J'aime
Elie Wiesel, cela n'est pas nouveau. J'aime son écriture : les images qu'il sait convoquer, les questionnements qu'il sait nous transmettre. Dans
l'Aube, nous sommes avec lui un futur assassin. Ce sont les concepts de mort, de meurtre, de guerre, tout entier qu'il nous force à penser. Loin de nous donner une réponse, nous assistons simplement à la longue et douloureuse nuit qui précède, pour le narrateur, l'exécution d'un détenu qu'il devra effectuer à
l'aube. Perdu, sentant qu'il n'y aura aucun retour en arrière possible, aucune excuse philosophique réellement valable, il va chercher toute
la nuit, avec et contre ses camarades de luttes, avec les ombres de
la nuit, une logique à tout cela. Il s'agit, aussi, d'un recueil de phrases magnifiques, à serrer contre son coeur.
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