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Critique de Dixie39


Elie Wiesel a subi en 2011 une opération à coeur ouvert. Ce qu'il nous livre, n'est pas si différent de ce à quoi penserait toute autre personne dans une semblable situation, mais il le fait avec une telle douceur, une telle sérénité, que ces instants de lecture nous procurent un grand sentiment de respect et d'affection pour cet homme émérite.
Le poids du devoir de transmission est le fil conducteur de ses pensées, transmission du sang (son fils), de l'amour (sa femme, son fils, ses proches), du savoir (ses étudiants, ses années d'enseignement), de la mémoire (témoigner contre l'oubli), ...
C'est un homme humble qui remet son destin à Dieu autant, si ce n'est plus, qu'aux mains des chirurgiens.
Un moment m'a particulièrement ému :
La religion comme ce fil d'Ariane, fort, vivace, qui le relie encore et toujours à ces êtres disparus et aimés, s'inscrit tout au long de ces quelques pages.
Une résistance et une victoire sur cet anéantissement programmé.
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