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3,86

sur 200 notes
On sent tout de suite le cycle de qualité, même si on doit se coltiner le sempiternel tome d'introduction (ici en plus découpé en 4 parties) avant que les choses ne s'animent vraiment. La prose travaillé nous ballade gentiment aux quatre coins du château du Hayholt, et des grands cycles de BCF des années 80/90 c'est sans doute de loin le plus ambitieux.
Signe qui ne trompe pas, les plus grands s'en inspirent : Robin Hobb et son "Assassin Royal" (Fitz spectateur de la rivalité Vérité / Royal remplaçant Simon spectateur de la rivalité Elias / Joshua), GRR Martin et son "Trône de Fer" (Bran puis Arya empruntent beaucoup à Simon crapahutant dans les couloirs du Hayholt), mais aussi Greg Keyes et Brian Ruckley qui en auraient presque composé une version dark fantasy avec "Les Royaumes d'épine et d'os" et "Un Monde sans dieux"…

André-François Ruaud, que j'ai en immense estime, a parlé d'un roman fantasy qui est le fidèle héritier du roman-feuilleton du XIXe siècle. D'accord, sauf qu'ici on est largement plus proche des émules d'Honoré de Balzac que de ceux d'Alexandre Dumas.
Bref, je me suis joliment emmerdé. Les dialogues honteusement hachés m'ont obligé à lire en diagonal (c'est d'un pénible ce gimmick d'entrecouper chaque bout de tirade par la description de toutes les modes de communication non verbale possibles et imaginables !), l'auteur s'échine à esquiver les ressorts pour nous abreuver de détails sur son univers qui finissent par endormir (architecture elfe, linguistique trolle, généalogie des Hernystiris, chroniques des Rimmersmen…) Par contre pour expliquer les pouvoirs du prêtre-sorcier, la rivalité entre les 2 frères, la folie d'Elias, les révoltes, les massacres, le Sombre Seigneur et les Renard Blancs… NADA ! L'intrigue avance ainsi de manière discontinue à partir des remarques volées ici et là par Simon qui vagabonde dans tel ou tel endroit du château.
Pourquoi cela marche chez Tolkien et pas chez Williams ? Parce que dans Tolkien les Hobbits n'existaient que pour qu'on s'identifie à eux en nous rendant acteurs de l'action à travers leurs yeux. Ici on nous oblige à être spectateur de l'action, quand on le la fuit pas, à travers les yeux d'un adolescent orphelin pas très malin, très naïf voire carrément simplet. Au bout de 200 pages enfin un rebondissement ? Aussitôt amené, aussitôt évacué.
Très tolkienien, tant mieux, trop tolkienien, tant pis. On retrouve la belle prose poétique à la Tolkien, le worldbuilding approfondi à la Tolkien… Sauf que c'est moins dense et moins riche que Tolkien (derrière l'assemblage haut-médiéval à la Tolkien, on retrouve le traditionnel gimmick de la Fantasy américaine : pour la énième fois des colons anglo-saxons venus d'un vieux continent dont on ne saura rien, ont pris possession d'un nouveau continent en dépit des efforts des indigènes pour défendre leurs terres ancestrales). de plus pas mal de rebondissements sont empruntés à Tolkien
Car dès qu'on met un peu d'animation, on tombe sur des scènes déjà vu dans le SdA, donc on a droit à : « vous ne passerez pas », des tunnels avec des araignées éclairés à la seul lumière d'un objet magique, l'auberge du Poney Fringant, les Nazgûls, la forêt de Mirkwood, le sombre seigneur dont l'oeil se pose sur le pauvre Frodon, euh pardon Simon…
Fort heureusement le mystérieux rôdeur de noble ascendance est remplacé par Bibanik le troll… enfin troll l'auteur s'échine à ne pas trop le décrire. On s'inspire des traditions scandinaves et qui vont du grelin farceur à l'affreux titan... pour finalement explorer l'altérité des Lapons ou des Inuits (le dieu Sedda remplaçant la déesse Sedna). C'est très réussi, le personnage au phrasé ampoulé est délicieux. Je gage que les autres peuples seront aussi à l'honneur ultérieurement.

