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sur 2758 notes
Superbe portrait du métier de médecin, magnifique roman-témoignage de Winckler, généraliste ayant beaucoup travaillé en gynécologie.

Pour obtenir le poste de chirurgienne dont elle rêve, une jeune interne doit d'abord faire un stage de six mois en gynécologie, dans une petite unité de "Médecine de la femme". Agressive, suffisante, pleine de morgue et de certitudes, elle suit à contrecoeur la pratique quotidienne du Dr Karma. Elle tombe de haut, désapprouve son comportement, observe cyniquement, peste intérieurement, "pense comme un mec" (sic)... Où sont son expérience personnelle de la féminité et son empathie envers les patientes ?

Et puis elle (re)découvre, au fil des consultations et grâce à un tuteur exceptionnel, ce qu'est le corps féminin. Seins, règles, maux de ventre, migraines, nausées, contraception, désir, rapport sexuel, couple, plaisir, grossesse, avortement, fausse couche, accouchement, maternité, viol, inceste, ménopause... Et elle apprend à écouter, surtout, ce choeur de femmes, leurs paroles pour se livrer (les questions, les peurs, la douleur, les maux, les bonheurs... ) sur tous ces sujets, et bien d'autres.

Le style peut rebuter : logorrhée des patientes, elles se lancent à parler d'un souffle, d'une traite, le texte est donc parfois chiche de ponctuation. Pas de suspense (ou si peu), et on tourne néanmoins les pages de cet admirable ouvrage frénétiquement, sans vouloir le lâcher. Pour apprendre, pour se retrouver, pour comprendre, car on se rend compte que finalement, on ne sait pas grand chose. N'ayez crainte : très peu de détails sanguinolents, chirurgicaux, qui vous donnent mal au ventre et la nausée.

Éloge d'une pratique médicale respectueuse, humaine, comme on aimerait en rencontrer plus souvent. C'est peut-être un peu trop beau pour être crédible ? Considérons qu'il s'agit d'un concentré du meilleur des mondes médicaux. La jeune femme frise un peu la superwomanie aussi, ne dort guère, a une capacité de mémorisation et de travail phénoménale, et sa métamorphose de sorcière en fée est bien rapide... mais qu'importe. Si la forme peut agacer de loin en loin, rien à jeter sur le contenu, sauf peut-être la fin rocambolesque, mais tellement poignante que...

Sourire, rire, émotion, larmes, révolte, dégoût, admiration, etc. se succèdent/s'entremêlent à la lecture.

Hommes, femmes, jeunes (à partir de 15 ans), "vieux", "vieilles", lisez ce livre : une pépite, une bible !
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Je termine à peine ce livre en ce week-end pluvieux et j'ai déjà envie de vous dire : lisez-le. Surtout si vous êtes étudiant en médecine, et même futur chirurgien, et plus encore si votre spécialité est la gynécologie, tous genres confondus, transgenre inclus.

Mais quelle leçon ! Quelle intelligence ! Quel récit talentueux et prétexte à distiller quantité de conseils judicieux, d'informations réelles, de pistes de réflexion sur les qualités requises pour exercer la médecine, hormis les connaissances spécifiques. Quel style qui vous emmène d'une page à l'autre sans que l'on n'arrive à poser le livre !

Je découvre cet auteur d'un genre… médical… avec délice, et je vais sûrement lire de lui « Les brutes en blanc » qui est dans ma PAL depuis un certain temps.

Beaucoup de vérités sont assenées, les confrères, enfin surtout les
« cons-pas-frères » comme il dit en prennent pour leur grade.

L'évolution des mentalités et des pratiques est un très long chemin en France, au détriment des patientes et des patients, quand dans d'autres pays on a déjà démontré le bien-fondé de certaines d'entre elles.

Combien d'êtres ont servi de cobayes pour des pratiques douteuses ? Naître à cheval entre le féminin et le masculin ne donne à personne le droit de décider à sa place du meilleur côté vers lequel basculer, ni de l'opérer dès la naissance pour confirmer ce choix.

