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EAN : 9782070632084
128 pages
Gallimard (30/04/2010)
4.04/5   163 notes
Résumé :
Une petite hirondelle en route pour l'Égypte décide de passer la nuit à l'abri d'une statue dominant la ville. Couverte de minces feuilles d'or fin, des yeux faits de saphirs, un gros rubis ornant le pommeau de son épée, c'était la statue du Prince heureux. Soudain, une goutte d'eau glissa sur son aile : la statue pleurait ! Le Prince heureux pleurait sur les misères de sa ville...
À partir de 11 ans.
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 163 notes
"Quand nous sommes heureux, nous sommes toujours bons ; mais quand nous sommes bons, nous ne sommes pas toujours heureux."
(O. Wilde, "Le Portrait de Dorian Gray")

Une fois j'ai lu quelque part que Wilde ressemblait un peu au Lord Henry du "Portrait de Dorian Gray" : non seulement par son goût prononcé pour l'art et la beauté, mais surtout par sa capacité à manipuler les gens... et lors des débats les réduire en pièces, grâce à son intelligence et son esprit brillant.
Tout ceci est aussi visible dans ses beaux contes qui fleurissent littéralement devant les yeux, mais leurs fleurs précieuses ont un parfum de tristesse.

La beauté joue un grand rôle dans chacun d'eux ; l'admirable beauté physique des êtres vivants et de la nature. Puis la beauté discrète cachée dans la bonté, qui est très rarement récompensée à sa juste valeur, contrairement à ce que nous apprennent les contes de fée classiques. Les deux mondes De Wilde - le merveilleux monde imaginaire et le monde réel - s'y rencontrent de façon inoubliable, et vont peut-être influencer un peu le vôtre... c'était du moins mon cas quand j'étais enfant.
J'aimais toutes sortes de contes, mais ceux De Wilde et d'Andersen étaient différents : écrits par la plume trempée en partie dans la réalité, ils me faisaient pleurer... vraiment pleurer, ce à quoi, en vérité, je n'étais pas vraiment préparée... probablement à cause de ce contraste saisissant de la beauté pure balancée sans ménagement dans la boue, tout ceci accompagné par la découverte à quel point le monde peut être cruel et injuste.

Stylistiquement, Wilde reste un esthète né - peut-être plus que jamais - mais ce qui différencie ses contes de ses pièces satiriques n'est pas l'intention de se montrer caustique en pointant les défauts humains, mais plutôt de les corriger ; notamment le cynisme, l'égoïsme et la froideur de coeur qu'il veut réchauffer par l'amour, la tendresse et la générosité.
Les contes ont donc une charge éducative, morale, et parfois (comme dans "Le géant égoïste") ouvertement chrétienne, mais pourquoi s'en formaliser ? On peut difficilement reprocher à Wilde d'être né à l'époque victorienne, et ses scénarios ont le charme des tableaux préraphaélites, ou des arabesques florales de Morris. le dandy irlandais s'est converti au catholicisme en 1900, peu de temps avant sa mort, et ces courts récits (presque des paraboles), qui datent de douze ans plus tôt, traitent de façon intemporelle les thèmes classiques du bien et du mal, de l'ingratitude et du sacrifice pour autrui. La poésie pure mâtinée d'une bonne dose d'ironie fine propre à l'auteur.
Et le coeur du lecteur - coeur en or, coeur de pierre, coeur d'artichaut, de guimauve, d'acier et tous les autres - éclatera toujours à la fin, en même temps que le coeur de plomb du malheureux Prince Heureux.

"Le Prince Heureux" résonne assez fort avec la citation de "Dorian Gray" que j'ai mise en exergue, et nous dit, de facto: "les amis, vous pouvez vous fourrer tout votre bel altruisme quelque part !", même si, paradoxalement, il nous incite à faire exactement le contraire. Sacré Oscar ! La fin est inoubliable, presque aussi affligeante que celle du "Rossignol et la Rose", mais c'est ce deuxième qui me faisait toujours réduire mes mouchoirs en lambeaux.
Le Rossignol va se sacrifier pour l'amour humain, en transformant une rose blanche en rose rouge unique... cette rose rouge me paraissait toujours comme le plus beau et le plus précieux objet qu'on puisse imaginer... et quel sera son destin ? Vanitas vanitatum et omnia vanitas...
"Le géant égoïste" est légèrement plus optimiste, mais une petite larme coulera tout de même, peut-être par soulagement que même les plus "méchants" ont leur chance à la rédemption. Heureuse fin, exceptionnellement, et très symbolique.
"L'ami dévoué" est une terrible chose. Je veux dire : c'est superbement écrit, mais tellement cynique ! J'avais toujours du mal a condamner complètement les héros négatifs, envers lesquels je ressentais une forme de pitié, mais le dévoué meunier ne représente pas ce vague, abstrait et charismatique Mal avec lequel on pourrait presque sympathiser. Non, il est répugnant pour une raison tout à fait précise, et s'il vous rappelle par hasard certaines personnes de votre connaissance, l'histoire peut faire assez mal.
"La fusée remarquable" fait penser à quelques contes d'Andersen qui prêtent vie aux objets inanimés, mais je trouve Andersen plus doué à cet exercice. Une agréable histoire qui nous avertit que péter plus haut que son fondement peut assez facilement nous rendre ridicules.

