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Invisible Kingdom tome 1 sur 3
EAN : 9782378872519
HiComics (14/10/2020)
3.58/5   32 notes
Résumé :
Vess est une jeune "non-un" tout juste initiée et dévorée par une foi inébranlable dans l'enseignement de la Renonciation. Pilote de fret aguerrie au service de la méga-corporation Lux, Grix est son antithèse. Elle trace sa route de planète en planète, épaulée par un équipage téméraire. Tout bascule quand Vess, récemment nommée scriptorienne, et Grix, plongée dans son inventaire, tombent sur une information explosive...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il regroupe les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2019, écrits par G. Willow Wilson, dessinés, encrés et mis en couleurs par Christian Ward. le tome se termine avec une postface de 2 pages de l'autrice explicitant sa démarche créatrice, 5 pages d'études graphiques, et l'annonce du tome 2 (épisodes 6 à 10).

Dans une autre galaxie lointaine, le vaisseau de livraison Sundog connaît des dysfonctionnements moteur, et la capitaine Grix prend la décision de se poser sur une lune inhabitée pour pouvoir établir un diagnostic plus précis, et réparer, sachant que cet arrêt le mettra en retard dans son planning de livraison. Eline, la représentante de l'entreprise Lux à bord, l'avertit qu'il va essuyer des pénalités pour ne pas avoir respecté ses engagements de livraison et qu'il n'a pas intérêt à endommager la cargaison avec cet atterrissage forcé. Sur la planète Duni, dans la capitale, Vess, une Rool, avance les yeux bandés dans les rues pour rejoindre le monastère afin de devenir une nonne. Deux copines la regardent passer, et l'une d'entre elle la fait trébucher. L'autre reprend sa copine et aide Vess à se relever. Elle lui demande de saluer sa soeur lissa, si elle parvient jusqu'au monastère. La capitaine Grix parvient à exécuter la manoeuvre pour atterrir sans trop de casse sur l'une des lunes de la planète Qari. Vess a commencé à gravir la longue série de marches qui mènent jusqu'au monastère, les yeux toujours bandés. Après avoir revêtu une combinaison spatiale, Grix est sortie à l'extérieur du vaisseau, pour évaluer les dégâts, accompagnée d'Eline et de Krov. Vess est enfin arrivée à l'extrémité de l'éperon rocheux en face du monastère flottant. Sa porte s'ouvre et une passerelle se déploie jusqu'à ses pieds. Elle est accueillie par la mère Proxima qui lui souhaite la bienvenue parmi la sororité de la Sévérité. Vess demande si elle est vraiment devenue une vraie nonne, comme ça. La mère lui répond de commencer par prendre un bain chaud et un bon repas, et de revêtir une robe qui lui sera apportée, ainsi elle pourra ressentir la réalité de ce qui lui arrive.

Sur la lune de Qari, Krov continue d'effectuer les réparations sur le système de refroidissement. Pendant ce temps-là, Grix inspecte la marchandise pour s'assurer qu'il n'y a rien de cassé. Il prend comme référence le registre des livraisons à effectuer, et découvre un paquet éventré qui ne contient rien. Il demande à Xether de le rejoindre dans la soute. Il demande à celui-ci de consulter l'avant dernière ligne : derrière le nom du produit, elle est vide, certainement une erreur, une commande qui a été annulée. La capitaine lui suggère de lire les métadonnées associées : un enregistrement concernant un transfert de fonds. Grix récapitule : si leur employeur Lux avait fait effectuer les réparations demandées depuis un mois sur leur circuit de refroidissement, ils ne viendraient pas de découvrir un trafic d'argent entre l'entreprise Lux et les nonnes. Au monastère, deux autres nonnes passent devant Vess, et lui font bien sentir qu'elle est une rool, une race peu représentée dans l'enceinte, avec un sous-entendu raciste très clair. Vess identifie Lissa et lui transmet le message de sa soeur. Les deux nonnes partent, et elle est proche de pleurer, se demandant si elle a bien fait d'aller contre la volonté de ses parents en venant ici. La mère Proxima pénètre dans la cour et remet sa coiffe de nonne, tout en lui indiquant qu'elle a une mission particulière à lui confier.