Pour aller plus loin :
http://www.martinwinckler.com/spip.php?article54
Lien : https://translate.google.com..
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"Je serais médecin. Je consacrerais ma vie à tailler dans les corps humains." Henning Mankell

Cette citation, qui n'est pas tirée de ce livre, aurait très bien pu être prononcée par la jeune et brillante interne Jean (prononcer 'Djinn') car c'est précisément ce à quoi elle aspire et ambitionne: la chirurgie. Il y a peu de place pour l'être humain dans sa vocation, si ce n'est en tant que matériau d'expérimentation. Cependant, pour valider sa cinquième année d'internat, elle se voit contrainte de faire un stage d'un semestre dans une unité de médecine générale, celle du docteur Karma, spécialisée dans la gynécologie. Elle considère ce stage comme une perte de temps, indigne de ses talents, et débarque dans cette petite unité pleine de colère, de suffisance et de mépris. Jean, formatée par ses professeurs incarne déjà ces médecins qui se prennent pour Dieu. Mais, face aux méthodes peu conventionnelles du docteur Karma, ses convictions vacillent....

Ce livre a un petit côté manichéen et une fin un peu trop rocambolesque à mon goût. Il ne se lit pas nécessairement pour ses qualités littéraires. La trame est un prétexte pour faire résonner un choeur de femmes dans le coeur de son intimité. De témoignages en états d'âmes, ces portraits de femmes transpirent de sincérité, de souffrance, d'humilité, d'espérance, et plus encore. de multiples sujets y sont abordés comme la sexualité, l'IVG, la contraception, l'intersexuation. Ce livre évoque aussi les relations entre médecins, et dénonce certaines pratiques médicales. Au delà de cet aspect, la relation médecin-patient est particulièrement mise à l'honneur, une relation basée sur l'écoute, sans jugement et dans le respect de la dignité du patient... une relation qui a tendance à se perdre. Ha! Évidemment, on aimerait rencontrer beaucoup plus de docteur Karma.

Même si j'ai trouvé que ce livre versait un peu trop dans la caricature, il n'en demeure pas moins un petit condensé d'humanité et de tolérance qui se lit agréablement et très vite malgré ces 600 et quelques pages.

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Je pense qu'aucune femme ne peut rester insensible à ce magnifique roman de Martin Winckler car il a su traiter un sujet plutôt tabou (particulièrement chez les hommes) : les problèmes gynécologiques qu'elles rencontrent dans leur vie, et surtout la façon dont elles les ressentent, les expriment et la perception de ceux-ci par le corps médical.

C'est un livre plein d'enseignements, écrit pour que dans tous les cas, la dignité de la femme soit respectée et que le pouvoir de décision, en ce qui concerne les soins à pratiquer, soit partagé entre le soignant et sa patiente. Parmi tous les sujets évoqués, l'auteur soulève notamment celui de l'intersexualité ainsi que celui des rapports de séduction (plutôt malsains) pratiqués entre l'industrie pharmaceutique et les praticiens.

Les deux personnages principaux sont formidablement attachants. Franz Karma est le gynécologue dont toutes les femmes rêvent. Quand à son alter ego, Jean Atwood, quelle belle évolution entre l'arrivée de la jeune interne arrogante et pleine d'ambition (qui tenait des propos si masculins que je me suis trompée sur son identité) et la fin où, enrichie par sa propre expérience, elle choisit de prêter désormais une oreille attentive au 'Choeur des femmes".

