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L'ascension de Camelot tome 2 sur 3
EAN : 9782378760793
443 pages
De Saxus (30/09/2021)
3.73/5   93 notes
Résumé :
Le Roi Arthur étend l'influence de son royaume avec Guenièvre à ses côtés. Mais chaque nuit, celle-ci rêve de ténèbres et d'un mystérieux pouvoir qui rôde sous le château...
Guenièvre a peut-être accepté son rôle de reine de Camelot, mais elle n'arrive toujours pas à y trouver sa place. Alors que Brangien pleure son amour perdu, que Lancelot essaie de s'affirmer en tant que chevalière et qu'Arthur règne, la jeune femme réalise à quel point son existence est v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 93 notes
Tout avait pourtant bien commencé. Et vous vous en doutez avec un début de chronique comme celui-ci, la suite ne va pas être très enthousiaste… Parce que oui, La trahison de Camelot souffre non seulement de la malédiction du second tome dans une trilogie, mais aussi d'une suite de petits détails qui ont fini par me faire renoncer à poursuivre l'aventure. Et pourtant, l'histoire avait des bases solides pour plaire à une fan des légendes arthuriennes comme moi. Mais les mauvais choix se succèdent et j'ai fini par m'ennuyer ferme.

Comme je le disais Kiersten White avait pourtant une certaine amplitude pour faire de cette adaptation quelque chose de nouveau et de contemporain. Elle pouvait même faire un pied de nez à certaines injustices et dépeindre certains personnages pour ce qu'ils sont vraiment avec le recul de notre époque. Il y avait une ébauche envers Merlin notamment et même Lancelot. Guenièvre prend aussi sa vie en main, et son rôle de reine a une place très importante. Elle comprend petit à petit tout ce que cela implique et aussi la difficulté de la tâche, mais elle est prête, même si tout au long du roman, on voit bien aussi que les conséquences de ses actes la pèsent, même si c'était pour le bien de Camelot. C'est d'ailleurs la partie qui a sauvé ma lecture. Voir Guenièvre essayer, se débattre, se sacrifier même et faire passer son rôle de reine avant sa place de femme était très intéressant. Mais en fin de compte, il n'y a personne en face pour glorifier cela, et c'est frustrant.

Autre frustration : la relation entre Arthur et Guenièvre. Il y a une toute petite avancée, mais pour moi, elle reste encore trop timide. J'aurai aimé voir quelque chose de concret et de fort se créer entre ses deux personnages. Déjà pour faire un pied de nez à la légende, mais aussi parce que voir ce que deux souverains de leur trempe pourraient faire ensemble… cela aurait été vraiment magique. Mais Kiersten White en a décidé tout autrement. Déjà en plaçant Mordred dans les pattes de Guenièvre. Non seulement, le personnage est sous exploité, mais en plus il prend une place dans la vie de notre reine, sans être là. le fait qu'elle hésite entre les deux hommes a aussi un côté étrange. On peut aimer deux personnes à la fois, mais ici… je ne sais pas… Cela manque de crédibilité, d'étincelles, de profondeur. Et j'en ai même fini par ne plus apprécier Arthur. Un choix, peut-être délibéré de l'auteur, mais il y a plein de petits détails qui m'ont fait tiquer à son encontre. le jeune roi a un côté misogyne qui commence à prendre trop de place, et je ne pense pas qu'il soit quelqu'un de bon, en fin de compte, disons, pas comme on aimerait nous le faire croire. Et c'est là que je trouve le triangle amoureux super bancal. Qu'est-ce que l'auteur a voulu faire ?

Troisième frustration : Genièvre (on notera la confusion totale lors de la lecture entre Guenièvre et Genièvre, franchement pas l'idée du siècle). le personnage qui ne sert à rien alors qu'on nous le vend comme étant la menace du roman. C'est une petite peste de quinze ans qui fait sa loi. Je veux dire, elle mène quand même par le bout du nez des chevaliers et conseillers royaux adultes sans que cela ne pose aucun problème ! Mais ! NON ! Et là encore, une exploitation assez ridicule, car on se croirait dans une cour de récré. Il y avait pourtant tellement de façon de jouer de ce personnage, notamment en y faisant le parallèle avec Mordred. Et on sent la tension et la paranoïa, certes, mais, là encore, cela manque de crédibilité. Un autre personnage légendaire fait son apparition aussi. Pas de grand suspens quant à son identité, mais j'y voyais une porte ouverte à quelque chose de plus palpitant, surtout quand on apprend la vérité à son égard. Et là encore… soufflet total. Frustration, frustration, frustration. le maître mot de la trahison de Camelot (qui n'a d'ailleurs jamais lieu, je n'ai pas compris le titre, mais passons).

