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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avant d'entrer dans le vif du sujet je voudrai juste préciser que la téléodynamique sociale, qui est le point de départ des Affinités, est un concept bien réel. Selon son créateur, Terrence W. Deacon, elle « pourrait nous aider un jour à comprendre les interactions sociales« . Partant de cette théorie Robert Charles Wilson s'est projeté quelques années dans le futur pour poser les bases de son roman.

Ce bouquin est un diesel, il lui faut un certains temps pour chauffer mais une fois lancé il enclenche le turbo. La première partie est lente, on découvre ce que Tau peut apporter à Adam et comment fonctionne une Affinité. Un rythme lent mais un contenu captivant, à aucun moment je ne me suis ennuyé, au contraire je brûlais d'envie d'en savoir plus. La seconde partie est la montée en régime, l'intrigue prend une autre dimension en se densifiant. Quant à la troisième partie c'est là où le turbo s'enclenche, impossible de lâcher l'affaire avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Captivé de la première à la dernière page !

Vous l'aurez compris à la lecture du titre, l'intrigue repose essentiellement sur les relations sociales qui se tissent entre individus ; l'humain est donc le centre de gravité de tout le bouquin. L'auteur le rend parfaitement en nous offrant un récit plein d'humanité. Ecrit à la première personne on partage les souvenirs d'Adam Fisk avec la même intensité que si c'étaient nos propres souvenirs. Bref le bouquin se lit d'une traite (deux en l'occurrence, faute de disponibilité), tant par la qualité de son contenu que par celle de son écriture (malgré quelques lourdeurs de traduction).

N'allez pas croire que l'auteur se contente de nous pondre un futur idéal à la Bisounours où le genre humain se répartirait en vingt deux groupes sociaux. D'une part il y a ceux qui n'appartiennent à aucune Affinité, soit parce qu'ils n'ont pas été retenus au terme de leur évaluation, soit parce qu'ils ne se sont pas fait évaluer. D'autre part, l'humain étant ce qu'il est, il faut bien que certaines Affinités tentent de s'imposer en lorgnant vers toujours plus de pouvoir… ce que les autres n'acceptent pas forcément de gaieté de coeur, d'autant moins qu'elles ont la même idée.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Adam Fisk, étudiant en graphisme, passe, à reculons, des tests de la société Interalia, afin de savoir à quelle affinité il appartient. Il espère enfin vivre dès qu'il saura à quel groupe il appartient et ainsi s'intégrer à des personnes ayant le même regard que lui sur la société. Adam est un être solitaire, inadapté à la société. Il est issu d'une famille américaine aisée, réactionnaire, au « racisme sélectif », où les apparences et convenances sont les seules comportements admissibles. N'ayant pas suivi la route tracée par son père et préféré des études de « lopette » c'est sa grand-mère qui lui paye ses études à Toronto au Canada, loin de la famille.
Les affinités ont été créées par un téléodynamicien israélien Meir klein, on compte vingt-deux d'Affinités primaires et secondaires, nommés d'après les lettres de l'alphabet phénicien. Les tests consistent en une prise de sang, des visionnages de textes sons et images, un Irm et des tests interactifs.
Les résultats démontrent qu'il est un Tau , une des cinq plus importantes nouvelles familles sociales. Chaque affinité se subdivisant localement. Lors de sa première rencontre avec sa tranche, il a l'impression d'avoir trouvé sa famille.

