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Fables tome 25 sur 25
EAN : 9782365778145
153 pages
Urban Comics Editions (15/01/2016)
4.62/5   21 notes
Résumé :
Plus de dix ans après la sortie de son premier numéro, l'incroyable saga de Bill Willingham touche à sa fin ! À cette occasion, pléthore d'artistes se sont réunis pour offrir à ces personnages fantastiques un dernier tour de piste : Mark Schultz (Xenozoic Tales), Gene Ha (TOP 10), Neal Adams (GREEN LANTERN/GREEN ARROW), Andrew Pepoy (SUPERMAN) et bien d'autres. Un rendez-vous à ne pas manquer !
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il s'agit du dernier tome et du dernier épisode de la série. Il constitue à la fois le tome 22 (en VO), 23 ou 25 en VF, de cette série, mais aussi l'épisode 150, initialement paru en 2015, écrits par Bill Willingham comme tout le reste de la série depuis le premier numéro.

-
- Farewell (histoire principale, 78 pages, dessins et encrage de Bill Willingham, mise en couleurs de Lee Loughridge) ' L'histoire est racontée par Ambrose Wolf qui l'écrit dans un futur plus ou moins lointain. Il évoque la suite du duel entre Prince Brandish et Lancelot. Il y a un combat de magie, le retour d'un personnage cru mort, un affrontement sans pitié entre 2 soeurs, et bien des choses encore.

Bill Willingham et Mark Buckingham ont donné plusieurs interviews pour accompagner la parution de ce dernier épisode, pour bien préciser que s'ils ne s'interdisaient pas de revenir à cet univers, ils avaient la ferme intention de réaliser une rupture durable d'avec ces personnages. Cette première partie de ce dernier tome apporte une conclusion à l'intrigue principale et à de nombreuses intrigues secondaires. le scénariste a préparé cet arrêt de longue date, ayant déjà évoqué la fin de Fableville dans les épisodes 139 & 140 (tome 20). Il avait déjà commencé à raconter les dernières histoires d'un certain nombre de personnages dans le tome précédent. Dans l'épisode 134, 2 personnages décédés avaient tenu une conversation sur le thème du départ qui s'appliquait de manière manifeste à l'arrêt de la série un an plus tard.

Le lecteur retrouve avec plaisir les dessins de Buckingham pour une dernière fois. Willingham découpe son récit en courts chapitres de 4 à 8 pages, passant en revue de nombreux personnages, avec des scènes de foule, comme des scènes intimistes. le dessinateur est impliqué à 100% avec des personnages magnifiques, des images immédiatement lisibles, empreintes de ces plis et replis, caractéristiques de son encrage. Outre le plaisir indéniable de contempler ces personnages devenus si proche du lecteur en 150 épisodes, il y a également celui lié aux différents lieux, ainsi que les structures de pages caractéristiques, avec leur bordure verticale.

En prime, la mise en couleurs de Lee Loughridge est magnifique de bout en bout. Elle ressemble à de l'aquarelle, avec des teintes légèrement délavée pour donner un aspect intemporel aux images. Ces pages sont splendides de bout en bout, qu'il s'agisse de scènes d'action (un nouveau duel à l'épée), de scènes de destruction massive, de scènes de foules. le lecteur les apprécie d'autant plus qu'il sait que ce sont les dernières. Il n'y a effectivement pas d'équivalent dans les comics contemporains.

Le lecteur attentif (et avec une bonne mémoire) revoit donc passer de nombreux personnages de premier plan (le vieux Roi Cole, maire de Fableville) ou très secondaires (June Rodney, Junebug qui emménageaient à Fableville dans l'épisode 130).

Willingham recentre donc son récit sur les 2 soeurs, en incluant les enfants de Blanche Neige et Bigby. L'intrigue principale est résolue de manière entièrement satisfaisante, à la manière de ce scénariste (il suffit de se souvenir de la guerre contre l'Adversaire). Il ne se contente pas d'apporter une résolution en bonne et due forme, il envisage également une autre alternative en montrant en quoi elle aboutissait à une impasse, et était donc inenvisageable. Arrivé à la fin, le lecteur n'a qu'un regret, à savoir que l'intrigue secondaire relative à Camelot n'ait pas donné lieu à plus de développement.