Tant que j'y suis, je ne peux pas m'empêcher de mentionner aussi "L'enfant de l'étoile", qui ne fait pas partie de ce recueil (vous le trouverez dans "Une maison de Grenades", il me semble), dont je garde un souvenir tout particulier. Un conte si cruellement réaliste que j'ai mis un moment pour m'en remettre. Un bel enfant gâté, son affreux caractère, prise de conscience, fin heureuse. Ou pas ? Et s'il n'y avait pas de fin heureuse ? La dernière phrase m'a glacée. Je n'ai que très rarement lu quelque chose d'aussi... réel... C'est comme si je voyais Wilde vider pensivement un verre d'absinthe, puis retourner vers son manuscrit et ajouter cette phrase sur un coup de tête. 5/5
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Je suis allée hier à l'intéressante exposition Oscar Wilde au Petit-Palais, à Paris, avec mon fils et ma belle-fille. Ses célèbres aphorismes ponctuaient chaque salle.J'ai aimé en particulier la présentation des tableaux accompagnés des commentaires de l'auteur en tant que critique d'art, déjà plein de verve et d'ironie, les nombreux manuscrits originaux, et la projection du film où Robert Badinter nous raconte son terrible séjour en prison, après ce qu'il appelle " son suicide judiciaire".

De cette exposition, j'ai rapporté quelques livres, dont cet album, illustré par Lisbeth Zwerger, que j'ai adoré ( je l'ai lu dans le train, au retour). C'est un conte de Noël, extrait du " Prince heureux et autres contes", publié en 1888.

Voilà un récit délicieux, tout en symbolisme et poésie.Les enfants d'un village ont l'habitude d'aller jouer dans le magnifique jardin d'un géant, qui s'est absenté sept ans,parti chez un ami et on retrouve le goût du paradoxe de l'auteur, je cite " Ces sept ans écoulés, lui ayant dit tout ce qu'il avait à lui dire , car sa conversation était limitée", il revient dans son château.

Evidemment, il chasse les enfants et entoure son jardin d'un grand mur.Mais un phénomène étrange se produit: l'hiver ne quitte plus le domaine du géant, qui se lamente et ne comprend pas .Par une brèche du mur, les enfants rentrent un jour dans le jardin, qui se métamorphose et retrouve sa splendeur.Le géant lui aussi se transforme et accueille avec plaisir désormais tous les enfants.

Cependant, un petit garçon qu'il avait aidé à monter sur un arbre et qui l'avait embrassé n'apparaît plus.Il s'en désole et ne le retrouvera, figure chrétienne de la résurrection, que bien plus tard...

Les personnifications des éléments naturels comme la neige, le vent " emmitouflé de fourrures et qui mugissait toute la journée aux quatre coins du jardin" m'ont beaucoup plu. Le jardin , sorte d'Eden harmonieux, est décrit avec délicatesse et sens du merveilleux.Les arbres , véritables amis protecteurs, se penchent vers les enfants, les fleurs sourient, tout un univers de douceur et de joie.

Les illustrations ont un aspect vintage, dans des tons sépia, qui s'accordent bien à l'époque du texte.Le trait est fin pour rendre les expressions des visages et les éléments de la nature prennent un aspect humain tout en légèreté.

