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EAN : 9782940517848
221 pages
Héros-limite (19/04/2018)
3.88/5   38 notes
Résumé :
Le trajet High Street-Westminster durait une demi-heure environ. Jamais, dans les cinquante-quatre années de son existence, Mme Searwood n'avait trouvé une demi-heure aussi longue. Pour tout dire, cet Indien nu assis à côté d'elle la gênait horriblement.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Cette histoire est foutrement rocambolesque et saugrenue mais elle m'a bien fait rire.
Dès les cinq premières pages, nous sommes mis dans le bain : en 1944, à Londres, une vieille dame (de 54 ans !), Madame Searwood, attend son bus en maugréant sur sa jarretière rapiécée qui lui glisse insolemment entre les pattes quand, soudainement, elle se retrouve nez à nez avec un indien…nu… qui ne tarde pas à la pousser sous un porche. Fort heureusement, il lui révèle être un Indien de la tribu de Pocahontas, décédé depuis trois cent ans, et n'avait d'autre but que de lui sauver la vie. Ouf, l'honneur est sauf.

La première moitié du livre est particulièrement hilarante et bien que cela s'essouffle par la suite, comment ne pas sourire devant les péripéties de cet invraisemblable duo ? L'auteur parvient avec beaucoup de malice à inverser le contexte et nous faire accepter comme « normal » la présence de cet esprit (et ne le confondez surtout pas avec un fantôme, vous l'outrageriez !). C'est tout le reste qui ne l'est pas ! Et le reste, je vous laisse le découvrir…

Ce livre est drôle, totalement fantasque, il ne se prend pas au sérieux. Et pourtant, sous ses petits airs de ne pas y toucher, il fustige l'absurdité de la guerre et certaines décisions politiques, les effets dévastateurs des commérages et se gausse gentiment des travers du conformisme et de la bienséance. En tout cas, les aventures de Madame Searwood et Big Chief (son acolyte Indien) m'ont agréablement divertie.
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Mieux qu'une dame de compagnie, un esprit de compagnie !
Ce n'est pas Madame Searwood qui vous dira le contraire. D'autant plus qu'elle a touché le gros lot avec Big Chief, un ange gardien de première, pensez-donc, un indien mort depuis plus de trois cents ans et ayant durant tout ce temps amoncelé une somme impressionnante de culture dans quasi tous les domaines possibles !
Donc un être plein de ressources qui vous sera toujours de bon conseil et d'une aide précieuse pour entreprendre et réussir les actions les plus folles!
Et si vous pensez que Leonard Wibberley a trop abusé de bonne bière irlandaise, eh bien ouvrez le présent ouvrage et vous pourrez constater qu'il n'en est rien.
Car s'il manifeste une fantaisie débridée, dans laquelle vous pourrez ou non décider d'entrer, en fonction de votre état d'esprit, l'auteur vous sert une friandise fourrée d'un énorme bon sens et d'une joie communicative qui vous rendra l'existence beaucoup plus gaie !

Il faut dire qu'en ce qui concerne Madame Searwood, la présence de Big Chief auprès d'elle n'a rien d'un luxe ! Car la vie en temps de guerre, dans cette Angleterre de 1944, avec toutes ces privations et ces bombardements, n'est pas franchement facile, surtout quand on est personnellement visé par les nazis, comme notre héroïne qui les a malencontreusement critiqués lors de son voyage à Berlin en 1935 ...
mais je ne vous en dirai pas plus, sauf que, elle avait vraiment besoin de la protection de quelqu'un de confiance !
Et ce n'est pas Big Chief qui me contredira. Hugh !
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Un livre fantasque, caractéristique d'un humour britannique pur jus. Un bon moment de détente, où l'on suit les aventures rocambolesques d'une veuve londonienne qui s'exile dans un petit village pour échapper autant à sa fille qu'à Hiltler, dont elle est persuadée qu'il lui en veut personnellement. Elle en devient la coqueluche, puis le bouc émissaire, victimes de ragots malveillants. Heureusement, un esprit veille sur elle : un Indien, presque tout nu, mort depuis plus de 300 ans, compagnon de Pocahontas.
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Mrs Searwood rencontre un beau matin, un indien, mais pas n'importe quel indien, il est arrivé en Angleterre avec Pocahontas. Il est bien sûr décédé depuis trois siècles. Elle accepte sa présence et aussi qu'il la suive. Nous sommes en 1944, son appartement et son garde meubles de Londres ont été bombardés. (Elle est persuadée que Hitler en personne lui en veut). Elle s'installe, selon les désirs de sa fille, dans la campagne anglaise avec Big Chief et y rencontre des habitants hauts en couleurs. Personne bien sûr ne voit ni n'entend l'Indien.Quand le pub du village est bombardé à son tour et que Mrs Searwood est accusée d'espionnage, elle décide de laver son honneur...
Un vrai bonbon so british que ce roman drôle et loufoque, un vrai bon moment de lecture !
Ecrit en 1954, réédité cette année : merci aux éditions Héros-Limite et aux libraires qui font passer ce type de texte.
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Sortie en 1954, ce roman d'un auteur prolifique n'avait jamais atteint mes oreilles. Et pourtant, il m'a totalement charmé !

