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Dominique Mols (Traducteur)
EAN : 9782266043885
Pocket (01/03/1992)
3.44/5   9 notes
Résumé :
LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES Le Masque Fantastique 2ème série (SF) n° 21 (1979) - William HALLAHAN Les Renaissances de Joseph Tully.

L'hiver. Un vieil immeuble à appartements multiples à New York.
Y vivent des gens apparemment sans histoire. Tel Richardson.
Richardson qui pourtant perçoit des bruits étranges et éprouve bientôt l'accablante impression qu'on cherche à le tuer.
Tel Clabber aussi, lequel croit aux fantômes, à la trans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Walls have ears.
Doors have eyes.
Trees have voices.
Beasts tell lies.
Beware the rain.
Beware the snow.
Beware the man.
You think you know." ("Song of Sapphique")

Une bonne dose de frissons achetée pour cinquante centimes au vide-grenier, c'est un deal honnête ! J'en attendais pas vraiment grand-chose; d'autant plus grande était ma surprise.
Ce Hallahan sait faire !
Dès le début, on sait qu'il y a quelque chose qui cloche. L'horreur n'est jamais explicite, mais très silencieux, froid, livré goutte à goutte au fur et à mesure que l'histoire avance. Jusqu'au bout...
Cela me fait penser au "Rosemary's Baby" d'Ira Levin, ou aux histoires de Bloch ou Aickman. Les choses qui se passent à Brevoort House pourraient être considérées comme ordinaires, mais il y a quelque chose de malsain qui prend possession de cet immeuble voué à la démolition et de ses habitants, qui commencent à partir les uns après les autres.
Peu à peu, Pete Richardson devient le seul habitant des lieux.
Il y a des signes. Des bruits. Et ce chat, qui se cache dans la cave - ce chat qui a appartenu à son ami, disparu en laissant seulement quelques traces sur le terrain vague derrière l'immeuble. Ou ce n'est pas un chat ?

En tout cas, c'est l'hiver le plus froid que la ville de New York n'a jamais connu, les immeubles tout autour tombent comme des quilles, et les engins destructeurs approchent chaque jour le Brevoort House.
Casse-toi, Pete ! Avant qu'il ne soit trop tard !
Parce que si ta maison ne te tombe pas sur la tête, il y a cette "autre chose" dans le noir...

Et puis, il y a Willow.
On ne sait rien de lui, seulement qu'il est à la recherche des descendants d'un certain Joseph Tully, qui a vécu au 18ème siècle.
Cette histoire parallèle est un peu gênante au début, mais peu à peu, on commence à trouver ces recherches généalogiques passionnantes.
Les voyages incessants, consultations des registres, chroniques, actes notariés - pour aboutir à des pierres tombales couvertes de mousse, des fausses pistes... ou des découvertes incroyables ! J'ai enfin compris pourquoi les généalogistes amateurs peuvent devenir si passionnés.
Mais enfin - qui est ce Willow ?
Pourquoi ces recherches, et quel rapport avec le vieil immeuble ?

Pendant que vous lisez afin de tout savoir, je vais vous chercher un grog et un plaid bien chaud. Parce que ce bouquin vous glacera vos vieux os jusqu'à la moelle !


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Voilà un petit terreur que j'ai adoré. Dans la catégorie terreur on trouve un petit peu de tout, mais là le cadre est posé vous aller redouter les bruits, les ombres, le chat qui vient demander une caresse trop discrètement…
Nous sommes rapidement embarqué dans une double intrigue, d'un côté un personnage pour le moins mystérieux qui effectue des recherches généalogiques à tour de bras. D'un autre côté, un personnage passablement dépressif qui vit dans un immeuble en sursi avec ses voisins tous obligés de se reloger rapidement avant l'arriver des engins du bâtiment qui ont commencé leur oeuvre de destruction à proximité.
Le rythme de ce roman est parfaitement étudié, sachant passer du rapide au lent afin de ménager un suspense tout à fait délicieux, l'aspect généalogique nous emmène dans des profondeurs et des lenteurs insondables tout en nous faisant voyager dans des époques lointaines à coup de génération entières ; le morne quotidien de Richardson, notre locataire indécis, nous fait monter la pression dans de court lapses de temps se déroulant pourtant sur de longues journées plutôt monotones… Willow et ses recherches construisent, Richardson subit la destruction de son environnement…
Ce grand écart temporel et situationnel réussi à tenir le lecteur en haleine. On croit savoir où on nous emmène mais c'est trompeur, d'autres pistes arrivent, se mélangent se croisent, s'effacent et ce n'est que sur les trois dernières pages que nous savons vraiment… mais nous trainons des pieds avec cette peur enfantine du noir, du vide, des pas qui résonnent…
Un excellent moment, une ambiance délétère, une écriture qui ménage ses effets, une temporalité travaillée, ce roman est vraiment une belle surprise…
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Je l'ai trouvé long (heureusement qu'il est court) et ennuyeux. L'histoire aurait pu être bien mais il manque tellement d'éléments pour nous faire frémir, pour nous captiver… la fin, relativement prévisible, se termine à la façon d'un cheveu sur la soupe. Dommage
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il était pris d'une curieuse sensation. D'une intuition. Ne remonte pas. Va t-en tout de suite. Tu reviendras chercher le reste demain. Tant pis pour ton manteau. Et pour ton rasoir. Cours à ta voiture et pars. Tout de suite.
Non, ce serait absurde. Je n'ai plus qu'un trajet à faire, plus qu'à attraper mes dernières affaires et filer. Je ne peux pas sortir sans manteau par un temps pareil. Et j'ai besoin de mon rasoir. Je compte jusqu'à cent : je monte et je dois être redescendu avant d'être arrivé à cent. Il grimpa en courant, en fouettant l'air de sa canne d'épine, et en commençant à compter.
Il était à trente quand il arriva devant sa porte. Il entra, repoussa le battant d'un coup de pied, attrapa son veston et son pardessus, les enfila le plus vite possible. Quarante. Il passa à la salle de bain, empoigna encore quelques affaires, prit son rasoir et retourna sur ses pas. Il arriva devant sa porte à cinquante.
De nouveau, le chat heurta la porte en poussant un cri. Il saisit sa canne, ouvrit la porte. Le palier était aussi désert que la première fois. Et le petit "tap-tap-tap" avait recommencé.
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Le Dr Edward Eddy, chirurgien du cerveau, était occupé à lire des rapports, assis au milieu de tout son attirail médical. Un alchimiste des temps modernes. Un chaman. Un voyant, un sorcier transistorisé entouré des accessoires typiques des médecins -- à savoir une série d'engins chromés destinés à endormir la méfiance du patient et à dissimuler l'infinie ignorance de la médecine.
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