Une jolie découverte, preuve qu'Oscar Wilde, au-delà de ses remarques acerbes , de son impertinence, de ses provocations sait aussi se faire tendre et généreux.C'est d'ailleurs ce que conclut son petit-fils, à l'origine de l'exposition, en expliquant par exemple qu'il a voulu aider d'autre détenus, à sa sortie de prison.Un endroit où il n'aurait jamais dû aller, l'homosexualité n'étant pas une faute.Mais la bonne société anglais étriquée a trouvé là l'occasion de se venger de son originalité et de sa lucide analyse de ses contemporains faussement moralistes.Cela l'a détruit, physiquement et intérieurement.
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Dans ce petit livre paru aux éditions Folio Junior, on peut découvrir 5 contes d'Oscar Wilde :
- le prince heureux qui, changé en statue va venir en aide aux plus démunis grâce à trois pierres précieuses et aux feuilles d'or qui le couvrent. Il lui faudra l'aide d'un hirondeau pour y parvenir. Celui-ci, par amour pour une flèche d'eau, a raté l'envol de ses semblables pour l' Egypte à la venue de l'automne.
- le rossignol et la rose où l'oiseau viendra en aide à un jeune étudiant afin qu'il puisse offrir une rose rouge à sa bien-aimée très capricieuse et ignorante.
- le géant égoïste qui entoure sa propriété d'un haut mur pour éviter les enfants et leurs bruits. Toute vie disparaît de son domaine et un élément va réveiller sa sensibilité.
- L'ami dévoué qui, sous forme de fable moralisatrice racontée à un rat d'eau va nous raconter l'histoire de Hans qui donnait tout à un meunier qu'il pensait être son ami et qui en profitait éhontément.
- La fusée remarquable ou devrait-on dire "La fusée vaniteuse" ( je crois d'ailleurs qu'elle porte un autre titre à l'origine) où les pétards destinés au feu d'artifice du mariage du prince et de la petite princesse se mettent à faire la conversation entre eux. Même jetée dans la boue, cette fusée prend chaque insulte pour un compliment.
C'est dans ce dernier conte que l'on retrouve le plus l'humour d'Oscar Wilde.
On rencontre dans trois histoires le thème de la générosité bien mal payée en retour et la mort, la finitude dans les cinq contes.
L'ambiance poétique et l'imagination sont au rendez-vous.
J'ai un peu moins aimé la dernière qui manquait de lien entre les évènements du début et la suite.
Merci à Sabine qui, après sa visite à l'expo au Petit Palais et sa critique, m'a fait découvrir ces contes inconnus pour moi.

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Une magnifique fable qui montre à tous que le bonheur existe mais qu' il suffit juste de le mériter...J'ai vraiment aimé ce petit livre plein de douceur, très joli et admirablement bien écrit par l'un des plus grands-sinon LE plus grand- des auteurs irlandais de tous les temps.

A lire !!!

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Un merveilleux petit conte! On évolue en toute beauté avec le conte, il nous surprend au fur et à mesure avec des dialogues simples et des personnages sereins.

Le prince heureux n'est qu'une grande statue hissée en haut de la cité, que tout le monde admire car sa beauté et son aspect heureux fascinent. Une hirondelle quitte son partenaire le roseau pour rejoindre ses amis en Egypte. de passage, elle se pose sous la statue d'où un moment elle sent tomber les gouttes de pluie...non ce sont les larmes de la belle statue du prince heureux.

Oui le prince pleure parce que depuis est devenue statue il a un autre regard du monde, la misère de son monde lui est enfin révélée....il pleure parce que, lorsqu'il était dans son palais, il était heureux sans soucier des autres, sans soupçonner une quelconque misère existant à l'extérieur...

Toute statue qu'il est, il aimerait intervenir dans la misère de son monde, pour mettre en pratique son oeuvre il lui faudrait bénéficier de l'aide de l'hirondelle...

