Skeleton Coast

Je remercie chaleureusement pour cette lecture les éditions Diable Vauvert et Babelio.
Dès son introduction, le Skeleton coast de Laurent Whale donne le ton. de l'action pure et dure, avec ce navire, au large du Mozambique, qui se voit saborder par un équipage de Philippins et son capitaine sud africain. Ce dernier à touché une juteuse prime pour contrevenir aux règles du droit international. Que contenait ce navire ? le prologue nous ramène cinq ans plus tôt. Richard enterre son fils Rémi victime d'une grenade DBD lors d'une manifestation anti enfouissement nucléaire en France. Cinq ans plus tôt, sa femme Valérie a péri lors d'un accident de voiture. Richard, c'est le moins que l'on puisse dire, n'est pas épargné par la vie. Angeline sa fille doctoresse parti pour le Darfour, le Soudan du sud, est enlevée. Libérée, elle décide de retourner en Afrique afin de poursuivre sa lutte auprès des plus opprimés. Nous sommes de nos jours, à Skeleton coast en Namibie, dans le Sud ouest de l'Afrique. Sa fille, Angeline, a disparu à nouveau et Richard est parti à sa recherche. Sa vie à Villeneuve le Comte est derrière lui. Richard est devenu sauvage, dur et froid. Voilà cinq ans qu'il se cache en Namibie pour retrouver sa fille. le sous-sol de la Namibie regorge de richesses. Black Water, l'armée privée qui avait servi au côté des États-Unis en Irak et en Afghanistan, est présente en Namibie. Un diplomate français cherche à cacher les vraies raisons de sa présence en Namibie. Richard doit découvrir pourquoi ? Que cache cet homme cruel et méthodique lié, il le devine, à la disparition de sa fille. On a essayé d'assassiner Richard, pourquoi ? Pour retrouver sa fille, Richard est prêt à tous les sacrifices, à payer le prix de la vérité. Sur fond de scandale écologique majeur, de mafia et autres entitées de pouvoir et de corruption, Richard va devoir surmonter l'impossible. Un thriller mené tambour battant avec des chapitres courts. Malheureusement, j'ai trouvé l'histoire bien trop manichéenne, voir simpliste, brassant tellement de sujets que l'on s'y perd. A vouloir tout mettre dans son roman, Laurent Whale nous donne un parfum de déjà vu à cette histoire qui aurait gagnée à être davantage circonscrite. Manquant trop souvent de subtilité, les amateurs de thriller politico écologiques y trouveront leur compte, quant aux autres comme moi, ils passeront leur chemin.

On est tout de suite placé au coeur de l'intrigue et même au coeur de l'action. Mais ce n'est qu'une illusion, dans un premier temps en tout cas.

On a affaire à un début un peu complexe avec des allers-retours dans le temps et des changements de lieu assez soudains.
Passée cette présentation des personnages, du contexte, et somme toute de l'histoire, on va reprendre un suivi linéaire du déroulement de celle-ci. Et finalement, elle se révèle plutôt lente à se dérouler pour une moitié.
Le livre est constitué de chapitres très courts, trois à quatre pages. Donc de beaucoup de chapitres, puisqu'on a en tout presque cinq cents pages. J'ai parfois été un peu gênée par l'inexorabilité de cette longueur.
Nous suivons un homme, Richard Grangier, à la recherche de sa fille, médecin dans l'humanitaire, disparue en Afrique six ans plus tôt dans des circonstances troubles. Cette quête va se confronter à plusieurs problèmes et faits de société : délinquance écologique des états occidentaux, système mafieux en occident, corruption dans les pays africains, contrôle des frontières, traitement des déchets radioactifs, services spéciaux des différents pays, militantisme et organisations internationales ; les thèmes abordés sont nombreux, trop peut-être et de manière un peu inégale, il m'a manqué des développements pour comprendre les tenants et les aboutissants sur certains points, alors qu'à d'autres moments, l'histoire s'étire un peu en longueur avec des déplacements racontés dans les moindres détails par exemple.
L'action se densifie cependant au cours de l'ouvrage, ce qui permet d'atteindre la fin quand même assez vite et sans ennui.

Une histoire intéressante, donc, mais qui ne m'a pas passionnée.

Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions Au Diable Vauvert d'y participer.

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Quand la possibilité m'a été offerte de découvrir ce roman, je me suis dit pourquoi pas ! le résumé était tentant et laissait présager d'une histoire mouvementée et palpitante, de quoi passer un excellent moment de lecture. C'est donc sans appréhension que j'ai entamé cette lecture, impatiente de découvrir sur quels chemins l'auteur allait nous emmener et ce qu'il nous réservait dans ce récit assez mystérieux.