La science-fiction transparait ici par petites touches infimes et délicates via des allusions, paraboles ayant une base scientifique.
L'anticipation, sociale, est notre futur proche. le futur imaginé par l'auteur ne se réalisera certainement pas dans son ensemble, mais les idées qu'il développe seront sans aucun doute présente dans notre quotidien dans quelques années, et pour certaines le sont déjà.
Le thème du réseau est traité de manière individuel, familial et sociétal. Qu'est-ce qui fait que deux individus se regroupent. Qu'est-ce qu'un groupe ? Comment nous regroupons nous ? Par quelles affinités : de race, de croyance, de couleur, de politique… Qu'est ce qui fait une société ?
Les sujets de la dynamique sociale, de l'organisation sociale, de la coopération sont abordés et vulgarisés clairement.
La deuxième partie du livre explore plus profondément le concept des affinités et de ses conséquences : Affinité – identité – exclusion – jalousie, et les différents groupes ou exclu qui rivalisent. Chaque groupe ayant sa propre structure, idéologie et intérêts différents, les murs frontières se dressent et les conflits deviennent inévitables. le groupe se referme sur lui, ne voyant dans l'Autre qu'incompréhension.

Comme toujours chez Robert-Charles Wilson, il est du côté de l'humain, ne s'interdisant pas des digressions dans la vie et le quotidien de ses personnages pour nous les rendre proche et comprendre au mieux leur psychologie et humanité. Au détour d'une conversation familiale, d'un appel téléphonique, nous apprenons que des évènements géopolitiques se produisent au travers le monde, que la technologie a évolué.
Les affinités nous sont contées depuis leurs émergences jusqu'à leur paroxysme, d'un point de vue individuel. Roman wilsonien, le narrateur n'est pas un héros, juste un individu lambda au prise avec un réel dont il ne détient pas les commandes, mais dont il doit, ou ne doit pas, s'accommoder.
La structure du récit suit le fil habituel du romancier : Un événement déclencheur qui est analysé par le narrateur sur le court, le moyen et le long terme. Mais l'analyse de l'évènement nous est aussi restituée à travers d'autres regards, par différents procédés stylistiques. Ce qui nous amène à nous interroger sur ce que nous ferions à la place du narrateur.
Les articles, extrait de document en ligne naturellement pour un ouvrage de science-fiction, qui émaillent chaque partie, nous permettent de prendre connaissance des analyses qui sont faites du phénomène des Affinités, et permettent d'ancrer la fiction dans le réel. La pluralité des points de vue fait réfléchir le lecteur sur des points auquel il aurait pu ne pas penser.
Le parallèle avec la mise en réseau informatique est fait habilement. Les personnages sont authentiques, avec leur héroïsme et leur bassesse, ni tout à fait blanc et parfois très noir.
L'écriture est simple, mais le style et syntaxe sont parfois soutenus…

Premier sujet qui fâche : Traduction et/ou correction parfois hasardeuse « Il approchait des soixante-dix ans et était davantage intimidant par son intelligence et sa réputation que par sa présence physique qui le rendaient. » « Ça pourrait être utile d'avoir des visages suspects dont dire à nos agents de sécurité de se méfier. »
Ce ne sont que deux exemples parmi de nombreux autres.
Problème de l'édition électronique ?

Deuxième sujet qui fâche, le prix 22 euros, 16 pour la version numérique, pour 330 pages. Même si ce tarif est malheureusement dans la moyenne de ce qui se fait actuellement, je trouve cela trop cher et ne favorise pas une démocratisation de l'accès à la culture pour les jeunes, les précaires et autre public en difficulté. La lecture devient désormais un loisir de luxe. La science-fiction est souvent considérée comme une littérature de gare pour ados boutonneux, ce n'est plus le cas, le cliché devrait être le bourgeois bien en chair.
Je sais que l'écrivain doit être rémunéré convenablement, que la traduction, l'illustration, le travail d'édition ont un coût, mais il est dommage de devoir attendre trois mois que le livre soit disponible dans une médiathèque (si par chance vous n'habitez pas en milieu rural) ou un an pour la version poche lorsque nous désirons simplement lire un auteur ou un livre qui nous plait. le livre doit rester populaire, et l'accès à la culture le plus large possible.
En outre, une version numérique vérolée par des DRM, la coupe est pleine.
Et un travail de relecture et de correction bâclées…