Interrogé par un journaliste, Bill Willingham a indiqué que de son point de vue le thème principal de la série, le fil conducteur fut celui de la famille. Mais il ajoute qu'il appartient à chaque lecteur de se forger sa propre opinion quant à l'interprétation qu'il fait de ces histoires. Il y a autant de lectures qu'il y a de lecteurs. Effectivement, le thème de la famille est présent de façon explicite ou sous-jacente tout au long de chaque histoire.

Il est possible de mettre en avant un autre thème encore plus évident : celui de la littérature de l'imaginaire. Bill Willingham et les artistes qui l'ont accompagné ont mis en scène des personnages issus de fables, contes et légendes pour des histoires sans cesse renouvelées, sans aucun retour à un statu quo tiède et confortable. Enfin, Bill Willingham a disséminé avec parcimonie quelques références littéraires, ce tome citant le poète Ted Hughes (Edward James Hughes, 17 août 1930 - 28 octobre 1998), et évoquant la célèbre maxime de Lord Acton sur le pouvoir absolu.

Le scénariste s'est parfois reposé sur une dichotomie Bien/Mal assez pratique en termes de dynamique d'intrigue, mais même les bons ont toujours conservé une part d'ombre, y compris dans les moments les plus basiques. Il a tenté à une deux reprises de s'aventurer dans des terrains politiques, avec une maladresse telle que le lecteur ne regrette pas qu'il n'ait pas persisté dans cette voie.

Le profil psychologique de chaque personnage n'était pas très fouillé, ni très complexe. Néanmoins le comportement de chaque personnage relevait de celui d'un adulte et pas d'un adolescent. Au fur et à mesure des crises à affronter, le lecteur a pu apprécier les valeurs de chaque personnage. de ce point de vue-là, ils étaient tous dotés de solides convictions, à commencer par le Prince Ambrose et sa ferme décision de refuser de s'aligner ou de compromettre ses valeurs.

Si cette série a pu durer autant de temps (depuis 2002 jusqu'en 2015), c'est à la fois parce ses créateurs ont refusé de faire du surplace, mais aussi parce qu'ils ne se sont pas reposés exclusivement sur le monstre du mois, ou le nouveau personnage recyclé à partir de contes et légendes oubliés. Ils ont su faire ressortir l'humanité des protagonistes, ainsi que leur fibre morale. À ce titre, ce dernier tome conclut la série dans la même tonalité. 5 étoiles.

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- Pour ce dernier tome, Bill Willingham a fait les choses en grand et a inclus de nombreux autres récits pour être sûr d'avoir rassasié ses lecteurs. Il ne s'agit en rien de bouche-trous assemblés à la va-vite, mais plutôt d'éléments narratifs de nature diverse venant compléter le récit principal. Cela commence dès la couverture qui dispose de rabats intérieurs. Ainsi l'illustration de couverture correspond en fait à un dessin unique occupant l'équivalent de 3 pages, dans lequel Nimit Malavia a représenté 177 personnages, tous répertoriés et identifiés à l'intérieur pour que le lecteur les reconnaisse tous.

Après le récit principal illustré par Mark Buckingham, viennent des histoires courtes de 1 à 6 pages qui ont pour thème la dernière histoire de tel ou tel personnage, de premier plan ou secondaire. Chaque histoire est dessinée par un artiste différent. Ils sont au nombre de 25, avec certains ayant déjà illustré un épisode de transition (comme Niko Henrichon), d'autres des histoires courtes (comme Gene Ha), et même quelques artistes de la dernière heure (en particulier 6 pages dessinées par Neal Adams pour la dernière histoire de Noël). Steve Leialoha (l'encreur attitré de Buckingham sur la série) est également de la partie et dessine la dernière histoire de Boy Blue.