Cette série est publiée par l'éditeur Dark Horse, sans sa branche Berger Books, chapeautée par Karen Berger, la responsable éditoriale historique des comics Vertigo. En découvrant la couverture, le lecteur pense à la fois à Ody-C Omnibus: En route vers la distante Ithicaa de Matt Fraction & Ward, et à LaGuardia de Nnedi Okorafor et Tana Ford, ce dernier publié aussi sous le sceau de Berger Books. Il commence sa lecture en espérant que l'artiste s'est attelé à une intrigue plus intelligible que celle de Fraction. Il est vite rassuré : la scénariste raconte une histoire linéaire, focalisée sur deux personnages. Il fait donc la connaissance de la capitaine Grix, et de la nonne novice Vess. Il a vite fait d'assimiler l'identité des quatre autres individus présents à bord du vaisseau Sundog, et des trois ou quatre autres personnages supplémentaires. le fil directeur de l'intrigue est facile à suivre : une histoire de détournement de fond avec des ramifications politiques au plus haut niveau de la société, et la fuite en avant de Grix et son équipage, pour survivre. En outre, le dessinateur est revenu vers des cases plus concrètes que pour Ody-C avec un accent mis sur le registre de la représentation descriptive, quittant les territoires plus conceptuels et plus abstraits de la série de Fraction.

Le lecteur éprouve un plaisir immédiat à pouvoir se projeter dans un récit de science-fiction avec des visuels bien construits, montrant des paysages et des personnages concrets et imaginatifs, tout en étant maitrisés. Dans la postface, l'autrice explicite sa source d'inspiration, et indique que ce système solaire comprend 4 planètes, toutes habitées par des races à forme humanoïde pour des besoins narratifs. Elle ajoute que la technologie des voyages à une vitesse plus grande que celle de la lumière n'a pas encore été inventée. Ward prend soin de donner une apparence un peu différente à chaque race, essentiellement la couleur de la peau, sa texture et la forme de la tête, tout en se cantonnant à un modèle anthropoïde. le lecteur reconnaît sans difficulté la dizaine de personnages principaux, et voit bien à quelle race chacun appartient. L'artiste réalise des dessins avec une partie des contours tracés à l'encre, et une partie en couleur directe. Les visages sont expressifs, sans aller jusqu'à des expressions très nuancées, ou des états d'esprit passant fugitivement. de même la direction d'acteur reste dans un registre utilitaire pour le langage corporel, sans chercher de performance d'acteur, ou des nuances délicates et fugaces. Il prend soin de créer des tenues vestimentaires différentes pour chacun, avec un soin particulier apporté par le costume des nonnes.

Dès la première séquence, le lecteur peut apprécier le soin apporté à la construction d'un monde concret et palpable : l'intérieur du vaisseau spatial et sa forme extérieure. Puis il peut avoir une vue du dessus de la capitale de Duni donnant une bonne idée de son architecture, une vue magnifique de l'escalier menant jusqu'au monastère flottant, l'architecture intérieure du monastère, les locaux abritant les registres, la surface de la lune de Qari, etc. Il admire la forme des autres vaisseaux spatiaux qu'il lui est donné de voir. Étant seul créateur visuel à bord, cumulant la fonction de dessinateur et de coloriste, Christian Ward déploie sa maîtrise de l'infographie pour des images entremêlant traits encrés et couleur directe, dans des cases sophistiquées, avec une répartition changeante des informations visuelles entre ces deux éléments graphiques. Il intègre les effets spéciaux avec un naturel confondant, et varie ses découpages de pages, avec quelques constructions sortant de l'ordinaire pour des effets très réussis. Les pages ne donnent pas le tournis car il ne s'agit pas de planches démonstratives, mais elles induisent un effet de dépaysement, combinant une fibre déstabilisatrice avec une fibre spectaculaire, tout en conservant une narration visuelle claire et fluide.

Effectivement, G. Willow Wilson déroule une intrigue à la dynamique claire, facile à suivre et très entraînante, ménageant régulièrement des scènes d'action pour un récit d'aventures divertissant à l'avancée fluide. le lecteur se laisse facilement entraîner dans ce thriller de science-fiction, se demandant comment l'équipage du Sundog va pouvoir se tirer de ce nid de vipères. La scénariste développe un peu les tenants de la foi de Vess, surtout pour montrer qu'il s'agit d'une croyante, sans chercher à ce que le dogme de sa religion soit à même de séduire le lecteur : il n'y a pas de fibre prosélyte de ce point de vue. le lecteur peut sourire en reconnaissant la nature de l'employeur de la capitaine Grix : une entreprise omniprésente de vente et de livraison de tous les produits imaginables, pressurant ses livreurs, toute ressemblance avec une entreprise de vente par internet au nom de fleuve, étant bien évidemment fortuite. Il sourit également quand Grix explique son point de vue à voix haute, à Xether. le bonheur ne s'achète pas, il ne se commande pas, et il n'est pas livré à domicile dans une boîte en carton, toute ressemblance avec une société de consommation n'étant pas fortuite. Enfin, Grix recommande à son interlocuteur de s'interroger sur la raison pour laquelle une entreprise souhaite refourguer autant de camelote à des citoyens, sur les buts sous-jacents d'une société dans laquelle prospère une telle industrie, et sur les connivences qu'elle peut entretenir avec le pouvoir en place. Ces éléments de réflexion découlent de manière organique de la narration et des personnages, sans être incorporés de manière forcée ou artificielle.

