Logo Design, tome 1

Quand on est graphiste la première source d'inspiration que l'on a, ce sont les autres artistes. C'est peut-être un peu paradoxal, car on recherche toujours l'originalité, mais je pense que c'est en grande partie en regardant ce qu'il se fait autour de nous que l'on peut soi-même créé sa propre identité graphique. Alors c'est assez naturellement que pendant mes études de graphisme, je me suis procurée pas mal d'ouvrages sur toutes les formes de design existantes.

J'ai toujours beaucoup aimé les éditions Taschen, déjà parce qu'étant étudiante, leur petits prix étaient un avantage certain, et aussi parce que ces éditions offraient très régulièrement des livres qui me "parlaient" graphiquement. C'est comme cela que j'ai découvert la série "Logo Design". J'étais toujours été plus ou moins fascinée par les logos. Ils sont le reflet d'une marque, d'une identité, et le plus souvent, le graphiste qui les crée le fait avec une attention bien précise. Les logos ont une sorte d'histoire bien à eux. Et c'est très souvent toute la réflexion qu'il y a avant la création même qui est la plus intéressante.

Logo design, volume 1 permet ainsi de découvrir une quantité incroyable de logos, créés par de nombreux graphistes et pour des marques et des entreprises très variées. Pour trouver l'inspiration, c'est absolument parfait. Pour s'en prendre plein les yeux, c'est aussi absolument parfait. Bien entendu, ce genre d'ouvrage n'est pas à mettre dans les mains de tout le monde, car les logos se succèdent sur des planches dans pratiquement 80% de l'ouvrage. Cela peut paraître un peu "ennuyeux" si l'on ne s'intéresse pas à cette forme d'art graphique, mais il n'en reste pas moins que le travail fournit, même si on n'est pas un connaisseur, reste très appréciable.

Je regrette cependant qu'il n'y ait pas quelques explications sur la création de ces logos. Juste quelques mots pour nous mettre sur la piste de la réflexion qu'il y a eu derrière ce petit pictogramme ou ce nom qui fera toute la différence dans la vie d'une marque. Il est vrai que l'on peut toujours essayé de deviner mais je pense que cette réflexion représente les trois quart de la création en elle-même et l'occulter est un peu dommage.