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EAN : 9782824632735
269 pages
City Editions (11/09/2019)
3.17/5   6 notes
Résumé :
En décembre 1926, Agatha Christie disparaît sans laisser de traces. Sa voiture est retrouvée abandonnée avec, à l’intérieur, son manteau et ses papiers. La « reine du crime », dont le dernier livre Le Meurtre de Roger Ackroyd est un succès mondial, semble s’être volatilisée.

En réalité, alors qu’elle s’apprêtait à rendre visite à son agent littéraire, elle a croisé le chemin d’un odieux maître-chanteur. Un homme extrêmement manipulateur qui lui demand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Certes notre chère Agatha avait un "talent pour le crime" certain, Andrew Wilson j ai plus qu un doute l histoire aurait pu être sombre limite effrayante mais non ce n' est que confusions, illogismes , scènes aussi sottes que grenues
sans grand intérêt ni disons de suspense , car l assassin soi- disant manipulateur de génie ( celui de la lessive par de la lampe ) va juste chercher pour son crime par procuration l essence même , la mère de l assassinat littéraire aucune chance de rouler mâame Christie dans la farine de curare ( çà existe ? j ai un doute ) Bon utiliser un personnage réel pour en faire un héros de fiction il y a pléthore Conan Doyle oeuf Corse , Voltaire sautillant et hilarant parfait et même Groucho Marx incisif et déjanté .Mais là c est presque une faute professionnelle une Agatha pleurnicharde , éplorée désespérée mais toujours énamourée de son infidèle et colonel de mari tss tss .Donc le méchant pourvu d un doctorat en médecine
et d une barbe qui n 'est pas bleu voudrait ressembler a Jack l Eventreur et aux 4 ( voir Poirot ) réunis ne fait guère qu illusion en épouvantail a moineaux , son épouse future objectif de meurtre doit cousiner avec M demoiselle D' Arc car tout dans son attitude montre clairement qu'elle recherche le martyre , elle peut aller se rhabiller la jeannette . Pour les personnages secondaires le flic est une caricature dont même Hastings aurait rit . La victime collatérale journaliste en devenir , dont le sort a son âge ( et pour des motifs obscurs ) est bien triste , mais elle n avait pas inventé l encre d imprimerie .Enfin la soi-disant bande de tueurs sadiques dont se glorifie le bon docteur et qui terrorise son épouse s est évaporée dans le gris du ciel Anglais Bref il faudra trouver une meilleure , originale et talentueuse idée pour expliquer la disparition en 1926 de la future Mme Mallowan
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Non. Non. Non, non, non !
C'est ce que je pensais au cours de la lecture : totalement incroyable.

Un méchant caricatural à souhait fait chanter une célèbre auteure de romans policiers pour qu'elle tue quelqu'un pour lui (là, j'ai pensé un moment à Patricia Highsmith). Non. Choisiriez-vous Harlan Coben pour commettre un meurtre ? Ou un tueur professionnel ? Pfftt ! Elle rencontre Davison dans la rue, comme ça, par hasard. Ha ! Non. Vous êtes une jeune femme des années 20 et vous racontez à un docteur respectable et plus âgé que vous avez une relation avec un homme marié et vous lui confiez vos lettres pour qu'il les cache ? Non. Vous êtes une bonne dans une maison respectable et vous laissez entrer une étrangère, vous lui montrez le bureau de votre patronne et la laissez fouiller les papiers ? Non. A nouveau, vous êtes une femme qui invitez une étrangère pour le thé et vous lui racontez votre vie intime, que vous voulez divorcer de votre mari et que vous avez une tumeur ovarienne ? Et ainsi de suite. J'ai eu du mal à aller jusqu'au bout du livre !

Autre chose : j'adore les livres d'Agatha Christie pour leur humour, ce roman n'en contient pas une once, l'histoire est sombre, sachez-le, même un peu gore (le chien). Et je n'ai pas du tout aimé Una : elle mentait, elle fouillait les affaires des gens, elle risquait de faire renvoyer la bonne sans en avoir rien à faire.

Une autre chose qui me gêne : des chanteuses célèbres sont mortes, elles donnent des concerts via des hologrammes. Des auteures célèbres sont mortes, elles deviennent des personnages principaux dans des séries de livres pour que ces séries se vendent (Agatha Christie ici, mais je me rappelle que Jane Austen a subi le même sort, entre autres). Cette manière d'utiliser des morts pour faire de l'argent ne me plaît pas.

