La lecture de
Claudine en ménage a éveillé en moi des sentiments partagés.
La narration des relations saphiques de Claudine, sous le patronage libidineux d'un mari libertin, m'a d'abord, honnêtement, rebuté, de par sa complaisance affichée : le récit aurait, ce me semble, gagné à plus de pudeur. Néanmoins, je dois l'admettre, le style de Colette, dans ce troisième Claudine, s'est étoffé, a pris de l'ampleur; fruit d'une certaine maturité. La fin particulièrement champêtre et apaisée, teintée d'une mélancolie douce et alanguie, m'a charmé tout autant que le coeur du récit m'avait importuné.
Commenter  J’apprécie         50