J'avais vraiment envie d'aimer ce cycle, mais cette entrée en matière ne m'a pas emballé du tout… le trait d'union entre la Fantasy à aventures et la Fantasy à intrigues… Mais dans les 2 genres il y a des mises en place bien plus palpitantes, Tad Williams prenant tout son temps avec des lenteurs et des longueurs voire même du remplissage pur et simple quitte à rebuter et à perdre des lecteurs.
Mais je continuerai, car les qualités me semblent trop grandes pour laisser tomber l'affaire. Là tout de suite j'hésite entre un 4/5 pour le style et un 2/5 pour l'ennui…
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Je précise d'emblée que ma seule référence littéraire en matière d'heroic fantasy est la trilogie du Seigneur des Anneaux, que j'ai beaucoup appréciée. Ce qui n'est pas sans danger pour la lecture ultérieure d'autres sagas du même genre, qui risquent fort de souffrir de la comparaison. Et je vous le donne en mille : ça n'a pas raté. Ce n'est même pas que j'ai trouvé le Trône du Dragon juste « moins bien » que la Communauté de l'Anneau, c'est que je pense carrément que Tad Williams n'arrive pas à la cheville de Tolkien dans ce premier tome (vous noterez que je ne me permets de comparer que les premiers opus respectifs des deux séries, n'ayant pas lu les tomes suivants de l'Arcane des Epées). Alors d'accord, Williams crée, lui aussi, tout un monde avec ses mythes, légendes, peuplades, langues, gentils et méchants, etc, et en soi c'est bien sûr une performance, mais pourquoi diable faut-il que le lecteur s'ennuie pendant 400 pages sur 436 (édition de poche), là où Tolkien « installe » son univers dès le début en quelques dizaines de pages (certes un brin rébarbatives), pour lancer ensuite l'aventure et me tenir en haleine jusqu'à la fin du Retour du Roi ? Ce volume est terriblement bavard et abonde en descriptions dont on ne voit ni le bout ni l'utilité, entrecoupé de quelques scènes d'action trop éloignées les unes des autres pour capter l'attention. Il m'a semblé aussi que plusieurs séquences étaient empruntées à Tolkien dans un pâle copié-collé : l'Oeil du Mal qui voit tout, la forêt maléfique, le tunnel interminable, l'auberge,… le « héros », par contre, n'a rien à voir avec Frodon : le jeune Simon, domestique au château, n'est guère attachant. On nous le présente comme un gamin fainéant, rêveur, maladroit, impulsif et pleutre, limite benêt. Sans doute pour le rendre plus réaliste (mais faut-il être réaliste en heroic fantasy ?). Il se voit confier une mission a priori bien trop lourde pour lui, mais je suppose qu'il aura l'occasion de se « révéler » dans les volumes suivants… que je ne lirai pas. C'est peut-être dommage de s'arrêter au premier tome, mais ma patience a ses limites, en l'occurrence amplement dépassées.
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Premier tome du célèbre cycle « L'arcane des épées », « Le trône du dragon » nous plonge dans le monde d'Osten Ard, menacé par de sombres complots et une mystérieuse prophétie. L'histoire avance avec une extrême lenteur, le récit se concentrant essentiellement sur le quotidien de Simon, jeune domestique au château du roi dont on suit les vagabondages au sein du castel (fort intriguant il est vrai) et l'apprentissage auprès de l'extravagant Morgénès, sorte de sorcier un peu déjanté qui décide de le prendre sous son aile. le récit évoque également les tensions naissantes entre Elias, fils ainé du vieux roi Jean, et son frère Josua, querelle qui sera au coeur de l'intrigue dans les volumes suivants.

