C'est l'histoire de deux copains de fac qui se croisent par hasard à l'aéroport de New- York, l'un est un écrivain tout à fait moyen, l'autre un magnat de l'art moderne .
Il réunit l'ensemble des atouts sûrs de la réussite .
Ce dernier Jeff , invite son très vieil ami à le suivre dans son lounge de première classe afin de tuer le temps car l'avion est très retardé.
Jeff se révèle bientôt être un homme qui a besoin de parler.
L'homme se fait disert….
Il y a longtemps, il a sauvé un inconnu de la. noyade sur une plage de Santa Monica.
Le narrateur sans succès s'efface derrière les événements contés par Jeff. Cela commence sur une plage californienne,, lors d'une nuit d'insomnie .
Je trouve qu'il ne se passe pas grand chose , à part le milieu de l'art, quelques phrases bien senties à propos de ce milieu ,ses faux semblants , sa paranoïa….
Les cocktails défilent .
L'ennui a pointé le bout de son nez même si cet ouvrage est très habilement construit ,cela ne suffit pas , même si l'auteur multiplie les fausses pistes.
Cela donne au final un roman fort distrayant que j'oublierai très vite ….
Ce n'est que mon humble avis, bien sûr .
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En transit à JFK pour Berlin, 2 copains de fac se retrouvent après 20 ans. L'un est un écrivain qui vivote, l'autre un marchand d'art reconnu.
Le temps de cette escale, au cours d'une longue confession, le galériste va évoquer les rencontres fortuites qui ont jalonné son parcours, le menant sur des chemins inattendus…
Une plume fluide, du rythme, des secrets et un brin de manipulation font de ce texte un roman plaisant, que j'ai dévoré le temps d'un voyage…en train 😉
Une chouette découverte…
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Ce roman paru chez Gallimard dans la collection « Du monde entier » est une belle découverte. Paru l'an dernier, je suppose que c'est son titre qui prend tout son sens certes à la lecture, mais l'a laissé confidentiel.
Cette histoire se passe entre 2 avions à l'aéroport de NY. Deux anciens étudiants d'UCLA en Californie se reconnaissent , l'un a tous les atouts de la réussite, c'est Jeff, l'autre, sans prénom, sac à dos, qui se définit comme « écrivain » sera le narrateur . Leur avion commun (mais pas en même classe) a énormément de retard et Jeff en profite pour raconter sa vie , dans l'espoir certainement qu'elle sera reprise par son ancien comparse.
Jeff, jeune homme a eu un geste élégant pour un homme qui se noyait, et il a voulu savoir qui il était . A partir de là s'installe un léger mais soutenu suspense qui monte au fil de la lecture ; aurait-on affaire à un jeune Rastignac ou à un jeune homme candide ?
La lecture est aisée et accrocheuse et surtout, surtout , il n'est pas recommandé de lire la dernière phrase.
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Dans ce livre habilement construit, Antoine Wilson est aussi malin que son héros. Il multiplie les fausses pistes, joue au chat et à la souris.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Nous ne savons jamais vraiment pourquoi nous agissons comme nous agissons. La partie de notre cerveau dont la tâche consiste à générer des raisons se moque éperdument de la vérité ... pour elle, seule compte la vraisemblance.
J’ai tout de suite été séduit par l’histoire et par la première de couverture. Grossière erreur … Autant dire que je ne comprends ABSOLUMENT pas les critiques positives de ce roman.
Je ne sais pas si cela vient de la traduction mais les dialogues sonnent faux.
Si l’intrigue de base est plutôt cool, on peine à savoir où veut réellement nous emmener l’auteur. Seule la dernière ligne de ce roman a au moins le mérite de nous provoquer un petit effet de surprise mais ça s’arrête là.
Ni bon, ni mauvais. Inutile
C’était là un de ces instants cruciaux dans une vie, impossibles à balayer d’un éclat de rire par la suite, et dont le souvenir provoque toujours un frisson. Car même s’il avait eu le sentiment de ne pas avoir le choix, le sentiment que personne n’aurait pu agir différemment dans cette situation précise, il devait bien reconnaître qu’il avait été mis à l’épreuve, pour la simple raison qu’il aurait tout aussi bien pu s’éloigner, faire comme s’il n’avait pas vu ce qu’il avait vu, se soustraire de l’événement, se convaincre même de son absence en s’imaginant être parti un peu trop tôt ou arrivé un peu trop tard ; se dire qu’en vérité cette tragédie n’était pas tombée sur lui, mais qu’elle l’avait simplement frôlé, sans même qu’il la remarque, et qu’elle s’était résolue seule, sans aide extérieure, ainsi que la nature l’entendait.
« Le sommeil est le cousin de la mort « .p 19.
Comme avec le sommeil, mais au moins quand on dort, on se réveille toujours là où on s’est assoupi. Je sentais que des choses m’étaient arrivées sans que je le sache, ce qui était évidemment le cas, et je fus saisi par la troublante sensation de ne plus être le même qu’avant mon anesthésie. Un temps s’était écoulé, une partie de mon corps m’avait été extraite, on avait rasé un carré de poils sur ma jambe pour y fixer je ne sais quelle électrode, mais selon toute évidence, je devais encore être moi-même.