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Birthright tome 9 sur 10
EAN : 9781534316010
112 pages
Image Comics (25/08/2020)
4.2/5   10 notes
Résumé :
Mikey Rhodes était juste un autre enfant disparu, jusqu'à ce qu'il rejoigne sa famille... Sous la forme d'un puissant guerrier qui avait libéré Terrenos d'un sorcier maléfique. Mais ce n'est que la moitié de l'histoire... Le sorcier a rejoint notre univers, et maintenant la guerre pour la Terre commence !
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Birthright Volume 8: Live by the Sword (épisodes 36 à 40) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 41 à 45, initialement parus en 2020, écrits par Joshua Williamson, dessinés et encrés par Andrei Bressan, avec une mise en couleurs réalisée par Adriano Lucas.

Il y a plusieurs décennies, cinq mages ont érigé une barrière magique entre la Terre et Terrenos, sort dont la pérennité est liée à la vie desdits mages. Or ils sont morts, un par un, massacrés. Au temps présent, la barrière est tombée, et les armées de Terrenos ont pu prendre pied sur Terre, dans une zone désertique des États-Unis. Les créatures surnaturelles massacrent les soldats américains, broient leurs véhicules blindés, et descendent leurs hélicoptères, avec une facilité terrifiante. le roi-dieu Lore arrive en personne sur Terre, avec Rook enchaîné à ses pieds. L'invasion a commencé et la colonisation avec asservissement des populations va démarrer. En 1969, dans une banlieue résidentielle, un couple prévient la police qu'ils ont vu passer un fantôme dans leur jardin. Les deux policiers en tenue de pluie viennent jeter un coup d'oeil sous l'orage : ils braquent leur torche et découvrent un jeune garçon aux cheveux blancs, en short. Ils l'emmènent à l'hôpital où l'examen médical indique que le garçon est en bonne santé. Ils le reprennent en charge et l'emmènent dans la maison d'accueil pour orphelins, où il est pris en charge par la responsable. Il finit par prononcer une phrase, mais dans une langue inconnue. Soudain la lumière s'éteint et trois sorcières sont soudain présentes dans la pièce.

Les policiers ouvrent le feu sur ces trois individus à l'apparence horrifique, et le garçon en profite pour prendre les jambes à son cou et sortir de là. Il est rattrapé par une sorcière sur son balai qui l'emmène dans les airs et le dépose sur un toit surplombant la ville. Là elle s'adresse à lui en indiquant à Lore que c'est son nouveau foyer. Il est en train de raconter son histoire à Rook, enchaîné à ses pieds, et ce dernier comprend que Lore a déjà vécu sur Terre. Lore continue : il a également été le héros d'une prophétie qui promettait une paix universelle. Il s'est battu pour cette paix et il compte bien l'imposer sur Terre, après l'avoir pacifié pour cela. Il est le véritable élu et il descend de son trône pour prendre part personnellement à la bataille. Dans un camp militaire situé à quelques kilomètres de là,
Boomer, le responsable des armées sur place, fait le point de la situation avec Mikey Rhodes. Ce dernier explique qu'il détient quelque chose que veut Lore : les trois sorcières. Rook se souvient d'une discussion sur la famille qu'il a eu quand il apprenait à pêcher à Mikey encore enfant. Celui-ci avait demandé à Rook s'il avait une famille, et il avait obtenu comme réponse que la guerre contre le roi-dieu Lore l'en avait empêché.

Ce n'est pas compliqué : le scénariste donne au lecteur ce qu'il attend. Il ne tergiverse pas pendant 107 ans : l'invasion de la Terre par les armées du roi-dieu Lore a commencé et les affrontements se déroulent dès le premier épisode. La couverture annonce clairement la couleur : Mikey Rhodes et Lore vont s'affronter en combat singulier dans ce tome, et la promesse est tenue. Un lecteur habitué des comics, des séries au long cours, s'attend à ce qu'un tel développement monte en puissance sur au moins une dizaine d'épisodes, peut-être même une vingtaine. Williamson le prend de court en ne délayant pas. Andrei Bressan n'est pas en reste. Après une page de mise en situation construite sous la forme de 3 cases de la largeur de la page, il réalise 3 dessins successifs en double page. S'il y prête attention, le lecteur constate qu'il s'agit en fait d'un unique dessin courant sur 6 pages d'affilée, et aboutissant à un dessin en pleine page montrant Lore prêt à savourer la conquête. Il en va de même pour l'épisode 44 au cours duquel se déroule le duel entre le roi-dieu Lore et Mikey Rhodes : 20 dessins en pleine page pour montrer la stature des combattants en présence, l'ampleur de leurs coups, leur fureur guerrière. Les auteurs ne se défilent pas et en donnent pour leur argent au lecteur.