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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Le petit Hans avait beaucoup d'amis, mais le plus dévoué de tous était le
grand Hugh le meunier.
Vraiment, le riche meunier était si dévoué au petit Hans qu'il ne serait jamais allé à son jardin sans se pencher sur les plates-bandes, sans y cueillir un gros bouquet ou une poignée de salades succulentes ou sans y remplir ses poches de prunes ou de cerises selon la saison.
- De vrais amis possèdent tout en commun, avait l'habitude de dire le
meunier.
Et le petit Hans approuvait de la tête, souriait et se sentait tout fier d'avoir un ami qui pensait de si nobles choses.
Parfois, cependant, le voisinage trouvait étrange que le riche meunier ne donnât jamais rien en retour au petit Hans, quoi qu'il eut cent sacs de farine emmagasinés dans son moulin, six vaches laitières et un grand nombre de bêtes à laine ; mais Hans ne troubla jamais sa cervelle de semblables idées. Rien ne lui plaisait davantage que d'entendre les belles choses que le meunier avait coutume de dire sur la solidarité des vrais amis.
("L'ami dévoué")
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Les yeux du Prince Heureux étaient emplis de larmes, et des larmes coulaient le long de ses joues d'or. Sous la lumière de la lune, son visage était si beau que le petit martinet se sentit envahi de pitié.
«Qui êtes-vous ? demanda-t-il.
- Je suis le Prince Heureux.
- Alors pourquoi pleurez-vous ? demanda le Martinet. Vous m'avez complètement trempé.
- Lorsque j'étais en vie et que je possédais un cœur d'homme, répondit la statue, j'ignorais ce que c'était que les larmes car je vivais au palais de Sans-Souci, où le chagrin n'a pas le droit de pénétrer. Pendant le jour je jouais dans le jardin avec mes compagnons, le soir je menais le bal dans le Grand Salon. Le jardin était ceint d'un mur fort imposant, mais jamais je ne me souciai de demander ce qui se trouvait derrière. Tout était si beau autour de moi ! Mes courtisans m'appelaient le Prince Heureux, et si le bonheur n'est rien d'autre que le plaisir, oui, j'étais heureux. Ainsi je vécus, ainsi je mourus. Et maintenant que je suis mort, on m'a installé ici, tellement haut que je peux voir toute la laideur et toute la misère de ma ville. Mon cœur a beau être fait de plomb, comment ne pleurerais-je ?»
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Et il se jetait sur le gazon, plongeait son visage dans ses mains et pleurait.
- Pourquoi pleure-t-il ? demandait un petit lézard vert, comme il courait
près de lui, sa queue en l'air.
- Mais pourquoi ? disait un papillon qui voletait à la poursuite d'un rayon
de soleil.
- Mais pourquoi donc ? murmura une pâquerette à sa voisine d'une douce
petite voix.
- Il pleure à cause d'une rose rouge.
- À cause d'une rose rouge. Comme c'est ridicule !
Et le petit lézard, qui était un peu cynique, rit à gorge déployée.
Mais le rossignol comprit le secret des douleurs de l'étudiant, demeura
silencieux sur l'yeuse et réfléchit au mystère de l'amour.
("Le rossignol et la rose")
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Dans le jardin seul du géant égoïste, c’était encore l’hiver.
Les oiseaux ne se souciaient plus d’y chanter depuis qu’il n’y avait plus d’enfants et les arbres oubliaient de fleurir. […]
Les seules à se réjouir, ce furent la neige et la glace.
– Le printemps a oublié ce jardin, s’écriaient-elles. Alors nous allons y vivre toute l’année.
La neige étala sur le gazon son grand manteau blanc et la glace revêtit d’argent tous les arbres.
Alors elles invitèrent le vent du Nord à faire un séjour chez elles.
Il accepta et vint.
Il était enveloppé de fourrures. Il rugissait tout le jour par le jardin et renversait à chaque instant des cheminées.
– C’est un endroit délicieux, disait-il. Nous demanderons à la grêle de nous faire visite.
La grêle arriva, elle aussi.
Chaque jour, pendant trois heures, elle battait du tambour sur le toit du château jusqu’à ce qu’elle eût brisé beaucoup d’ardoises et alors elle tournait autour du jardin aussi vite qu’il lui était possible. Elle était habillée de gris et son souffle était de glace.
– Je ne puis comprendre pourquoi le printemps est si long à venir, disait le géant égoïste quand il se mettait à la fenêtre et regardait son jardin blanc et froid. Je souhaite que le temps change.
Mais le printemps ne venait pas. L’été non plus.
Dans tous les jardins, l’automne apporta des fruits d’or, mais il n’en donna aucun au jardin du géant. […]
Et toujours c’était l’hiver chez le géant et le vent du Nord, et la grêle, et la glace, et la neige, qui dansaient au milieu des arbres.
Un matin, le géant, déjà éveillé, était couché dans son lit, quand il entendit une musique délicieuse. Elle fut si douce à ses oreilles qu’il crut que les musiciens du roi devaient passer par là.
En réalité, c’était une petite linotte qui chantait devant sa fenêtre, mais il y avait si longtemps qu’il n’avait entendu un oiseau chanter dans son jardin qu’il lui sembla que c’était la plus belle musique du monde.
Alors la grêle cessa de danser sur la tête du géant et le vent du Nord de rugir. Un délicieux parfum arriva à lui à travers la croisée ouverte.
– Je crois qu’enfin le printemps est venu, dit le géant. 

(le Géant égoïste, 1888)
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Seul le petit enfant ne s'était pas enfui, car ses yeux étaient si pleins de larmes qu'il n'avait pas vu venir le géant.
Et le géant se glissa derrière lui, le prit gentiment dans ses mains et le déposa sur l'arbre.
Et l'arbre aussitôt fleurit ; les oiseaux y vinrent percher et chanter et le petit garçon étendit ses deux bras, les passa autour du cou du géant et l'embrassa.
Et les autres enfants, quand ils virent que le géant n'était plus méchant, accoururent et le printemps arriva avec eux.
-C'est votre jardin maintenant, petits enfants, dit le géant.
Et il prit une grande hache et renversa la muraille.
Et quand les gens s'en allèrent au marché à midi, ils trouvèrent le géant qui jouait avec les enfants dans le plus beau jardin qu'on ait jamais vu.

[Le Géant égoïste]
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