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Critique de strummer


Bienvenue dans le 1er livre sang pour cent hack and slash. Beaucoup de sang, beaucoup de vomi, de matières fécales, de violence ridicule à force de redondances et un scénario épais comme un cil de mouche. Ici c'est simple, un gars, sorte de clone d'Arnold Schwarzenegger et de tous nos chers acteurs du film de genre, se retrouve à Paris, non pas pour aller chez Michou, mais le jour de la saint barthélemy, c'est ballot quand même, il doit retrouver sa femme et comme à l'époque y avait ni le métro, ni les portables ben du coup il chope une antenne bien spéciale la spontone et comme le bonheur c'est simple comme un coup de fil, notre héros complément taré et psychopathe ne se lasse pas d'exploser son forfait et par là même ses adversaires qui ô surprises sont tous plus mauvais les uns que les autres au combat.
En 937 pages, notre bonhomme tue et c'est un euphémisme au moins autant de mecs que Stallone dans les Rambo et il ne subit en tout est pour tout qu'une blessure par caillou lancé par une fronde.
Évidemment il tire à l'arc et touche au but à chaque fois.
Bref ça démarre fort, on nous promet Ellroy rencontrant Dumas au final c'est plus Terminator contre les Charlots.
Y a quelques chouettes descriptions, le pire dans ce livre c'est que notre héros est tellement taré qu'il n'a peur de personne, n'a aucun remords et au final il n'y aura aucun affrontement, aucun adversaire à sa taille.
A mon avis au moins 600 pages de trop, une violence qui pourrait faire venir de nouveaux lecteurs de cette littérature et les aiguiller vers de meilleurs auteurs.
Quelques chouettes personnages, une séance de tarot qui n'arrive pas a la cheville de celle de Tournier dans vendredi, Alexandre Dumas reste au-dessus, même si l'écriture de Willocks est plus contemporaine.

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