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Il y a un peu de Jane Austen chez Edith Wharton, et beaucoup de Lady Susan dans La splendeur des Lansing, y compris le prénom de l'héroïne... et moi j'aime ça ! La splendeur des Lansing est une histoire d'amour et d'argent dans la haute société du début du XXè siècle, celle de Susy et Nick, deux jeunes gens d'origine modeste qui vivent d'astuce (la leur) et de générosité (celle des autres). Mais, de la dépendance aux compromissions, il n'y a qu'un pas, comme d'ailleurs de l'harmonie aux disputes... L'auteure devait avoir un sens de l'observation hors du commun, car tout sonne juste : les mondanités hypocrites et outrées, les tourments amoureux, la frénésie de luxe des aristocrates et des parvenus, les amitiés pas désintéressées, les mariages qui se font et se défont... Le propos est rempli d'ironie mordante, mais aussi d'humanité, sans oublier une pincée de morale bien-pensante. On commence par un sourire complice pour la ruse des Lansing, avant de souffrir avec eux lors de l'irruption des contingences matérielles, de la morale et des conflits, et à la fin... on passe encore par d'autres sentiments. Bref, La splendeur des Lansing m'a semblé tout à fait splendide ! + Lire la suite |