Quant à l'intrigue principale… Eh bien, elle a une toute petite place au début et à la fin du roman. Pour le reste, c'est une suite de mésaventures qui ne servent pas du tout la quête de notre héroïne. Mis à part la faire douter et de faire en sorte qu'elle reste en boucle sur « je ne suis pas à la hauteur, je suis comme Merlin, je ne mérite pas ma place aux côtés d'Arthur ». Où est notre Guenièvre naïve mais tellement courageuse et réfléchie ? Elle subit de long en large, et c'est difficile à voir.

J'ai été voir les critiques sur le tome trois… et malgré une fin du tome deux qui pouvait présager un peu de renouveau, vu les choix de l'auteur, je vais m'abstenir. J'arrête la casse ici. Et c'est bien dommage, car encore une fois, il y avait matière à faire de cette trilogie un récit fort, féministe et moderne.
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C'est toujours avec une certaine appréhension et impatience que je me lance dans la suite d'un roman que j'ai adoré. La peur d'être déçue est toujours là, très présente. C'est exactement le sentiment que j'avais en me lançant dans la lecture du deuxième tome de L'Ascension de Camelot. Mais ô joie ! Mon appréhension n'avait pas lieu d'être car aucune déception à l'horizon. le premier tome a été un coup de coeur. Il en va de même avec La Trahison de Camelot !

Si vous n'avez pas lu ou terminé le premier tome, je vous déconseille fortement de lire cette chronique, sauf si ça ne vous dérange pas d'avoir la fin du premier tome dévoilée.

...
Après la trahison de Mordred qui a permis le retour de la Reine Noire, Guenièvre est plus inquiète que jamais. Se rapprochant d'Arthur et malgré ses sentiments ambigus pour le neveu du roi, la jeune femme souhaite plus que tout protéger Arthur de la terrible menace de son ancienne ennemie. Mais une autre menace se présente sous une forme inattendue : la petite soeur de Guenièvre qui arrive tout juste à Camelot. La supercherie risque de tomber ! Et avec elle, Guenièvre ! Sera-t-elle démasquée ? Comment tenir le rôle d'une autre personne alors même que le moindre souvenir ne parvient à trouver prise dans sa mémoire ?

La nouvelle de la condamnation d'Iseult offre à Guenièvre l'occasion de s'éloigner pendant quelque temps de Camelot et de sa soeur un peu trop fouineuse. Brangien est déterminée à tout tenter pour sauver l'élue de son coeur et Guenièvre ne reculera devant rien pour l'aider, nous montrant là une facette supplémentaire de sa personnalité. En effet, si la jeune femme apparaît toujours tourmentée, progressivement elle gagne en assurance et en autorité, se conformant de plus en plus à son rôle de reine, et non de sorcière. Mais la mission n'est pas sans danger ! Guenièvre, à n'en faire qu'à sa tête, pourrait bien mettre en péril tout ce qu'Arthur tente de bâtir puisque la magie reste bannie du royaume. Or, la dualité de Guenièvre apparaît ici d'autant plus. La magie fait partie d'elle et face au danger, difficile de laisser la sorcière en elle ne rien faire. Et Lancelot peine à maintenir Guenièvre sur la bonne voie. Bien qu'au courant de tout ce que représente sa reine, la chevalière ne parvient qu'à grand peine à remplir son rôle de protectrice envers elle. Cela est d'autant plus difficile que les autres chevaliers du roi ne l'acceptent pas, en raison de sa condition de femme. C'est donc un roman où les femmes ont encore une grande place et un rôle essentiel à tenir.

