. Les personnages sont vraiment attachants et passionnants à suivre tout au long de cette aventure et surtout l'auteur leur évite tout manichéisme. Alors, bien sûr tout n'est pas parfait l'histoire a parfois ces simplicités et devient un peu linéaire sur la fin mais rien de bien méchant tant on est emporté. le style de l'auteur est vraiment fluide et captivant et nous emporte du début à la fin.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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A l'abordaaaage !!! Bon je me calme, c'est juste que quand je lis un bon bouquin de pirates, j'ai toujours un peu cinq ans dans ma tête et une grosse tendance à vouloir prendre la mer juste après. Mais qu'on se le dise, ce bouquin n'est pas pour les gosses, loin de là.

J'ai d'ailleurs apprécié que l'auteur ne tombe pas dans le travers de faire une histoire de pirates « allégée ». Ici, les pirates sont désagréables, gouailleurs et absolument infréquentables (surtout quand on est une femme hum hum). Cela rend le récit du coup beaucoup plus réaliste et nous permet de nous mettre un peu à la place de Yoran le Goff qui débarque là-dedans et doit s'intégrer à ce monde qui lui est étranger. Car vous l'avez subrepticement vu au détour de la quatrième de couverture, ce livre n'est pas juste un récit de pirates, c'est aussi un récit de science-fiction.

Il en va du mélange des genres en littérature comme du mariage entre deux personnes très différentes : cela peut exploser en plein vol et ne pas être beau à voir, mais quand cela marche ça vaut le détour et donne de beaux enfants. Ici, nous sommes dans le deuxième cas, tout simplement parce que l'auteur maîtrise très bien les deux genres. Si l'on ne connaît pas ses livres précédents, on serait d'ailleurs bien en peine de dire quel est son genre de prédilection. Mais outre la maîtrise de ces deux genres, l'ouvrage se démarque positivement en ne perdant pas son lecteur en cours de route. Ici, nous comprenons très vite que galions et vaisseaux spatiaux vont se côtoyer, et l'on passe de l'un à l'autre sans difficulté.

La compréhension nous est d'ailleurs encore plus facilitée par la présence d'un lexique à la fin du livre qui mêle les mots créés par l'auteur aux mots historiques dont il est toujours utile de rappeler la définition (sauf si vous êtes vous-même un pirate bien entendu, mais je doute que des pirates lisent mon blog).

Ajoutez à cela un récit au style dynamique, qui ne se lâche pas facilement en cours de route (moi je n'ai pas réussi à le lâcher avant la fin) et vous comprendrez que je vous encourage à lire ce livre ou bien vous subirez le supplice de la grande cale.
Lien : http://arieste.wordpress.com..
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Ce roman d'aventures ne fait pas partie des sélections du club, mais de ceux que l'on souhaite s'échanger et partager. Il y en aura surement d'autres.
Il y a plusieurs mois que je l'ai lu mais je voulais absolument en parler.
J'ai rencontré l'auteur au salon des étonnants voyageurs de Saint-Malo et j'espère bien retrouver cet écrivain à notre salon Quaydesplumes de Saint-Quay-Portrieux, maintenant que j'ai abordé les rivages tourmentés de son épopée. La partie insolite du livre est bien sûr l'espace temps puisque nous suivons un aventurier qui déboule dans la flibuste en 1666 alors que lui-même appartient à un autre univers. Ce guerrier est en mission, il doit débusquer le méchant qui recrute sur terre en des temps anciens des plus méchants que lui. du coup c'est sûr parmi les pirates il devrait trouver du haut de gamme. Et nous voilà embarquer dans un monde où les pistolets ne tirent qu'un coup , "l'équivalent local d'un Draloum. C'est dire l'effet sur un homme!". Ça voltige à tout va, renvoyant "pirates des caraïbes" à sa place, dans le rayon contes pour enfant. .Là, ça parle adulte: les visages explosent sur des voisins qui ne prennent pas la peine d'essuyer le magma de sang et les matières cervicales qui les maculent. La belle subit un viol collectif de tout l'équipage (mais bon elle devrait s'en remettre puisqu'elle était évanouie) ah! je vous l'avais dit , c'est un livre d'aventures du 17eme siècle pas arrondissement. Ça ripaille dur et c'est bon comme du saumon: cru, salé, nature servi frais avec ce qu'il faut de réalisme pour s'enivrer.
Vraiment ce livre là, c'est un endroit où on ne s'ennuie pas. Pour tout vous dire, j'ai tenté "ceux qu'il faut lire" les Musso, Levy et autre Chattam et bien je m'y ennuie souvent plus que dans les jupons de ces sales et méchants.
Pour finir : mon personnage préféré: je ne saurais pas vous le décrire puisque'il nous a pas dit de quoi il était fait, il s'agit de son kraal (non pas Graal) son destrier de métal , celui qui lui fait traverser le temps et l'air. Voilà un objet qui a de la vie, omniprésent, attachant et surtout le meilleur ami de Yoran le Goff "Breton? Jusqu'à la mort" .Le kraal c'est un peu la Renault 16 dans le film de Pialat Nous ne vieillirons pas ensemble, toujours là, témoin des moments les plus intimes voire les plus intenses.
Bon mais restons-en là , le reste il faut le lire , je vous souhaite une bonne aventure divertissante et donc une bonne lecture.