Les dessins en pleine page ou en double page ne sont pas l'occasion pour l'artiste de se contenter de jolies poses esthétiques, avec uniquement les personnages en plein mouvement. Comme depuis le début de la série, il réalise des dessins descriptifs avec un haut niveau de détails ce qui donne de la consistance aux personnages surnaturels, de type monstres, goblins, orques, sorciers, avec une apparence visuelle spécifique, à l'opposé de clichés visuels prêts à l'emploi. Certes, il y a beaucoup de monstres anthropoïdes avec une stature de culturiste, mais ils ont des tenues vestimentaires différentes, cohérentes entre elles. de même, les trois sorcières ne sont pas juste des vieilles femmes en haillons avec un balai, mais des créatures difformes, visiblement pas de ce monde, avec une vilaine couleur de peau, et des amulettes magiques. Un peu plus tard, la base militaire est attaquée par un loup garou : là aussi le lecteur en a pour son argent, avec une créature agressive et bestiale, bien plus consistante qu'une silhouette élémentaire avec quelques poils pour la fourrure et une vague tête de chien, pardon de loup. Les contours matérialisés par des traits encrés sont nourris par la mise en couleurs toujours aussi riche d'Adriano Lucas, qui apporte texture, ambiance lumineuse, et effets spéciaux, tout en veillant toujours à conserver une lisibilité immédiate. le résultat est coloré, dans le bon sens du terme, un vrai plaisir immédiat à l'oeil, mais aussi un niveau descriptif rehaussé.

Bressan et Lucas savent doser leurs effets pour que les passages normaux sur Terre restent plausibles et réalistes, et ainsi conserver un contraste élevé entre les civils et les créatures de Terranos. le fait que ces deux mondes soient représentés avec le même niveau de précision fait que le lecteur place les individus et les accessoires de Terranos sur le même plan d'existence que la réalité normale. le lecteur se projette donc tout naturellement dans cette scène panoramique en six pages pour regarder les détails, voyant les monstres avancer et massacrer les soldats, appréciant les différences entre les races, admirant le plus énorme qui rappelle beaucoup ceux contre lesquels le BPRD de Mike Mignola luttait : il est fortement impressionné par le déploiement de force, par les cadavres qu'il peut examiner, par la sauvagerie de l'envahisseur, par la destruction des tanks, par l'inefficacité des armes modernes. le combat contre le roi-dieu Lore est tout aussi imposant, avec des phases qui s'enchaînent logiquement, avec des surprises graphiques qui font que le lecteur ne s'aperçoit même pas qu'il finit cet épisode avec la bouche ouverte. Bien sûr, ces affrontements se déroulent dans un désert, mais cela n'incite pas le dessinateur à s'économiser. Cela participe plutôt à leur plausibilité car il faut de la place pour une telle armée, pour les créatures aussi gigantesques.