Non content de permettre au lecteur de voir un destin possible pour une multitude de personnages, il raconte également (en 1 page chacun ou presque) comment la prophétie relative aux enfants de blanche Neige et Bigby s'est accomplie. Il montre ce qu'il est advenu de Fableville après la dernière bataille racontée dans la première partie. Il a même inclus une page (dessinée par Bryan Talbot) relative à la dernière histoire du personnage incarnant la Mort. Il y a une postface de 2 pages dont les 2 tiers rédigés par Bill Willingham en guise d'adieu, l'autre tiers étant rédigé par Mark Buckingham, 2 pages de scénario pour montrer à quoi ressemblent les documents envoyés par Bill Willingham au dessinateur, et 2 pages de sketchs très succinctes de Buckingham, ainsi qu'un trombinoscope de tous les créateurs ayant participé à ce dernier épisode.

-
- À la fin de ce tome, le lecteur est effectivement rassasié, satisfait que ces créateurs aient pu achever leur série dans d'excellentes conditions, mais avec un petit pincement au coeur en se disant que c'est fini, que cette série qui l'aura accompagnée pendant plusieurs années de sa vie n'est plus là.
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Oh putain, c'est fini ! 6 mois que je suis entrée de plein pied dans la série Fables et je sens déjà un grand vide se former dans mon ventre à l'idée que je viens de lire le dernier tome de cette fabuleuse saga…

Grosse déprime en sachant que tout est terminé… Et je me demande comment ils ont survécu, ceux qui avaient commencé à la suivre dès ses débuts, il y a 13 ans.

Là, je viens de quitter quelques amis qui m'étaient chers, les laissant continuer leur route sans moi, sans nous…

J'avais déjà parlé des personnages qui n'étaient pas figés dans un rôle, qui pouvait évoluer, passant parfois de statut de tapisserie, de pleutre à celui de héros, de tombeur à celui d'homme de la situation, de chieuse à sympa, de louche à sauveuse ou d'immature dans l'ombre de sa soeur à personne qui prend ses responsabilités, tout en sachant que le pouvoir absolu corrompt absolument.

Et bien, les auteurs ont réussi aussi, durant toute cette saga, à faire en sorte de bouleverser mes certitudes sur tel ou tel personnage et à les faire évoluer de manière à ce que parfois, je ne sache plus à quel saint me vouer.

Gros suspense pour le combat final qui est résolu de la manière la plus correcte qu'il soit, tout en restant logique avec la malédiction et les faits, tout en nous offrant une solution qui reste des plus logique (oui, je me répète) vu la situation impossible dans laquelle se trouvait les deux soeurs, prête à l'affrontement final et ayant rassemblé leurs armées.

Je me doute que certains ont dû crier au scandale, surtout que la tension montait depuis plusieurs tomes et que l'une des protagoniste avait vu sa soeur immature commencer à faire des projets, à rassembler de plus en plus de pouvoir, à devenir son égale et à avoir l'ambition d'éradiquer tout ce qui pourrait contrecarrer ses projets ou continuer de lui faire de l'ombre…

Mais moi, je crierai au génie car l'auteur sans sort brillamment sans avoir recours à un deus ex machina, loin de là. C'est une issue logique puisque Rose était attachée à certains membres de la meute et que c'étaient eux qui l'avaient stabilisée.

Détruire cela aurait été une hérésie et aurait conforté Rose dans la piètre opinion qu'elle avait d'elle à un moment donné.

Moralité ?? Il vaut mieux des discussions que des batailles ! Mais si elles avaient moins trainé dans leur mise au point, deux autres personnages importants (et que j'adorais), auraient pu éviter un affrontement monstre.

Pour ce combat entre deux autres Fables importantes, l'auteur ne montre pas d'éclairs, pas de grands trucs rempli de fumée, juste un affrontement avec des mots, pendant que les sorts se déroulent sans que personne ne les voit, sauf lors de l'issue qui fera crouler une partie du château.

Pas de deus ex machina non plus dans l'issue finale du combat entre Gobe-Mouche et cet enculé de Prince Brandish sans coeur (au sens propre et figuré du terme) puisqu'il met en avant un petit personnage qui avait été grand en taille et qui est resté grand en courage.

De plus, je suis hyper contente ! L'auteur a eu peur de mes menaces proférées suite à un événement inadmissible survenu dans le tome « Blanche-Neige » et il a fait suite à mes doléances, je l'en remercie !

Le scénario est donc une fois de plus au poil et les dessins aussi, surtout ceux de Mark Buckingham, mes préférés d'entre tous. Ils sont riches en images, en couleurs, en détails et c'est un vrai plaisir orgasmique pour les yeux que d'admirer ses dessins.