Néanmoins, les hommes sont eux aussi bien présents. Notamment Arthur, qui révèle une nature plus sensible, à laquelle il ne peut laisser libre cours en raison de son propre rôle et des attentes de ses sujets. Tout ce qu'il fait, c'est pour le bien de Camelot. À une exception près, Guenièvre. Celle-ci pourrait se révéler autant une force qu'une faiblesse. Or Guenièvre est partagée. Partagée entre son attirance pour Mordred, représentant d'un monde qui disparaît chaque jour un peu plus, et son amour pour Arthur, dont le regard est résolument tourné vers l'avenir. Merlin lui a confié une mission. Mais en est-elle seulement capable ? En a-t-elle encore l'envie ? Elle, qui a perdu confiance en son mentor. Les quelques bribes de son passé auxquelles elle parvient à se raccrocher ne font qu'accentuer sa confusion. Et pourtant, j'ai apprécié découvrir à ses côtés sa force et son courage, trouvant le moyen d'avancer et de croire en tout ceux qu'elle aime quoiqu'il arrive.

Est-ce qu'on peut dire que l'intrigue avance avec ce deuxième tome ? Pas vraiment et ce n'est qu'à la fin que tout s'emballe. Ici, l'intérêt réside dans la quête identitaire de Guenièvre tout au long du roman, à travers divers épisodes. Et petit à petit, tous les fils se rejoignent, les complots prennent forme et sont dévoilés. Pour sauver Arthur, encore faudrait-il que Guenièvre se sauve avant...

Conclusion
L'Ascension de Camelot s'inscrit dans la parfaite continuité du tome précédent. Guenièvre se cherche et se trouve petit à petit et les révélations sont nombreuses. Pour autant, suffiront-elles à déjouer les plans de la Reine Noire ?
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Je suis tellement heureuse de retrouver cette histoire, je n'ai pas eu de mal à me remettre dedans et à faire défiler les pages pour rejoindre Camelot et ses compagnons en étant tout aussi captivé que le premier tome.

Alors certes, ce tome, est clairement un tome de transition, le calme avant la tempête de ce troisième livre qui pourra répondre à nos questions et surtout aux questions de Guenièvre. Dans ce deuxième livre, notre reine commence à accepter son rôle même si elle a encore du mal à trouver sa place. Alors qu'elle essaye d'avoir le rôle de la vraie Guenièvre, une visite inattendue va tout chambouler et va faire paniquer la supposée fille de Merlin. La petite soeur de la vraie Guenièvre débarque à Camelot, de quoi se poser des questions et se demander si elle est vraiment la vraie Genièvre.

L'histoire avance doucement, nous avons des nouveaux personnages très intéressants qui seront, j'en suis sûr, important dans le dernier tome. Quelques révélations, et pourtant toujours autant de mystères sur Guenièvre. J'espère vraiment qu'on aura toutes les réponses à nos questions, la romance arrive petit à petit et j'espère également qu'elle sera plus présente dans la suite, j'espère aussi avoir des réponses sur notre cher Merlin (que j'imagine toujours comme le personnage de disney.. désolé) 

Guenièvre est un gros coup de coeur, tout comme son amitié avec Brangien, Yseult ou même Lancelot. Je trouve ça chouette que notre héroïne ne soit pas toute seule et puis compter sur des vraies amies. J'espère que sa relation avec Arthur, évoluera du bon côté. (avec cette fin.. je ne sais pas à quoi m'attendre pour la suite)