C'est un fait assez rare pour être soulevé, mais j'ai enchaîné deux lectures avec deux héroïnes qui portaient le même prénom. Heureusement, les romans étaient très différents tout comme leur personnalité, ce qui a permis de ne pas faire d'amalgame. Nous suivons donc l'épopée de Richard, un père de famille déjà bien éprouvé et qui a vécu des pertes tragiques. Comme chacun réagit différemment face à de telles épreuves, sa fille décide de partir en Afrique pratiquer la médecine. Mais voilà que du jour au lendemain elle ne donne plus de nouvelles… Que lui est-il arrivé ? Est-elle toujours en vie ? Richard est bien décidé à remuer ciel et terre s'il le faut pour le découvrir !

Le roman commence par une drôle de scène sur un bateau qui nous interroge beaucoup et qui nous laisse supposer que nous allons plonger dans un récit sombre et qui ira bien au-delà de la disparition d'Angeline. Ensuite, nous rencontrons Richard et petit à petit nous comprenons ce qui lui est arrivé jusque-là et quelle est sa quête. Cette dernière est compréhensible mais loin d'être un long fleuve tranquille ! Car la disparition de sa fille semble être liée à quelque chose de beaucoup plus sombre et de bien plus complexe qu'il n'y paraissait au premier abord…

L'auteur nous plonge donc au coeur d'une Afrique sombre et pleine de corruption. Ici se fier aux autres peut s'avérer très dangereux, surtout en tant qu'étranger qui met son nez où il ne faut pas… Car des lièvres, Richard va en soulever plusieurs et tous ne seront pas sans conséquence et ils risquent de transformer sa vie à jamais !

Ce roman nous plonge donc dans une histoire mouvementée et pleine de rebondissements, avec une mise en avant inquiétante de certains « accords » sous la table entre différents pays… L'écologie sera donc aussi au centre de cette histoire et de façon bien effrayante ! Mais malgré toutes ses qualités, il y a quand même un hic. le récit met beaucoup de temps à se mettre en place, ce qui alourdit un peu le roman et ce qui fait que nous avons vraiment l'impression d'avoir deux parties bien distinctes avec cette différence de rythme : une première partie un peu longuette et moins intéressante et une seconde partie effrénée et passionnante !

En bref, ce roman nous plonge dans une histoire glaçante car très réaliste et bien ficelée, de quoi nous donner envie, une fois la première partie plus lente passée, de tourner constamment les pages et de découvrir la vérité.

Ce livre m'a mise en colère. En colère parce que tout est vrai. Oh, Richard, Kasinga, Ahmed, Hassan et les autres n'existent pas dans la vraie vie. Non, dans la vie réelle ils s'appellent autrement. Mais tout est vrai, les scandales écologiques, les crimes et génocides d'État (dit développé, surtout développé) au nom des richesses des terres.
Les mâchoires grandes ouvertes n'attendent pas que les malfrats, les méchants, les poursuivis et les poursuivants, les édiles et les petites mains, toutes celles et tous ceux qui prennent des risques au nom de quelques dollars, quelques diamants ou d'un peu d'eau potable pour leur famille ; non, ces mâchoires affamées attendent tout le monde, l'humanité tout entière.

La corruption et la cupidité avalent tout.
Vous aurez tout ça dans ce thriller de Laurent Whale.

En revanche, la lecture m'a laissée sur ma faim les cent premières pages. Tel un moteur Diesel, le début m'a paru poussif. Puis tout s'accélère d'un coup, peut-être un peu trop ?

Le fait est que cette lecture m'a rendue encore moins optimiste qu'avant. Mais ça, je le savais avant d'en commencer la première page.

Quand le bien affronte le mal, qui vaincra, à la toute fin ?

Après la disparition de son fils et de sa femme, Richard Grangier affronte la disparition de sa fille.

Cette dernière est parti en Afrique en qualité de médecin humanitaire.

Il décide alors coûte que coûte et peu importe les obstacles de partir à la recherche de sa fille, crapahutant dans cette région particulièrement hostile.

Prêt à tout pour parvenir à ses fins, il décide de mettre de côté son confort pour vivre dans une situation à la limite de la précarité.

Quand on sent poindre le douloureux sujet de l'écologie, le roman fait brusquement un pas dans une autre direction.



Désolée mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, et malheureusement je ne suis pas parvenue à appréhender au mieux l'écriture de l'auteur.

Peut être la période n'est elle pas propice pour moi à ce genre de lectures. Ne m'avouant jamais vaincue en matière de déceptions livresques, je tenterai néanmoins de le relire à une autre période de l'année.

Le scénario me semblait particulièrement intéressant et le suspense présent.

Je vous laisse lire ce livre et vous faire votre opinion qui sera je pense favorable.


Belle lecture !



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Je vous ai trouvé un petit voyage sympa en Namibie, non loin de la fameuse « Skeleton Coast », site surprenant, plein de légendes, où de nombreux navires finissent échoués sur les récifs.

Notre hôte s'appelle Richard Grangier, la cinquantaine. Veuf, il a perdu son fils Rémi, militant anti-nucléaire, et cherche activement sa fille, Angeline, médecin humanitaire pour la Croix Rouge, disparue mystérieusement dans cette zone perturbée d'Afrique.