Une fois la dernière page tournée, on se dit que tout est en ordre : les auteurs nous ont offert une conclusion à l'intrigue principale et à de nombreuses intrigues secondaires, le tout de manière des plus satisfaisante et s'il nous reste des zones d'ombres, à nous de les combler ou de poursuivre l'histoire nous-même, sinon, on pouvait encore écrire 50 tomes de Fables.

Une saga que je relirai avec plaisir afin de ne manquer aucun petit détail et une série que je recommanderai autour de moi pour son univers riche, son scénario logique, ses personnages de Fables détournés tout en restant cohérents, ses complots, les amitiés, les personnages bien typés et le fait que rien n'est jamais sûr pour aucun personnage, un peu comme dans GOT.

♫ Et maintenant, que vais-je lire ? Maintenant, que Fables est terminé… ♪

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je ne suis pas une très grande lectrice de comics, alors quand j'ai découvert Fables j'ai été agréablement surprise et j'ai dévoré les premiers volumes de cette série. La réécriture de contes que je connaissais plus ou moins bien, les personnages, les dialogues et les différentes intrigues liés au combat contre l'Adversaire m'ont totalement embarqués.
J'ai beaucoup moins apprécié les tomes suivants, peut-être un peu lassée par le ton et certaines réflexions. le nouvel antagoniste ne m'a pas vraiment plu et même si l'on se focalise sur des personnages intriguant, j'ai beaucoup moins accroché aux différentes sous-intrigues.
Mr Dark défait, les tomes se sont recentrés sur la famille de Blanche Neige et Bigby, pour mon plus grand plaisir, en tout cas au début. En effet très vite j'ai été ensevelie sous les différentes intrigues (l'avenir des enfants, le premier mari de Blanche-Neige, Camelot, Rose, la mort plus ou moins définitive de certains protagonistes, Bufkin…) que j'ai trouvé en définitive bâclées. Certaines morts, qui auraient dû avoir plus d'impact, sont mises sous le tapis, on nous annonce un nouveau conflit qui risque de définitivement détruire la communauté, mais tout se résout d'un claquement de doigts…
Une fin de série en demi-teinte pour moi. Vu l'engouement que j'ai eu pour cette histoire au départ, j'en suis bien triste.
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Le voici. L'ultime tome de Fables. La fin de l'histoire. Et pour celle là, les petits plats sont mis dans les grands !

Ainsi, ce sont prés de 90 pages qui cloturent l'intrigue générale, avec un final que l'on imaginait pas et qui prend à contre pied, non seulement le lecteur mais aussi un bon nombres de codes du genre. Une premiére surprise qui continue avec les pages suivantes qui reviennent sur chaque personnage important pour nous raconter ce qu'il devient aprés Fables. Et bien sûr, de longs remerciements pour l'équipe et les lecteurs. Si je ne pourrais m'attarder sur l'histoire sans risquer de spoiler, si ce n'est en rappelant que l'enjeu principal n'est autre que la bataille entre Rose Rouge et Blanche Neige, ce tome est fatalement nécessaire et tout simplement excellent !
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J'ai eu la chance de pouvoir emprunter les 25 tomes de cette série a la médiathèque du coin (merci les bibliothécaires de St Martin d'hères pour votre sélection au passage !).

Quelle claque! Moi qui ne suis jamais trop attiré par les comics, j'ai ete subjugué par cette série.

Quelle matière incroyable à se mettre sous la dent, 25 tomes dessinés avec virtuosité, des milliers de page à dévorer, une écriture savoureuse et drôle, des personnages attachants, et une histoire profonde.

Une pure merveille qui restera inégalée pendant longtemps.

Ça semble difficile d'imaginer que seules 2 personnes en gros ont porté ce boulot immense (l'auteur et le dessinateur principal). Quel travail de titan !
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critiques presse (1)
Sceneario
03 février 2016
L'une des bonnes surprises de ces dernières années.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Les histoires n'existent que lorsqu'elle sont lues ou entendues, et qu'elles prennent vie dans l'esprit du public." Bill Willingham
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