Mme Searwood, 54 ans, est surprise alors qu'elle attend son bus. Elle découvre à ses côtés un indien presque nu. Rapidement il lui révéle qu'il est mort depuis plus de 300 ans et qu'il est un esprit, qui a accompagné une de ses aïeule. A l'origine, il avait accompagné Pocahontas à Londres. D'où sa présence en cette ville pendant les bombardements de la seconde guerre mondiale…

Et voici notre bonne Mme Searwood qui se retrouve accompagnée d'un esprit alors que, sur les conseils de sa fille, elle va quitter Londres pour rejoindre un petit village de campagne. Arrivé là bas, elle va se retrouver embarqué dans une aventure totalement inattendue. le décalage entre cette femme de 54 ans, bien sous tout rapport, et les événements qu'elle va vivre donne un humour absolument remarquable à ce roman d'une fraicheur folle malgré son âge avancé, lui aussi, puisqu'il va sur ses 70 ans ! Ce que je n'aurais pas cru si je ne l'avais pas vu de mes yeux ! C'est simple, je n'ai pas pu décrocher de cette lecture avant la fin !

Pour un peu, on en viendrait à imaginer des suites aux aventures de cette dame et de son fantôme qui a toutes les connaissances de 300 ans d'existence. le roman, qui se paie en outre le luxe d'évoluer entre commérages de voisinages et bombardements aux missiles V2, aligne les improbables grand écarts avec une joie et un entrain rarement vu, un brio incomparable. Que dire de plus sans en dire trop ? Pas grand chose, mais si on ne pourra pas parler de chef d'oeuvre, voici un roman qui tient plus que ses promesses !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
-Bon. Regardez maintenant ce petit bouton, sur le levier de contrôle. Il commande les mitrailleuses. Si quelqu’un essaie de vous barrer la route, pressez dessus.
-C’est que… dit Mme Searwood, ça m’ennuierait de le tuer.
-Vous n’aurez pas le choix. D’ailleurs, il s’agira de quelqu’un que vous ne connaissez pas. Cela ne peut donc vous ennuyer en aucune façon de le tuer. C’est le gros avantage des guerres : on n’assassine que des inconnus…

(Chapitre 14. Mission accomplie)
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Les juges anglais ont coutume, quand un homme se supprime, de rendre un verdict de « suicide par aliénation mentale ». Sans doute ont-ils peur de vexer les gens qui ne se suicident pas. S’ils admettaient, en effet, qu’un individu sain d’esprit ait pu se tuer, on serait en droit de nourrir quelques doutes sur les capacités mentales de ceux qui s’obstinent à vivre.

(Chapitre 5. Veillée d’armes)
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-Je ne suis pas allée à l’école, dit Mme Searwood. J’ai eu un précepteur.
-Ce devait être un homme très remarquable.
-Très, répondit-elle, songeuse. Il m’a enseigné tous les bons principes, puis il est parti avec ma mère. C’était un Français, on ne peut pas lui en vouloir.

(Chapitre 6. Old Grady)
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Mme Searwood adorait les fleurs. C’était le côté « home fleuri » du prospectus qui l’avait incitée à venir habiter la résidence Hakluyt. Elle ne se doutait pas que, dans un jardin carré, les fleurs plantées en petits carrés, dans des plates-bandes carrées, prenaient fatalement un petit air carré.

(Chapitre 2. Une tasse de thé pour deux)
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- […] Si vous restez à Pupton, le Révérend ne pourra pas vous dire bonjour sans que tout le village en parle pendant une semaine… Dans ces petits pays, où il n’y a ni assassinats ni cambriolages de banques, les gens sont bien obligés de se rabattre sur les scandales locaux ; et s’il n’y en a pas, d’en inventer.

(Chapitre 20. Le retour)
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