Alors, je vous préviens de suite, le début vous paraitra confus, on navigue à vue, entre une introduction où un certain Barke fait couler son navire, un prologue où l'on accompagne Rémi dans sa dernière demeure, des premiers chapitres nous ballotant entre 2010, 2011, le Tchad, Villacoublay, le Soudan Sud. A ce moment-là, j'avoue que j'ai eu un gros moment de flottement, me disant que la lecture allait s'avérer compliquée. D'autant que c'est un petit pavé de presque 500 pages !

Accrochez-vous ! Une fois cet écueil passé, on entre dans le vif du sujet. Un roman touffu, riche, où le lecteur trouve, dans le désordre, de la géopolitique, un scandale écologique, des déchets radioactifs que l'on s'évertue à faire disparaître dans une décharge sauvage, et un homme humble et triste, Kisanga, de la tribu des Himbas, qui se désole de cette corruption de l'esprit dont est victime sa tribu, désormais totalement redevables des Blancs.

La plume est dense, nerveuse et très visuelle, les descriptions nombreuses, foisonnantes de détails. Les chapitres courts donnent malgré tout un rythme soutenu à l'ensemble. Toutefois, j'y ai trouvé quelques longueurs, l'auteur aurait pu abréger certains passages.

Les personnages sont intéressants, Richard, en père qui n'a plus rien, va tout donner pour essayer de retrouver sa fille, la seule personne qui lui reste. Peu importe le prix à payer. Cela va le conduire dans un périple dangereux ; il va mettre au jour un trafic incroyable. Mercenaires, politiques, nombreux seront ceux qui verraient sa mort (ou sa disparition) comme un réel soulagement. Des têtes vont tomber en effet, reste à savoir lesquelles. Kinsanga m'a énormément touchée. Il symbolise le côté humain, victime collatérale, de cette région du monde gangrénée par la corruption et les trafics. le personnage le plus noir est une femme, Ngheta, cela change un peu. J'ai apprécié cette note féministe, dans ce milieu exclusivement masculin. Bon, ok, je n'aurai pas souhaité croiser sa route, c'est certain !

Un roman qui vous propulsera dans le côté sombre de l'Afrique, une expédition au milieu du sable, de la chaleur, de la touffeur, des no man's land, qui vous fera frémir au détour des pages, et qui vous permettra de vous poser de multiples questions sur notre société, sur le monde et ses travers.

Un thriller nerveux qui tient ses promesses, si l'on fait abstraction des quelques longueurs présentes. Je le conseille aux amateurs de thrillers géopolitiques, vous vous régalerez je pense !!

« En politicien aguerri, il n'ignorait pas qu'un peuple qui a peur est un peuple de moutons. Et les moutons, c'est plus facile à tondre que les loups. »

Je remercie les Éditions Au Diable Vauvert et la Masse Critique Babélio pour cette lecture.

#SkeletonCoast #LaurentWhale #AuDiableVauvert
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Je ne connaissais pas encore la plume de Laurent Whale, et c'est avec une agréable surprise que j'ai trouvé ce livre dans ma boîte aux lettres.

Richard Grangier vit en autarcie depuis 5 ans sur un vieux chalutier abandonné sur Skeleton Coast. Il n'a pas choisi ce mode de vie ou plutôt devrais-je dire de survie. Car Richard est recherché pour l'attentat contre son guide. Mais surtout il est recherché car il a trop fouiné là où il n'aurait pas dû. Mais ce que Richard cherche avant tout, c'est sa fille Angeline, doctoresse à Médecins sans frontières qui a disparu sans laisser de trace 6 ans auparavant. Et chaque année, Richard refait son parcours et interroge ceux qui auraient pu la rencontrer. Il est persuadé qu'elle est toujours en vie et prisonnière quelque part et il fera tout pour la retrouver. Il a déjà perdu sa femme dans un accident et son fils tué lors d'une manifestation. Il ne peut pas perdre le dernier membre de sa famille.
Le revoilà donc parti en quête de la vérité mais une fois de plus il va mettre son nez où il n'aurait pas dû et sa survie ne va tenir qu'à un fil.

Laurent Whale nous plonge dans la corruption, les manigances politiques et toutes les saloperies dont on se doute mais dont personne ne fait rien ou presque. Thriller politico écologique, l'auteur connaît son sujet et surtout l'Afrique qu'il nous décrit avec brio.
Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à finir ce roman (plus de 5 jours ce qui est énorme et rare pour moi). Il y a énormément de détails, de descriptions. Malgré les chapitres qui sont courts, le rythme reste lent. Mais j'aurais dû m'en douter car ce n'est pas mon style de prédilection bien au contraire.

Je suis donc passée à côté de cette lecture mais je suis sûre qu'il ravira les passionnés du genre !
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