La construction du récit est très originale car chaque chapitre est une découverte. L'auteur change de narrateur, transcrit les réflexions intimes de ses personnages, nous soumet quelques chansons, des extraits d'ouvrages médicaux, des posts de sites internet. Comme dans une chorale, chacun vient y jouer sa partition. J'ai noté quand même parfois quelques longueurs qui ont gêné ma lecture en interrompant un peu le rythme.
Simplement, pour conclure, je vous avoue que lors de ma prochaine consultation gynécologique, j'aimerais montrer ce livre à mon médecin lorsqu'il me demandera de poser les pieds sur les étriers...
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Jean Atwood est une jeune interne en médecine talentueuse. Major de sa promotion, elle se destine à la chirurgie gynécologique. Mais pour valider le dernier semestre de sa cinquième année, elle doit rejoindre le service de la médecine des femmes. Ce centre de médecine générale est dirigé par le Dr Franz Karma qui jouit d'une excellente réputation. Pourtant, le courant ne passe pas entre Atwood et Karma. Et la jeune femme ne supporte pas d'assister aux consultations, estimant perdre son temps avec des femmes qui ne connaissent rien à la gynécologie. « Comme si j'y connaissais quelque chose, moi qui ne sait pas ce qui se passe dans le mien, à ce qui se passe dans leur corps. » (p. 49) Karma lui propose un marché : elle sera à l'essai pendant une semaine. « Ne jugez pas les femmes. Écoutez-les. » (p. 69) Une semaine durant laquelle elle pourra émettre toutes les critiques qu'elle souhaite, sans obligation de prolonger son séjour à la médecine des femmes, mais avec la certitude que son semestre sera validé. Commence alors une série de jours décisifs pour Jean qui, outre la capacité à écouter ses patientes, va apprendre à s'écouter elle-même. « Si tu n'aimes pas soigner, tu te feras chier… » (p. 230)

Je n'ai pas aimé ce roman. Inutile d'y aller par quatre chemins pour le dire. L'ambitieuse et arrogante Jean Atwood m'a été immédiatement antipathique et le processus très artificiel utilisé par l'auteur pour la rendre touchante n'a pas fonctionné avec moi. Sortir un passé douloureux, une vie amoureuse houleuse et un corps difficile à assumer sont des ficelles trop énormes et font basculer sans élégance le personnage de garce sans coeur à victime pitoyable. Ça ne prend pas avec moi, d'autant plus qu'il est couru d'avance que la grande gueule va se révéler sensible et dévoiler un coeur d'or. Bla bla bla… Et comment supporter les longues introspections du personnage qui ne sont que des récriminations furibondes égrenées en chapelets haineux et vindicatifs ? Un cri du coeur ? Mouais…

Je passe à la forme du récit. Outre l'expérience de Jean Atwood et ses pensées, on lit le récit des femmes qui entrent dans le bureau du Dr Karma. C'est tout à fait indigeste et n'est qu'une compilation de stéréotypes féminins. On croise la camionneuse sexy, la cougar amoureuse, l'adolescente qui veut prendre la pilule en cachette, la nymphomane, la femme battue, la mère pondeuse, etc. Aucune subtilité dans ces portraits qui figent des images de femmes telles que l'auteur les voit, sans finesse, ni profondeur. Quant à parler de choeur, j'évoquerai plutôt une assemblée tonitruante et vociférante. Aucune harmonie ne se dégage des différents témoignages de femmes, rien ne tend vers une féminité universelle, encore moins vers une féminité apaisée.

Je passe sur la fin qui est l'exemple ultime du grand n'importe quoi. Entre secrets familiaux et recherches scientifiques, les coïncidences pleuvent et noient le lecteur dans un grand bol de clichés et de pathos aromatisé à l'eau de rose. Pas émue pour deux sous, j'avais envie d'éclater de rire à chaque nouvelle révélation, pour une fois impatiente de savoir quelle autre bêtise (je reste polie) l'auteur allait ajouter à l'équilibre déjà précaire de ce roman bien indigeste.

Finalement, qu'essaie de dire ce texte ? Peut-être qu'il y a autant de médecines qu'il y a de femmes et que le médecin doit comprendre sa patiente au lieu de débiter ses connaissances. Voilà une évidence qui enfonce bien des portes et qui ne méritait pas un tel pavé.
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La voix de soliste de ce « choeur des femmes » est tenue par Jean (prononcez "Djinn"), interne des hôpitaux, major de promo, sur le point de terminer son internat. Son but : obtenir un poste de chef de clinique dans le meilleur service de chirurgie gynécologique de France. Mais avant d'atteindre ce Graal, on lui impose, pour valider son internat, d'aller passer six mois dans une obscure unité de « Médecine de la Femme », dirigé par le controversé Dr Karma. Jean ne voit pas autrement ces six mois que comme un purgatoire, puisque dans cette unité, on passe le temps à faire tout ce qu'elle déteste – elle qui ne veut que se consacrer à la chirurgie « pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin » –, à savoir écouter les femmes parler d'elles-mêmes et de leurs problèmes. Entre cette jeune femme arrogante, agressive et dotée d'un fameux complexe de supériorité, et le Dr Karma, auquel la rumeur prête tous les vices, la confrontation semble inévitable.

