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Critique de Apikrus


L'auteur est né en 1841 à une vingtaine de kilomètres au sud de Buenos Aires dans une famille originaire du Devon anglais. En 1874, après une jeunesse passée dans la pampa, il quitte l'Argentine pour Londres afin d'étudier.

Ornithologue et naturaliste, William Henry Hudson nous décrit ici ses observations dans la pampa ainsi que le fruit de ses réflexions. Comme l'entomologiste français Jean-Henry Fabre (cf. ses remarquables « Souvenirs entomologiques »), Hudson s'interroge sur les origines de comportements d'animaux, tente de faire la part de l'inné ou instinctif et de l'acquis. Hudson observe tous les animaux qui l'entourent : mammifères, oiseaux, insectes,… Il lit aussi ses contemporains, en particulier Wallace et Darwin qu'il cite abondamment, et écoute d'une oreille critique les témoignages de ceux qui côtoient les animaux qu'il évoque. Ses descriptions sont à la fois précises et pleines de poésie, ses réflexions sont souvent pertinentes. Les progrès scientifiques ont pu nuancer ou contredire certaines d'entre elles, mais en confirmer d'autres. Il décrit déjà le phénomène d'imprégnation chez des oiseaux présenté et interprété une cinquantaine d'année plus tard par Konrad Lorenz (sur des oies), qui valut à ce dernier un prix nobel d'éthologie partagé avec Nikolaas Tinbergen et Karl von Frisch.

Hudson dénonce déjà l'influence néfaste de l'homme sur son environnement.
Son témoignage résonne aujourd'hui de manière étonnamment moderne : il serait effaré de la manière dont nos contemporains continuent à détériorer notre planète et sa nature...
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