La rencontre avec le quanuc Binabik (Binbiniqegabenik pour les intimes...), personnage clé de cette série et sans doute l'un des plus attachants, donne au roman une bouffée d'air frais bien venue. On commence enfin à voir l'histoire se mettre en marche tandis que se dévoile peu à peu un univers riche et dense dans lequel on ne demande qu'à entrer. Si la lecture de ce premier tome m'a laissé un sentiment assez mitigé, il serait pourtant dommage de ne pas poursuivre plus loin la lecture car le cycle en lui-même vaut vraiment le détour et demeure pour moi un excellent souvenir. Un conseil pour ce premier tome, donc : Persévérez, vous ne serez pas déçu!
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Amateurs de fantasy, n'hésitez pas à vous lancer dans la lecture de L'Arcane des Épées, qui regroupe tous les codes du genre : héros maladroit et malheureux, jeunes filles en détresse, dragons, magiciens, trolls, et j'en passe.

Nous y faisons connaissance avec Simon, le parfait anti-héros. Distrait, rêveur et orphelin, le jeune garçon devient un peu par hasard l'apprenti du docteur Morgénès. Il espère que le vieil homme pourra lui apprendre la magie, mais malheureusement, le nouvel ami de Simon

Ce premier tome est, comme je l'ai écrit plus haut, très classique. L'intrigue est mise en place par l'auteur, qui présente les différents protagonistes de l'histoire mais aussi les peuples et la géographie d'Osten Ard. On est, en quelque sorte, face à un volume d'introduction de la saga, mais ce n'est pas désagréable, car les aventures de Simon sont passionnantes à suivre. Quelques rebondissements sont aussi au rendez-vous, et certains éléments laissent présager des révélations qui pourraient être faites dans la suite de l'histoire (je pense, par exemple, à l'identité des parents de Simon).

Malgré quelques longueurs, ce tome reste donc très intéressant. J'ai d'ailleurs tout de suite commencé le second volume, pour connaître la suite des aventures de Simon et de Binabik le Troll.
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Un roman dans lequel je me suis plongé avec beaucoup d'enthousiasme malgré quelques longueurs qui pourraient rebuter certains, un univers riche et dense, présenté par des descriptions claires, fouillées, fournies, riches en images qui permettent au lecteur d'entrer et de voyager aisément dans cet univers. Images riches également dans les descriptions des émotions des personnages; l'auteur prend le temps de nous faire aimer ses personnages et de nous y attacher. Au passage, la représentation du personnage de Troll est complètement bouleversée et est loin de l'image du troll idiot d'un Tolkien... le récit, enfin, avance à petits pas, l'auteur s'attachant reellement au quotidien de ses personnages pour nous en faire apprécier encore plus la profondeur, les liens qui se tissent doucement mais sûrement entre eux, à l'image de la difficulté et de la méfiance qu'éprouve Simon à l'égard des gens pour s'être fait "avoir" une fois. J'ai retrouvé dans ce roman un véritable plaisir à lire de la fantasy riche et dense, entre quête initiatique et complot à la cour, sur toile de fond de guerre épique à venir, le tout saupoudré de rappels historiques ( à travers les nombreux chants, contes et autres lais rapportés par les personnages eux mêmes) qui finissent d'encrer ce récit dans une fresque historique et cette foule de détails historiques qui enrichissent et servent l'histoire.... ( ça fait beaucoup d'histoires non!! lol)... Je me plonge direct dans les suivants et conseille ces romans aux plus patients d'entre vous.
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Le décor de Hayholt est planté .
L'auteur décrit le château et ses personnages avec précision .
Le style est très imagé mais les comparaisons sont trop nombreuses bien que certaines soient très bonnes .
Il faut un certain temps pour rentrer dans l'intrigue .
Heureusement que " notre " Simon , adolescent rêveur , râleur , têtu mais combien attachant nous emmène dans ses aventures rocambolesques et magiques .
Le temps passe alors très vite .
On a envie de savoir .
On va continuer la série .
On aime !
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Premier tome d'une série de 8 (chez Pocket) . En Erkynée , le Roi est mort , son fils aîné Elias occupe le trône du Dragon et , conseillé par l'inquiétant Pryrates , fait disparaître son cadet et passe alliance avec d'inquiétantes puissances venues du passé. En face , un petit groupe de magiciens tente de s'opposer à ces malédictions futures. Et voilà Simon ,orphelin ,adolescent un peu benêt qui se retrouve promu héros malgré lui. C'est de la fantasy pur jus , un peu stéréotypée mais bien charpentée . Ce n'est pas à la hauteur des géants de la spécialité (Tolkien, Martin, Hobb, Eddings,Cook…) mais c'est de bonne tenue .
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Lorsque j'ai vu paraître la réédition de ces intégrales, j'ai de suite été attiré par leurs envoûtantes couvertures, plus d'ailleurs que le résumé qui certes m'a convaincu mais me laissait entrevoir quelque chose d'assez classique en la matière ce qui fut le cas. Fort heureusement et malgré la facilité de construction, ce premier tome a su répondre à mes attentes.