En bref, ce deuxième livre frôle le coup de coeur. Plus qu'à attendre patiemment le troisième et dernier tome.
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L'ascension de Camelot Tome 2 : La Trahison de Camelot - Kiersten White - Desaxus - 2021 - 443 pages - 22,90€ (relié)
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3/5 ⭐️⭐️⭐️
Hey !
~ Ecriture :
Une écriture qui correspond littéralement parfaitement à l'univers et à l'aesthetic de la Légende du Roi Arthur ce qui rend le livre facile et rapide à lire mais les dialogues ne sont pas structurés. Il n'y a pas de tirets, quasi pas de guillemets ce qui rend la lecture difficile au début ( après on s'habitue ) et j'avais donc du mal à savoir qui parlait, quand et à quel moment ils pensaient.
Assez peu d'émotions mais certaines étaient tellement bien retranscrites ( genre la haine pour la soeur de Guenièvre mdr ) et quelques descriptions intéressantes.
~ Personnages :
- Lancelot : elle avait un rôle très important à jouer mais pour moi l'autrice est passée à côté dans ce tome, elle représentait la lutte des femmes mais je suis franchement déçue. Ce personnage manque d'intensité, de poigne.
- Arthur : pas d'âme le mec et a peur de faire des bisous parce qu'elle pourrait finir par avoir un enfant et mourir, pitié on s'ennuie !!
- Brangian ET Yseult : mignon mais qu'est ce que ça vient faire là ? elle a carrément abandonné sa reine et son métier elle est où la logique ?
- Genièvre : insupportable agaçante, finalement mignonne genre grave déçue j'attends toujours le moment où elle les trahira en leur plantant un couteau dans le dos
- Mordred : séduisant mais il manque encore quelque chose, la fin a du potentiel avec lui !!
- Guenièvre : ne réussit toujours pas à arranger les choses ( ne fait que les empirer ), agaçante avec sa jalousie, incapable d'être Reine mais en un certain sens je l'aime bien, je la comprends mais j'aimerais enfin en savoir + j'en peux plus !!!
~ Romance :
Inexistante.
Il y a quelques bisous mais je les ai trouvés tellement fade, les seuls moments palpitants sont ceux avec Mordred, mais BON
~ Scénario :
Le point à la fois fort et faible du roman ! J'ai trouvé qu'il y avait tout de même moins de moments de flottement que dans le t1 mais ENCORE UNE FOIS, nous n'avons aucune réponse à nos questions et l'intrigue est encore moins résolue qu'au départ. Normalement vous avez la situation initiale, le problème, les rebondissements qui nous font croire que tout est désespéré et la fin, bien qu'incomplète pour nous donner envie de lire la suite ! Mais dans ce livre, il y a la situation initiale et juste une MONTAGNE de problèmes qui s'ajoutent au fur et à mesure mais aucune fin.
Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais ce n'était pas palpitant.
Livre du même auteur :
- The Chaos of Stars
-Mind Games
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Appréciant fortement la légende arthurienne, j'avais adoré découvrir la réécriture de ce mythe par Kiersten White grâce au premier volet de cette saga alliant magie, fantasy et féminisme avec efficacité et simplicité. J'étais donc impatient de me plonger à nouveau dans cet univers qui se démontre, une nouvelle fois, des plus séduisant et enchanteur.

En effet, je n'ai eu aucune difficulté à retrouver mes repères au sein de ce monde moyenâgeux et médiéval que j'adore visiter l'instant de quelques heures. L'auteure m'a de nouveau conquis par sa plume parfaitement visuelle et j'ai adoré me replonger dans les lieux familiers comme dans les nouvelles contrées dévoilées par cette dernière. de magnifiques et bien souvent hostiles et sauvages paysages se sont imposés à moi et m'ont permis de m'évader avec une efficacité redoutable. de plus, j'ai adoré retrouver les éléments dédiés à la sorcellerie et à la magie de cette saga qui me semblent toujours aussi diaboliquement ensorcelants et séduisants. D'autant plus que notre héroïne croisera certaines créatures fantastiques ou non, accentuant encore plus la dimension celtique et ésotérique de cette série. Pour autant et malgré ces très bons points, je dois bien admettre que ce second volet souffre de sa place de transition. En effet et même s'il se déguste avec avidité, je dois bien admettre que son rythme se dévoile parfois inégal et que certaines longueurs sont venues ternir ma lecture. Ainsi, le récit oscille entre action et attente, créant un contraste parfois assez bancale et maladroit. Pourtant, le style de Kiersten White parvient à briller dans chacune de ces situations et j'ai tout autant adoré certaines scènes de combats que certains passages dans lesquels la psychologie des personnages est mise en avant. Cependant, certaines parties tournent parfois en rond et s'éternisent sur certains éléments peu nécessaire à l'avancée de l'intrigue. L'intrigue qui se dévoile cela dit pertinente et fortement percutante. Dans ce nouveau chapitre, celle-ci se veut bien plus nuancée et habilement menée. D'autant plus que je n'ai cessé d'être surpris par tous ses secrets dévoilés, ses nombreux retournements de situation improbables ainsi que par d'importantes révélations. Mention spéciale à la finalité de ce tome qui me laisse pantelant et ébahi. Les derniers chapitres donnent littéralement envie de découvrir l'ultime volet ainsi que la conclusion de cette magistrale épopée, envoûtante à souhait.