Le lecteur est donc complètement conquis par la narration graphique, très factuelle dans sa nature, l'artiste et le coloriste ayant le savoir-faire requis pour s'élever au-dessus des stéréotypes fades et éculés, s'investissant pour faire le spectacle. Après 8 tomes développant les personnages, la situation, leur histoire personnelle, le lecteur supposait que l'affrontement contre les forces de Terranos suivrait un rythme similaire, au moins pendant 3 tomes. Il avait oublié que le scénariste ne faisait pas de remplissage dans les tomes précédents. L'affrontement a donc lieu, en particulier le duel attendu, avec la brutalité à laquelle on pouvait s'attendre, et bien sûr avec des surprises. le lecteur en ressort pleinement satisfait avec des images qui restent longtemps en tête, comme Mikey fonçant dans le tas en chevauchant une moto. La narration de Joshua Williamson est impeccable, avec un savant dosage des éléments discrètement rappelés en passant, pour être sûr de ne pas perdre le lecteur, mais sans devenir pesants ou artificiels. À ce moment du récit, les personnages passent à l'action, chacun en cohérence avec son caractère. En arrière-plan, le scénariste n'oublie pas le thème de sa série. Mikey Rhodes était supposé devenir le héros sauveur de Terranos et il en est advenu autrement. Mais il n'était pas le seul à être identifié au héros promis par une prophétie. du coup qui est le vrai héros ? Est-ce que ces prophéties ne sont pas de nature auto-réalisatrice ? de temps à autre, Williamson sait se montrer facétieux : le lecteur aimerait vraiment savoir ce que Mikey a murmuré à l'oreille de sa compagne Rya, sur sa véritable motivation pour se ranger du côté de Lore.

Dans ce tome, Joshua Williamson, Andrei Bressan et Adriano Lucas répondent aux attentes du lecteur et vont bien au-delà sans rien sacrifier à la qualité narrative visuelle de la série. le souffle épique habite chaque séquence, pour un spectacle extraordinaire qui place toujours la narration à la place de l'esbroufe. L'histoire avance à grand pas, contrairement à ce que le lecteur pouvait craindre. Les enjeux reposent toujours sur l'opposition bien claire entre bien et mal, mais les personnages sont plus complexes que cette simple dichotomie. Une grande réussite.
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Si j'aime beaucoup l'Heroic Fantasy en roman, en comics, je suis souvent déçu.

Birthright échappe à cette déception et me redonne espoir de trouver des bons récits du genre en comics.

Mais Birthright, Késseussé ?

Un père et un jeune garçon sont dans un parc et jouent à se lancer une balle de baseball. le père la lance un peu fort, l'enfant va l'a chercher dans la forêt mais ne revient pas.
Tout le monde pense à un enlèvement voir même que le père a tuer son fils.
Un an plus tard, alors que la famille tombe en ruine, un ersatz de Conan prétend être l'enfant disparu, d'avoir été enlevé dans un monde de fantasy où il était l'élu d'une prophétie et où le cours du temps n'est pas le même, et qu'il revient sur terre après avoir accompli sa destinée.
Dur à avaler, et pourtant... il se pourrait que ce soit vrai.

Le pitch de départ m'a emballé direct.
Pour la comparaison, si cela avait été un manga, ç'aurait été un Isekai (personnage transporté dans un autre monde), genre que j'affectionne également.

L'univers proposé est passionnant, l'histoire est bien ficelée, on alterne entre l'histoire sur Terre et les flashback dans le monde de Terrenos.
Le dessin est très sympa et les tomes enchaines les révélations.

Rien à dire, si vous chercher de l'Heroic Fantasy en comics, vous ne trouverez pas mieux.
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Tome 7 à 10
Voilà Birthright terminé avec son dixième volume et je dois dire que je reste sur ma fin. Alors que la série montait en intensité et que le tout se développait très proprement, les derniers chapitres viennent gâcher mon ressenti final sur la lecture.
Les derniers chapitres sont brouillons, partent dans tous les sens sans que j'ai le sentiment d'une construction qui sert un propos global et surtout je ne retrouve plus d'affection pour les personnages.

Il y a beaucoup de choses positives dans l'oeuvre et je vais retenir le voyage plutôt que la destination.
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Vidéo de Joshua Williamson
JOSHUA WILLIAMSON (Nailbiter, Batman) et ANDREI BRESSAN (Suicide Squad) s'associent à nouveau (après le succès de Birthright) pour une plongée haletante dans un roller-coaster meurtrier baigné de sinistres secrets de famille. Devil Land est le premier parc d'attractions au monde sur le thème de l'horreur. Il abrite l'attraction la plus effrayante jamais créée : le Devil's Due . Mais lorsque Owen Seasons, fan depuis toujours, y débute sa première journée de travail, il découvre les véritables horreurs qui se déroulent en coulisses. le travail de ses rêves pourrait bien se transformer en son pire cauchemar !
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