La couverture de ce premier tome promet une aventure de science-fiction haute en couleurs. Scénariste et artiste tiennent ces promesses, avec une intrigue bien rythmée, et une maîtrise de l'infographie pour un savant dosage qui nourrit les personnages et les environnements, aboutissant à une narration visuelle coulant de source, inventive et séduisante, entièrement au service de l'histoire. Celle-ci prend la forme d'un thriller mêlant les genres policier et politique, charriant des thèmes de réflexion en toile de fond.
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Un Space Opera visuellement magnifique et avec plusieurs idées très originales.

L'héroïne est une nonne, en charge des archives et de la comptabilité du Invisible Kingdom, la religion du système solaire où se déroule l'histoire. (D'ailleurs, toute l'histoire se déroule jusqu'à maintenant à l'intérieur d'un même système solaire, ce qui fait que le mot "interstellaire" est mal utilisé à de multiples occasions dans la BD.)

Sur sa planète, elle est "receveuse universelle". Son espèces à plusieurs genres, et celui là est le plus rare, et aussi le plus important pour la reproduction, ce qui fait que son voeux de célibat passe mal après de ses proches. (Pour l'instant, ça n'a aucune importance dans l'histoire. C'est juste un élément chouette qui, j'imagine, sera développé plus tard.)

Elle découvre que l'Église, qui est ouvertement en conflit avec l'équivalent spatial de Amazon, coopère en réalité avec l'entreprise pour faire de l'évasion fiscale. Elle vole les données à ce sujet et s'enfuit.

Elle est recueillie (et ici, la concurrence le coincidence est un peu trop grosse) par un vaisseau de livraison de Amazon qui est déjà en fuite parce qu'ils sont trouvé eux aussi des preuves des manoeuvres financières illégales de l'entreprise.

Tout ça parle de l'érosion du pouvoir des États-nations (États-planètes ici) face à la collusion entre le capitalisme décomplexé et la droite identitaire et religieuses la plus brune.

Est-ce que ça a quelque chose d'intéressant à dire sur le sujet? Reste à voir.
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Attiré par la prix Eisner 2020 de la Meilleure nouvelle série attribué à cette BD, je me suis lancé dans la lecture de ce 1er tome avec curiosité, malgré un dessin qui me rebutait un peu. Sur ce point, mon avis ne s'est pas amélioré au fil des pages. Si certains décors et quelques pages sortent du lot, les traits de personnages m'ont souvent paru un peu grossiers, presque non finalisés. C'est un style mais je n'ai pas du tout accroché. le découpage est lui plutôt réussi, notamment pour montrer le dynamisme des batailles spatiales. Côté univers, comme les auteurs l'expliquent d'ailleurs dans la postface en l'assumant complètement, on retrouve des inspirations tirées de grandes oeuvres de SF, mais cela ne tombe pas dans la copie. le souci est le manque d'explicitation de certains aspects, notamment concernant les planètes ou les races. Il m'a fallu lire la postface pour comprendre les réelles caractéristiques de ces dernières ! A l'inverse, on comprend très vite certains parallèles que G. Willow Wilson a voulu faire avec notre époque : une société de commerce spatiale qui ressemble bigrement à Amazon, les conditions de travail déplorables des livreurs spatiaux à base de surveillance et de salaires ridicules… Côté scénario à proprement dit, l'idée générale, sans être originale, tient la route, et les rebondissements sont intéressants, surtout dans la 2e partie. Ce qui pêche, c'est le début. En choisissant un déroulement parallèle des actions des personnages principaux – d'un côté, la jeune novice rentrant dans son « couvent », de l'autre, l'équipe de « livreurs » gérant un atterrissage en urgence suite à une panne -, les auteurs voulaient montrer leurs découvertes simultanées de l'existence de détournements financiers louches, découvertes pouvant ensuite aboutir à leur rencontre. Si du côté de l'équipage, cela fonctionne assez bien, du côté de la novice pas du tout. Ce qui nous est montré semble durer au mieux quelques jours et ne colle pas avec les relations qu'elle crée avec les autres membres de sa congrégation, notamment le fait que la mère supérieure lui confie dès qu'elle la rencontre, sans la connaître du tout, l'accès à des documents sensibles. Cela va beaucoup trop vite et les caractères des personnages s'en trouvent trop survolés. C'est vraiment dommage. La fin de ce premier tome, tout en étant bien trouvée, ne donne pourtant pas forcément envie de lire la suite. Dans une certaine mesure, cela pourrait presque s'arrêter là. Bref, vous l'aurez compris, j'ai eu du mal à comprendre la raison du prix Eisner, ou alors il n'y avait pas beaucoup d'autres séries intéressantes en face.
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bande dessinée en 3 tome sur les aventures d'un groupe de livreurs de l'espace.