Ainsi, Tad Williams introduit un univers des plus complet grâce à une première partie assez dense à aborder. Qu'il s'agisse des lieux visités mais également du système de magie rien est laissé au hasard et cette, parfois longue, introduction m'a rappelé celle des grandes épopées sorties à cette époque. L'intrigue également reste pour le moment des plus classique et habituelle même si apprécié le ton assez grave conféré à l'aide de la plume parfois assez lourde et imposante de Tad Williams. Nous sommes face à de la high fantasy solide et cela se ressent dès les premières lignes. Pour autant et bien qu'assez court, il est vrai qu'en orientant davantage son oeuvre sur une introduction, la première partie comporte quelques longueurs bien vites oubliées grâce à la seconde où l'action démarre quelque peu. Néanmoins et ce que à quoi j'ai été sensible reste la minutie apportée à l'univers pour que celui-ci se révèle le plus cohérent et solidement bâti. le socle se veut ainsi solide et, par exemple, le vocabulaire établit par l'auteur va jusque à dénommé de manière spécifique les mois rythmant cette aventure.

Du côté des personnages et bien que plaisant et divertissant à découvrir, je n'ai été que trop peu surpris en ce qui concerne Simon, ce jeune héros en devenir. Là encore, Tad Williams reste des plus traditionnel dans son approche même si je reste confiant quant à l'évolution de ce dernier tant celui-ci s'est révélé un minium pertinent à te contenter. Tout comme ses nouveaux compagnons de route qui permettent une esquisse d'une certaine galerie de portraits. C'est pourquoi, je reste enchanté à l'idée de le suivre durant les mois à venir en compagnie de Tachan qui a décidé de réaliser une relecture complète de ce monument de fantasy en ma compagnie.

Finalement, Tad Williams dévoile un premier volet des plus classique dans sa construction. Sa plume reste des plus efficace malgré une impression parfois assez datée par rapport à ce qui est proposé actuellement. Je suis tout de même ravi d'avoir découvert son univers fantastique des plus riche et réussi et je lirai la suite avec plaisir.
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J'ai acheté ce livre en 1994, quand il est paru en français. J'ai la trilogie, d'ailleurs. Et depuis, au gré des achats supplémentaires, des piles qui se montent patiemment dans toutes les pièces des appartements et des maisons dans lesquelles j'emménage... ce livre était resté dans ma PAL...

Dingue.

A l'époque, j'étais assez fan d'heroic fantasy. Depuis lors, je suis beaucoup moins fan de fantasy. Game of Thrones est passé par là aussi. Mes standards ont changé et ils ont sévèrement augmenté.

De quoi parle le Trône du Dragon, premier tome de la trilogie de l'Arcane des Epées...? On est au Hayholt, place forte, où le Roi Jean Presbytère se meurt. Tout le monde arrive d'un peu partout. Les tensions se créent entre les factions. Dont tout particulièrement les camps des deux fils du Roi Jean. L'action (assez lente, j'y reviendrai) se concentre sur Simon, simple commis de cuisine, dégingandé, pataud, maladroit, rouquin, un peu naïf, et surtout fort curieux des choses de la magie. Il entre donc au service du docteur Morgénès. Tad Williams joue de l'humour et de l'inconnu pour susciter un intérêt de la part du lecteur. Entre le docteur sérieux (mais un peu facétieux) et Simon convaincu mais qui commet bêtises sur bêtises, on a un duo de comédie. Hélas, on n'est pas dans la comédie.