Troisième sujet qui fâche : le résumé de la quatrième de couverture. Est-il logique de dévoiler toute l'intrigue du roman ? Car oui, ce résumé est un résumé complet du livre.
Robert Charles Wilson étant un formidable conteur, nous sommes pris par l'histoire, que l'important est le chemin, pas la destination, mais il est dommageable que nous ne pouvons pas nous questionner sur où l'auteur veut en venir.
Gros carton rouge aux éditions Denoël

Les affinités est un très bon roman sur les interactions interpersonnelles qui peut être lu par les amateurs du genre comme par les autres.
Je vous le conseille vivement.
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Voici un livre que j'ai vraiment beaucoup aimé et que j'ai lu en une seule journée ! C'est bien écrit, bien rythmé et l'idée centrale est vraiment intéressante. On ne voit pas si souvent passer de la science-fiction de cette qualité.
Le style est fluide et élégant avec une vraie qualité littéraire sur certains passages (pas de problèmes majeurs de traduction dans la version Folio).
Le rythme et la construction du livre montrent tout le savoir-faire et la maitrise d'un écrivain de grande expérience : le suspense est admirablement maintenu et la progressions des différents éléments de l'histoires savamment orchestrée. J'ai toutefois trouvé cela un peu trop rapide sur la toute-fin. Les personnages sont vraiment bien rendus, humains et crédibles, ainsi que leurs relations.
Ce livre m'a rappelé les Mailles du Réseau de Sterling. Déjà dans cette approche des groupes sociaux comme entités économiques mais aussi par le point de vue très intimiste de la narration.
Au final on a ici un excellent livre de SF je trouve, dans la mouvance néo-cyberpunk et tout à fait accessible à ceux qui ne lisent pas de SF ainis qu'a ceux qui ont quelques exigences en matière de style.
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Voilà un roman de science-fiction et d'anticipation qui est tout à fait dans l'air du temps, présent et à venir.

Ça parle des réseaux sociaux et de la catégorisation de leurs membres par affinités.
L'histoire construite par l'auteur est en réalité une étude sociétale, et tente d'expliquer pourquoi nous sommes quasiment tous connectés à ces réseaux.

Pourquoi ce besoin de rejoindre ou de se créer un groupe d'amis ? Et pourquoi, quand on se retrouve en dehors on replonge aussi sec ? Les moyens technologiques modernes exercent-ils une attraction irrésistible qui nous pousse à faire comme tout le monde, à s'insérer dans un groupe de personnes qui partage les mêmes valeurs ? Un genre de famille élargie dans laquelle on se sentirait bien ? Sur qui on pourrait compter au cas où ?

La vie nous paraîtrait-elle vide ou morne si on ne se sentait pas « inclus » quelque part ?

Le récit dont il est question ici va plus loin encore, car il pose la question de possibles dérives liées à une évaluation scientifique et sociologique, qui désignerait avec certitude nos tendances et nous classerait par affinités.

L'être humain est un animal social, pas de doute. Même les solitaires ont besoin d'un minimum de contacts avec leurs congénères. Mais l'homme aime généralement mieux côtoyer des gens qui lui ressemblent, en qui il pense pouvoir avoir confiance, et en qui il a le moins de risques d'être déçu.

Autrement dit, il a tendance à se retrancher dans son cocon, en excluant ceux qu'il juge « pas sur la même longueur d'onde », qui sont par définition peu fiables, et qui font peur finalement.

Cet animal moderne a aussi tendance à être frileux, et s'il a le choix entre un chemin balisé et un autre hasardeux, il va choisir le balisé. C'est plus rassurant et on risque moins d'y laisser des plumes.

Pour en revenir au roman, je l'ai trouvé passionnant. Voilà, un seul mot, passionnant.

Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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Dans ce nouveau roman de Robert Charles Wilson, nous allons suivre Adam Fisk, un américain exilé à Toronto pour y suivre ses études de graphisme. Cet exil lui permet d'échapper à son père, Républicain raciste et réactionnaire, qui n'a que peu d'estime pour lui.
La société Interalia propose aux citoyens, moyennant finance, de passer des tests afin de définir à quelle Affinité ils appartiennent. Imaginés par Meir Klein, un téléodynamicien, ces tests permettent de classer les Hommes en vingt-deux groupes distincts selon leurs affinités, si toutefois ils ont la "chance" d'entrer dans l'une de ses Affinités.

Adam, lors d'un moment de doute, va passer les tests sans grande conviction... Après quelques jours, le résultat tombe, c'est un Tau, l'une des Affinités les plus puissantes. Il se doit de rencontrer les autres Tau de sa ville et c'est là que sa vie change : pour une fois il est reconnu, écouté, respecté, aimé. Il a enfin trouver une vraie famille, sa vraie famille ! Mais cela n'est pas sans conséquences...

Avec une écriture fluide, des personnages attachants, un rythme soutenu et sans jamais tomber dans les clichés, Robert Charles Wilson nous amène à nous poser énormément de questions sur la notion d'individu, de groupe et de relations aux autres. Où se situe la limite entre groupe et secte, la liberté individuelle au sein d'un collectif fort est elle possible, regrouper ceux qui se ressemblent n'entraîne t-il pas une ségrégation des autres, vouloir classifier mathématiquement les Hommes est il sans danger... ? Voilà un livre qui ne laissera personne indifférent et qui fera réfléchir. Un vrai coup de coeur !

Pour conclure, l'auteur nous livre un roman original, intelligent, humaniste qui nous pousse à réfléchir aux notions de liberté, d'égalité et de fraternité dans le binôme individu/groupe. Je n'aurai qu'un regret, un roman bien trop court (300 pages) mais quel roman !!!
Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Les Affinités est le deuxième roman de Robert Charles Wilson que j'ai lu. Il y met en scène un monde en proie à une fracture sociale induite par l'apparition de nouveaux groupes sociaux permettant une coopération et une empathie entre individus bien plus efficaces, les Affinités. Les bouleversements, positifs comme négatifs, causés par les Affinités sont dépeints à travers le regard du personnage d'Adam Fisk, dont la vie change brusquement lorsqu'il découvre qu'il fait partie de l'Affinité Tau, qui va devenir sa nouvelle famille et une vision de société utopique, jusqu'à ce qu'elle se fasse rattraper par ses limites et son impact sur le monde. le personnage d'Adam permet alors au lecteur de vivre les changements de la société à travers son seul vécu, avant, pendant, et après les Affinités.
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Un nouveau roman de Robert Charles Wilson, c'est toujours un superbe moment de lecture. Avec les affinités, au éditions Denoël, Robert Charles Wilson nous offre une pépite.

Nous sommes au Canada, aux côté d'Adam Fisk, jeune homme sans aucune autre ambition que de s'échapper des griffes d'un père des plus détestables. Suite à un malheureux incident, Adam va prendre une décision qui va bouleverser sa vie: il va suivre un programme d'évaluation afin de déterminer s'il correspond à l'une des 22 affinités existantes.

Les affinitésLes affinités sont des groupes qui réunissent des personnes aux profils compatibles, tant et si bien que de façon très intuitive les interactions sociales entre les individus qui composent le groupe sont poussées à leur paroxysme. Chaque individu trouvera dans son affinité la confiance du groupe, l'amitié du groupe, l'amour du groupe. le groupe, l'affinité à laquelle on appartient, prend le dessus sur les autres cadres existants: famille, religion, état… le modèle des affinités va rapidement devenir dominant et se développer au monde entier.

Robert Charles Wilson développe ni plus ni moins l'une des possibles évolutions des réseaux sociaux. Et en cela, le roman est passionnant. Un pur moment d'anticipation.

L'auteur nous permet de suivre cette évolution aux côtés de personnages forts, tourmentés pour certains, déterminés pour d'autres. Comme toujours avec Robert Charles Wilson, l'individu occupe la place centrale du roman. Il s'agit bien de suivre quelles sont les répercussions d'une possible évolution de la société sur tous ces personnages.