Pour info, le livre du mois qu'il aurait peut-être fallu que je vous présente (normalement un subjonctif passé concorderait mieux, mais quelle prétention!) . Donc le livre du mois était "la Délicatesse" de David Foenkinos, comme quoi il y a vraiment des mondes parallèles!
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ici, la vie n’a pas le même prix qu’ailleurs. Elle ne pèse que l’or que l’on a.
On rit de la mort pour la tenir à distance.
Mais que l’on ait peur ou non, ici, on n’en parle pas.

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Il semble statufié, vidé de sa vie.
Je le comprends. Découvrir d'un coup la réalité de la pluralité des mondes, et de surcroît que l'on est soi-même une sorte de sauvage... a de quoi vous secouer pour un bon moment. Sans compter que tout le boniment de la religion en prend un sérieux coup dans l'aile. Dieu a créé l'homme à son image... vaste baliverne. Aussi stupide que néfaste. Les hommes ont créé leurs dieux pour mieux asservir d'autres hommes. C'est pareil sur tous les mondes que j'ai visité.
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S'il est un bruit terrifiant, un bruit qui brise les nerfs les plus aguerris, c'est bien celui d'un abordage. Peu d'astros y ont survécu pour en parler. En fait, la mémoire collective se perpétue par la geste des frères de la course et par les récits hallucinés de rares otages rendus hébétés à leur monotonie.
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Un roman improbable et incroyable mélangeant piraterie et science-fiction.
Sans doute le livre le plus original que j'ai pu lire depuis cette depuis ce début d'année. La narration se révèle fluide, l'action omniprésente. L'incursion de la science-fiction dans la piraterie au 17e siècle m'a enchanté.
Premier livre lu de Laurent well et je pense qu'il ne sera pas le dernier.
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Qu'est-ce que la paix, sinon l'intervalle infime entre deux conflits ?
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Videos de Laurent Whale (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Whale
Aujourd'hui, je vous parle des 4 romans qui m'ont accompagné pendant le mois de juin.
Retrouvez toutes mes vidéos ici : http://goo.gl/hCnYmr . Déroulez pour plus d'infos :)
? Livres cités -Les étoiles s'en balancent de Laurent Whale - Les outrepasseurs 1 : les héritiers de Cindy van Wilder - Autre monde 1 : l'alliance des Trois, de Maxime Chattam -Les arcanes du chaos, de Maxime Chattam
? Chaînes / blogs cités Vidéo de LinieBookAddict sur les étoiles s'en balancent : https://www.youtube.com/watch?v=PHv81Zru6CY
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