L'aspect visuel haut en couleur attire l'oeil et donne envie de se lancer dans cette aventure, qui malheureusement, n'a pas réellement comblé mes attentes.

Tout d'abord, graphiquement parlent, l'oeuvre est très inégale, allant de planches vraiment réussies (celles sur les vaisseaux notamment), très colorées, détaillées et bien construites à d'autres cases, qui semblent baclées, sans détails et avec un coloration qui se contente d'un aplat de couleur.

Côté scénario, on s'attend à une aventure galactique dans la veine de Firefly ou Cowboy Bebop par exemple, hors on finit avec une histoire générique, sans réel moment de bravoure, sans humour et sans avoir eu l'impression de voyager. La faute surtout à des personnages quelconque auxquels il m'a été impossible de m'attacher.

Conclusion : une histoire qui se laisse lire, pas désagréable, mais dont on ne retiendra pas grand chose, illustrée de façon inégale, avec des très belles pages qui sont mis en valeur par d'autres extrêmement pauvres. Pas un réel échec mais une déception tout de même.
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Ayant été attirée par la couverture aux couleurs chatoyantes et la mention d'un prix au dos de ce ce comics, je suis au final un peu déçue par ce premier tome. le monde est un peu flou, et l'on doit attendre de lire la postface pour en apprendre plus sur les personnages et sur l'univers.
Les dessins sont parfois jolis, souvent très colorés, mais globalement assez peu détaillés et brouillons ; les visages des personnages sont souvent très flous, ce qui fait qu'à la fin de ma lecture, je n'ai même pas en tête les visages des principaux protagonistes et j'ai confondu les secondaires tout au long du récit. Certaines actions ne sont pas immédiatement compréhensibles.
Le récit nous plonge assez rapidement dans l'action, et l'on en apprend plus sur les personnages au fur et à mesure de l'histoire, mais j'aurai aimé parfois avoir plus de détails sur les planètes, la géopolitique, etc. même si globalement, les informations sont distillées de manière à ce que le lecteur ne soit pas complètement perdu.

Pour l'instant, je n'ai pas vraiment été convaincue par ce premier tome : je ne me suis pas attachée aux personnages et l'histoire ne m'a pas vraiment happée. Je verrai si le deuxième tome est plus convaincant.
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critiques presse (2)
BoDoi
15 décembre 2020
Le cœur des deux auteurs – et leur coordination – n’y est pas vraiment. Cette série B déroule son intrigue sans tempo, sans vraiment d’âme, ses pistes spirituelles à peine effleurées. Rien de transcendant en somme.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
14 décembre 2020
Du très beau travail ! Un premier volume plutôt convaincant, qui donne très envie de lire la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous sommes tous poussière. Particules de matière dans un univers sans axe. Mais cette poussière est la poussière qui compose toutes choses. Les étoiles sont nos semblables. Et de cet univers sans axe... nous sommes tous le centre.
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J'aspire à quelque chose que je ne trouverai pas ici [...]. Je veux un monde autre, un monde différent, plus vaste et sauvage que ce que perçoivent nos yeux. Ce n'est pas une blague, ni un caprice ou une phase. C'est une vocation. Ma vocation.
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Après tout, ce n'est qu'en évacuant toute fausseté que nous laissons place à la vérité.
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- Xether !
- Quoi ?
- Révise l'itinéraire. Il faut qu'on se perde quelque part...
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Extraits d'interview de G. Willow Wilson auteur d'Alif l'Invisible aux éditions Buchet/Chastel, en librairie le 19 avril 2013. Les éditions Buchet/Chastel remercient TVW et Grove Atlantic pour la présente vidéo ainsi que Florence Berthon pour sa traduction. © TVW © Libella Pour en savoir plus sur le livre : http://bit.ly/10OooGg
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