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Critique de Little_stranger


C'est avec un réel plaisir que je retrouve Beatriz Williams. J'aime cet auteur pour sa capacité à m''éloigner du quotidien, me faire rêver sans niaiseries.Je remercie les editions Belfond et Netgalley de m'avoir permis de m'évader avec glamour, mais je le répète sans plonger dans un sentimentalisme gnangnan.
1969 : Miranda Thomas, vedette de cinéma, née Miranda Schulyer, revient sur Winthrop Island, des années après en être partie. Elle vient y trouver refuge, se mettre à l'abri. Elle a quitté l'île alors qu'elle avait 18 ans, alors que son surnom était Peaches,
Le domaine de Greyfriars abrite la famille depuis des générations cossues. Il est tombé un peu en désuétude et abrite maintenant une colonie d'artistes ainsi que la mère de Miranda et sa demi-soeur, Isobel, "Izzy" fille du second mari de sa maman. Miranda a été nommée ainsi par son père, comme l'héroïne de Shakespeare : il enseignait à l'université et est mort à la guerre. La maman de Miranda a rencontré Hugh Fisher dans le cadre de son travail de secrétaire à l'université. le mariage a eu lieu en 1951. C'est aussi l'année où Miranda tombe amoureuse de Joseph Vargas, fils du gardien de phare, qui semble séduire toute la gent féminine de l'île. C'est un jeune homme cultivé, courageux qui aime profondément ses parents.
Nous remontons le temps encore pour rencontrer Bianca Medeiro, qui fait partie de l'autre côté de l'ile : celle de ceux qui doivent travailler pour vivre. Il y a le personnel des maisons et les hommes de la mer, les pêcheurs de homards. Elle a été adoptée par sa famille aux USA, après le décès de ses parents en Espagne. C'est une belle jeune femme qui dans les années 30, va tomber amoureuse du plus beau jeune homme de l'ile, l'héritier de la famille Fisher : Hugh Fisher. C'est un séducteur qui abuse de sa position sociale et physique auprès de jeunes femmes modestes. Inconséquent et suivant une technique bien rôdée, il ne se pose pas de question.
Entre les familles aisées et celles du "petit personnel" existe pourtant un lien de protection, d'allégeance non exprimée d'un côté comme d'un autre.
Ce roman qui alterne les époques, dévoile l'histoire, derrière les belles demeures et le pittoresque. Les familles sont plus liées qu'elles ne le croient. Et le passé même si il prend son temps, finit par vous rattraper. Un nouvelle fois, l'auteur nous enlève pour ailleurs, nous fait vivre un livre comme au cinéma dans les années 50, en cinémascope. Comme Kate Morton, elles m'offrent toujours un joli moment de rêve et c'est bien agréable.
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