Par ailleurs, les personnages se démontrent à nouveau parfaitement séduisants et éloquents. Surtout Guenièvre que j'ai tout simplement adoré redécouvrir. Cette dernière se dévoile sensible et magnifiquement fouillée. Sa psychologie est mise en exergue et j'ai été plus que réceptif à son affectivité et surtout sa très grande vulnérabilité. Bien que toujours maîtresse de son destin et aussi forte que doit l'être une reine, j'ai trouvé son évolution et sa mise à nu touchante et émouvante. C'est simple, plus sa garde s'abattait et plus mon attachement grandissait. J'ai donc trouvé le résultat grisant et exaltant. Cette dernière se dévoile bien moins inflexible et bien plus humaine et ne cessera de se remettre en question. C'est pourquoi, la finesse de sa psychologie m'a vraiment interpellé et se démarque aisément. Accompagnée de ses fidèles serviteurs, notre héroïne brillera par son altruisme et sa sagesse grandissants. J'ai tout autant fortement apprécié retrouver ses anciens camarades que de faire la connaissance de nouvelles figures importantes de la légende arthurienne. L'auteure dévoile une très large fresque de personnages peuplant ce mythe et même si j'ai adoré cela, j'avoue que j'ai, par moments, été perdu malgré les nombreux flashbacks dévoilés afin de me resituer dans mon périple. Pourtant, ce sentiment d'égarement aurait pu être largement éviter avec une liste présentant chaque personnage de cette incroyable filiation. Néanmoins et malgré ce léger manque, il faut bien admettre que le très large aperçu de chacun a le privilège d'accentuer davantage ma soif de découverte et me pousse dans ma quête initiatique quant à cette légende.

Ainsi et malgré quelques longueurs, ce second tome m'a fortement convaincu et séduit grâce à son héroïne à l'évolution conséquente et pertinente. J'ai adoré la dimension bien plus psychologique de ce nouveau chapitre, permettant à l'auteure de démontrer avec efficacité toute la sensibilité de sa plume. Sans pour autant manquer d'action, La Trahison de Camelot se dévoile aussi fin qu'addictif à découvrir.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être que personne ne méritait jamais de mourir. N'y avait-il pas plus grande arrogance ou plus grand mal dans le monde que de décider que la vie ou la mort était un choix qui ne dépendait que d'une unique personne ?

"Je suis désolée qu'Hilda soit morte, vraiment, mais je n'accepterait pas que vous souffriez parce que les siens avaient décidé qu'il était mieux de kidnapper et de voler plutôt que de travailler."
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Elle aimait Arthur, chérissait ce qu'ils avaient et n'avait aucune envie de le perdre. Mais elle voulait aussi se sentir amoureuse. Follement, passionnément, sans retenue. L'amour devait être impérieux. Une décharge d'émotions, un besoin inéluctable. Une étincelle et une passion qui consument tout, qui transforment en cendres la prudence et la peur pour ne laisser place qu'au désir.
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Quel dommage que la nature soit à la fois si paisible et si dangereuse ! Mais telle était sa dualité. Elle donnait la vie et la prenait, prodiguait et retenait, offrait beauté et danger dans une même mesure. Camelot était un lieu sûr, ordonné et structuré, où tant de choses avaient été mises en place pour séparer les humains de l'environnement sauvage. Des toits et des murs. Des canalisations pour l'eau. Des épées et des hommes pour les brandir. La séparation était une protection, mais aussi une perte.
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𝑷𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒏'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒆𝒏 𝒔𝒆́𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒆́ 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅'𝒆𝒍𝒍𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒏'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆𝒄𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏.
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Quand elle pensait à lui — son amour, son unique —, il était le clair de lune et le vert nouveau des feuilles bourgeonnantes. Il était le parfum de l’herbe écrasée sous deux corps. Il était la première brise de chaleur après l’emprise glaciale de l’hiver.
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