Sans en dire trop sur l'intrigue, je ne peux que vous recommander de lire ce roman qui se révèle être une réflexion intelligente sur un possible avenir de nos sociétés. Une pépite.
Lien : http://quelquepartentrelesli..
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Redoutable programme que ces nouvelles familles sociales. Dans un futur proche, la recherche des meilleures affinités, de celles qui rassurent, sécurisent, paraissent d'une simplicité évidente, aisé à vivre, tout est beau, libre et facile, lorsque l'on a la chance de faire parti de ce modèle social des Affinités. Néanmoins, l'ampleur de ses ramifications devient telle que l'on n'est pas loin du sectarisme primaire lorsqu'on n'y a pas à sa place. Et lorsque certaines tranches d'Affinités veulent le pouvoir, ça mène où mène généralement tout pouvoir…
À travers le personnage d'Adam, et son attention tour à tour prudente, attentive, généreuse, c'est sans doute une quête de reconnaissance que nous délivre ce roman. Comme un rappel aux réseaux sociaux, et plus généralement aux sectes, ce roman dépeint un besoin profond d'identification et de filiation, un besoin de créer sa propre famille lorsqu'on ne se retrouve pas dans la sienne.
Un des meilleurs, sinon le meilleur roman de Robert Charles Wilson lu à ce jour.

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Les Affinités ce sont des groupes sociaux, des communautés créées par un chercheur en psychologie dans le but de rapprocher des individus qui se ressemblent, qui ont les mêmes traits de personnalité faisant fi de la classe sociale et des origines. Ils sont sélectionnés sur la base d'un test payant qui ne garantit ni le résultat, ni même l'appartenance à l'une des vingt-deux Affinités. Ce test, Adam Fisk va le passer. le verdict tombe. Il est Tau. L'une des Affinités les plus puissantes. En échange d'une loyauté indéfectible, les Tau accèdent à un travail, un logement, des conquêtes, sans avoir presque l'air d'essayer.

Sorti cette année, Les Affinités est mon premier Robert Charles Wilson et c'est une franche réussite !

On suit pendant plusieurs décennies l'évolution des Affinités, la propagation du modèle, les luttes intestines entre les différentes Affinités et les contre-pouvoirs qui se mettent en place, le tout dans les yeux d'Adam.

Après la perte de sa grand-mère, la seule qui ne le considère pas comme la honte de la famille, il se jette à corps perdu dans son Affinité avec une loyauté et une dévotion sans faille. Il a fait des études de graphisme, qu'importe, il peut bien être homme à tout faire dans la société de l'un des Tau les plus influents d'Amérique du Nord. On va par ailleurs observer d'un côté l'incompréhension de sa famille et de l'autre le tiraillement d'Adam entre sa loyauté envers l'Affinité et sa volonté de ne pas pour autant complètement abandonner sa famille. Cela rend le personnage intéressant et surtout faillible.

Mais par-dessus tout, j'ai adoré le côté sociétal, l'étude passionnante d'un faux futur qui semble presque probable. A mi-chemin entre des groupes constitués par centre d'intérêt et des communautés religieuses, les Affinités remplacent presque totalement la famille de leurs membres ; elles rassemblent des gens de tous horizons qui se ressemblent et se comprennent. Ils peuvent s'entraider, se soutenir, et même enfreindre la loi pour d'autres membres de l'Affinité sans demander de contrepartie parce que c'est comme ça dans une Affinité.

En bref, j'ai adoré ce livre, d'abord parce que l'histoire est originale et que l'auteur m'a surprise tout au long de la lecture, ensuite parce que les personnages sont attachant et qu'il est facile de s'y identifier et enfin parce qu'il pose des questions pertinentes sur l'évolution de notre société, des réseaux sociaux et des relations entre les gens.
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