Un premier tome, c'est ingrat. Tad Williams doit nous livrer un monde complet, des noms, des personnages, des lieux, des batailles, tout un passé qu'il fournit de manière assez correcte, mais cela rejaillit assez souvent sur le rythme et l'ambiance. Les rappels historiques sont amenés lors de cours donnés à Simon par le docteur Morgénès ou lors de disputes entre grands chefs de guerre.

Evidemment, on devine assez vite que Simon n'est pas un simpe commis de cuisine. Il est pris dans un complot qui le dépasse. le Roi Jean est mort. Son fils aîné prend le pouvoir, mais il semble guidé par un nécromant dont les décisions sont terribles. Le fils cadet du Roi Jean disparaît... et là, la vie de Simon dérape. de commis de cuisine, il passe à "wanted dead or alive". Mais il a bien davantage de ressources et d'amis qu'il ne le pense.

Au final, une lecture assez sympa, que j'aurais sans doute apprécié il y a 26 ans quand j'ai acheté le livre, parce que j'étais moins aguerri, moins critique, avec moins d'ouverture sur d'autres littératures. C'est lent. On s'ennuie assez souvent, et soudain une petite étincelle de sorcellerie, de violence... très vite éteinte par trop de style, trop de verbiage. Bon... On a quand même une lecture qui donne envie d'en savoir davantage. Quelques personnages secondaires sont intéressants (Simon me semble un des moins convaincants, un comble !). Donc, je ne rechignerai pas à lire le deuxième tome, histoire de savoir ce qu'il advient des choses.
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Ce commentaire concerne les tomes 1 à 8. J'ai débuté cette saga en 2015 et c'est presque un an après que j'en suis venue à bout.
Si vous aimez la fantasy, les aventures et les quêtes insensées ce livre est fait pour vous.
L'histoire démarre lentement et il s'en est fallu de peu que je laisse ce roman de côté, ne voyant rien venir en termes de combats d'épées, d'aventures ou de péripéties palpitantes. Mais une fois qu'on a dépassé les 3/4 du tome 1, tout s'enchaîne. Simon, un simple marmiton, se trouve mêlé à une succession d'évènements qui débutent par l'arrivée du mystérieux prêtre Pryrates et qui vont mettre en péril l'équilibre du royaume.
Il y a une quantité innombrable de personnages, dont voici quelques-uns : Simon le marmiton, la princesse Miriamelé, le prêtre Pryrates, Elias le roi, les sithis, Binabik le troll et sa louve Qantaqa, le prince Josua, Rachel l'intendante, la ligue du Parchemin, Isgrimmur, Maegwin etc etc. J'ai ressenti une drôle d'impression durant la lecture car ces personnages ne m'ont paru ni sympathiques ni très attachants. Ils se comportent parfois comme des enfants écervelés, de vraies têtes à claques et on dirait que l'auteur fait exprès de les mener dans les situations les plus rocambolesques et dangereuses à chaque fois. Je les regarde plus comme des marionnettes tirées par des évènements qu'ils ne comprennent pas et je regrette qu'ils évoluent très peu au fur et à mesure des tomes.
L'auteur a bien construit son univers médiéval fantasy, ici nommé Osten Ard, mais je note quelques ressemblances avec celui du Seigneur des anneaux et quelques longueurs qui auraient pu être évitées.
Le style d'écriture est simple et fluide. Nous sommes plus dans le mode dialogue, entrecoupé de temps en temps par des descriptions. Je trouve la fin un peu décevante et bâclée, comme si l'auteur finissait par une pirouette trop facile après toutes ces aventures. de plus, certains éléments n'ont pas été totalement éclaircis : pourquoi les Sithis ont fui du Jardin ? que sont devenus les Dwarrows etc… ? les épées ont-elles été détruites ?
Mon commentaire semble dur, mais dans l'ensemble j'ai bien aimé suivre ces aventures et ces différents tomes m'ont procuré un bon moment de détente. En tout cas, je recommande ce cycle aux amateurs de fantasy !

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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