La seule chose qui m'a plue dans ce livre, c'est la couverture !
Lien : https://booksnlivres.blogspo..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J’avais toujours cru que les tragédies du passé marquaient souvent un lieu, comme une tache de sang récalcitrante qui refuse de disparaître. Ce n’était pas différent ici ; les arbres semblaient chuchoter une histoire triste. Apparemment, au temps jadis, une jeune fille venue se baigner et surprise par un cavalier de la brume avait pris peur. L’homme, un aristocrate, avait tenté de l’attirer hors de l’eau, mais à mesure qu’il approchait, elle s’était éloignée à la nage. Quand elle avait perdu pied, elle s’était noyée. Plus tard, le chapeau du coupable, retrouvé sur place, avait permis d’identifier Jean sans Terre, roi d’Angleterre. Je doutais de l’authenticité de cette anecdote, mais elle me donna tout de même le frisson. Tout en marchant, j’imaginai toujours entendre les cris étouffés de la jeune femme qui commençait à manquer d’air. Alors que je passais sous un tunnel d’arbres, j’aperçus une silhouette qui me tournait le dos. — Bonjour, madame Christie, dit Kurs, sans bouger. Venez admirer l’eau. Quel spectacle féerique, particulièrement aujourd’hui ! Je dus me forcer à avancer vers lui. — Cet endroit m’a toujours attiré, ajouta-t-il. Pas uniquement à cause de son histoire plutôt morbide, que vous connaissez certainement. L’étang de Silent Pool occupe une place à part dans mon cœur. Savez-vous pourquoi ? — Non, répondis-je dans un chuchotement. — C’est là que j’ai fait ma demande en mariage. — Vous êtes marié ? m’exclamai-je, songeant un peu tard que je n’aurais pas dû sembler si étonnée. — Absolument. Au risque de vous surprendre, madame Christie. Trouvez-vous curieux qu’une femme puisse s’intéresser à moi ? — Non, c’est juste que… — Ça n’a pas la moindre importance. C’est d’ailleurs assez drôle, car, bien qu’elle ne soit plus sensible à mon charme, ma femme s’oppose à notre divorce. — Pour quelle raison ? — Je vous renvoie à votre propre situation, madame Christie. Même après ce qu’il vous a fait subir, je pense, sans trop m’avancer, que vous préféreriez vous accrocher à votre mari. — Eh bien, je… — Imaginez que vous décidiez de ne pas lui rendre sa liberté. Je gage que le peu d’affection qu’il vous porte peut-être encore céderait la place à l’animosité, à une haine pernicieuse, grandissante. À quelles extrémités se réduirait-il s’il croyait ne pas avoir d’autre choix ? Si, obsédé par l’idée de changer de vie, il se persuadait que votre disparition offre la solution idéale, celle qui lui permettrait de repartir à zéro, voire d’envisager un nouveau mariage, après que les choses se seront tassées.

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J’étais beaucoup plus jeune à l’époque, à peine vingt-deux ans, mais, malgré les affirmations de certains de mes soupirants, je m’étais toujours considérée comme quelconque. Ce qu’Archie avait bien pu me trouver, je me le demandais encore. Mais il y avait eu quelque chose, une sorte d’étincelle, un lien, que nous avions tous deux ressenti lors de cette première rencontre, quatorze ans plus tôt.
Ce soir-là, je m’étais laissée convaincre de décevoir bon nombre de cavaliers ; il voulait, semblait-il, me monopoliser. Aux anges, j’avais profité de l’occasion, me disant que je ne le reverrais jamais. Je m’accommoderais de ce brave Reg, à son retour de Hong Kong, un jour ou l’autre. Il m’avait écrit de très gentilles lettres, et si je ne doutais pas qu’il fît un bon mari, je savais également que je n’avais pas à espérer le même genre de frisson avec lui. Rétrospectivement, je n’aurais pas dû attendre plus que les Reg de ce monde. J’avais été ridicule de viser plus haut en recherchant ou acceptant les attentions d’un homme comme Archie.
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J’avais beau me répéter de ne plus penser à elle, nier jusqu’à l’existence de la situation, chaque nouvelle fausse alerte réveillait une douleur sourde dans ma poitrine ; j’en avais presque la nausée. Quand j’étais tombée amoureuse d’Archie, j’avais comparé cette sensation à une blanche colombe qui tentait de s’échapper de mon sein. Maintenant que cette créature lui avait fait tourner la tête, j’imaginais le même oiseau qui pourrissait lentement en moi, étranglé par un collier de fil de fer barbelé. Le son lointain d’une fanfare qui jouait des chants de Noël me dérida un moment. J’avais toujours adoré Noël ; c’était la fête, tout le monde était d’humeur joviale. Ne serait-ce que pour Rosalind, j’avais décidé de ne rien changer à nos habitudes.
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D’habitude, j’aimais prendre le train, et je savourais chaque instant du trajet de retour à Sunningdale. Mais aujourd’hui, je n’avais pas le cœur à profiter du paysage. À cause de Kurs, je broyais du noir.
Depuis la gare, je rentrai à pied avec mon sac de voyage, marchant dix minutes sans faire attention à ce qui m’entourait. À chaque pas, mon sentiment d’effroi augmentait, comme si j’avançais vers la mort. À part pour Rosalind et Charlotte, ma secrétaire et amie, et bien sûr Peter, mon fox-terrier à poil dur, cette maison était devenue pour moi, au cours de l’année écoulée, synonyme de tristesse et de désespoir.
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Bien sûr, il ne s’agissait pas d’un poison physique, qui entraînerait des défaillances organiques, des problèmes respiratoires ou une crise cardiaque. Cette toxine s’infiltrait dans mon âme, souillant tout ce que ma vie comptait de bon et d’honorable. Si je la laissais se propager, je me transformerais en enveloppe inanimée, à l’instar des cadavres que j’avais vus sur la table d’autopsie à la morgue, pendant la guerre. Je savais que je risquais de devoir sacrifier une part de moi-même, comme cette jambe amputée que j’avais autrefois jetée dans le four de l’hôpital, mais cela me semblait inévitable.
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