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Les Jeux olympiques de littérature
Louis Chevaillier
Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. »
Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
Edith Wharton
Anne Rolland (Traducteur)/5 13 notes
« "Voyez-vous, depuis que nous nous sommes vus, j'ai tout perdu mon fils et mon mari." Elle courba légèrement la tête, comme si ces mots prononcés avaient quelque chose de sacré. Puis elle poursuivit, avec l'air de chercher une formule plus scrupuleusement exacte : "Ou, du moins, presque tout." » Ce recueil réunit trois nouvelles qui traitent de la maternité, thème cher à Edith Wharton trop tôt p... >Voir plus
Anne Rolland (Traducteur)/5 13 notes
Résumé :
« "Voyez-vous, depuis que nous nous sommes vus, j'ai tout perdu mon fils et mon mari." Elle courba légèrement la tête, comme si ces mots prononcés avaient quelque chose de sacré. Puis elle poursuivit, avec l'air de chercher une formule plus scrupuleusement exacte : "Ou, du moins, presque tout." » Ce recueil réunit trois nouvelles qui traitent de la maternité, thème cher à Edith Wharton trop tôt p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Il y a des livres qui vieillissent mal. Je crois que celui la en est un.
Je partage mal les sentiments des personnages qui semblent traverser la vie sans jamais parvenir à devenir adultes ou responsables.
Il est vrai qu'un sentiment prime au travers des pages de ces nouvelles : celui d'un amour maternel exacerbé.
La mère qui devient conférencière pour subvenir aux besoins de son fils. Mais celui ci devenu adulte découvre que sa mère continue à faire croire à ce besoin. Elle est oppressante et bien qu'elle fasse tout pour ce fils unique, ne récolte que mépris et lassitude.
Encore une mère, qui cette fois, a du abandonner son fils à la naissance et le recherche désespérément à travers toute l'Europe, sans autre signalement qu'une petite photo prise à la naissance;
Tout ceci parait impossible et la naïveté de cette femme n'a pas de limites.
e ne suis pasvraiment tentrée dans le sujet et ne suis pas disposée à lire un autre ouvrage de cet auteur
Je partage mal les sentiments des personnages qui semblent traverser la vie sans jamais parvenir à devenir adultes ou responsables.
Il est vrai qu'un sentiment prime au travers des pages de ces nouvelles : celui d'un amour maternel exacerbé.
La mère qui devient conférencière pour subvenir aux besoins de son fils. Mais celui ci devenu adulte découvre que sa mère continue à faire croire à ce besoin. Elle est oppressante et bien qu'elle fasse tout pour ce fils unique, ne récolte que mépris et lassitude.
Encore une mère, qui cette fois, a du abandonner son fils à la naissance et le recherche désespérément à travers toute l'Europe, sans autre signalement qu'une petite photo prise à la naissance;
Tout ceci parait impossible et la naïveté de cette femme n'a pas de limites.
e ne suis pasvraiment tentrée dans le sujet et ne suis pas disposée à lire un autre ouvrage de cet auteur
Citations et extraits (3)
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Il n'était pas le héros de ses rêves mais il était l'homme qu'elle aimait, celui qui l'avait aimée. Ce que ce fulgurant éclair de compassion et de connaissance lui révélait, c'était que, tout comme le marbre est souvent composé d'un mélange banal de mortier, de verre et de galets, ainsi un amour capable de supporter la pesanteur de la vie pouvait être tissé de substances médiocres et mêlées.
Les dix années suivantes de ma vie s'écoulèrent en Europe et, quand je revins, le souvenir de Mrs. Amyot s'était fait aussi inoffensif que celui de ces malheureux fantômes dont on dit qu'ils luttent en vain pour être perçus des vivants. Je ne remarquai même pas que je n'entendais plus jamais parler d'elle: elle s'était détachée comme une feuille morte du rameau de la mémoire.
Un germe de vie qui sommeillait frissonna et se déploya avant de se tendre enfin à la recherche du soleil.
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