Mais le sujet de ce roman n'est pas seulement le récit de la rencontre et du choc des idées entre ces deux personnes, c'est avant tout la mise en lumière de l'opposition frontale entre deux conceptions de la médecine gynécologique. D'un côté (majoritaire), il y a les actes : prescriptions pléthoriques de médicaments, d'analyses, d'examens invasifs voire non sollicités, tout cela « pour le bien des femmes », mais sans qu'on ait réellement pris la peine de les écouter, de les informer, de demander et d'obtenir leur consentement éclairé, bref, sans qu'on songe à se préoccuper de leur bien-être physique et psychologique, comme si, après tout (air connu), les femmes n'étaient pas les mieux placées pour savoir ce qui se passe dans leur corps et ce dont elles ont besoin ou envie. de l'autre côté, il y a la parole, celle des patientes, que de trop rares médecins prennent le temps de faire advenir (parce qu'un problème peut en cacher un autre), d'écouter et surtout (surtout!) de s'abstenir de juger ; et puis la parole de ces mêmes médecins qui informent, conseillent, proposent des alternatives, accompagnent, tout en évitant les examens médicaux superflus. En un mot : ceux qui respectent l'humanité de leurs patientes.

Alors certes on peut reprocher à ce roman quelques longueurs et un côté trop manichéen ou caricatural, mais question contenu, tout est bon à prendre. « le choeur des femmes » se lit comme un page-turner, parfois poignant, souvent révoltant ou écoeurant, qui provoque colère à l'égard des uns et admiration à l'égard des autres. Bien qu'écrit en 2009, il semble malheureusement toujours d'actualité, à en lire les nombreux articles et blogs sur les violences gynécologiques et obstétricales.

Lecture à prescrire donc à tous les gynécos (y compris les femmes) et médecins en général, comme une piqûre de rappel que leur travail consiste à soigner dans le respect de l'intégrité et de la dignité de leurs patient.e.s.

A lire et offrir par/à toutes et tous, pour (re)prendre conscience-affirmer-répéter-insister-marteler-revendiquer que le corps des femmes leur appartient, et que leurs voix méritent d'être entendues.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Martin Winckler aime les femmes, c'est indéniable ! Et moi je l'aime aussi. A lire ce compte rendu sous forme romancée des consultations gynécologiques, je ne peux qu'admirer et aimer ce genre de médecin à l'écoute, qui ne juge pas, qui n'interrompt pas, qui ne joue pas de son pouvoir. Un vrai soignant, quoi.

Par l'intermédiaire de Jean Atwood, une jeune médecin à la toute fin de son dernier stage, nous entrons dans l'intimité des femmes, qu'elles aient 16 ans ou 56 ans. Contraception et IVG constituent le haut du pavé, mais aussi les différences sexuelles « anormales », comme une petite fille naissant avec un micro-pénis par exemple.

Jean Atwood est au départ la médecin formatée pour être chirurgienne, donc pas d'état d'âme, pas d'écoute, pas de conseils, mais des jugements impératifs, des oeillades assassines, des silences éloquents. Et puis après quelques jours dans le service d'un médecin hors normes, adulé par ses patientes, différent et empathique, sa conception change…du tout au tout !
Elle est complètement bouleversée, et nous aussi. Elle nous fait alors entrer dans son intimité, et là, c'est la surprise.
Le roman se termine en apothéose, trop rocambolesque , avec retournements de situations, déballages intimes, pleurs, trop de théâtre à mon goût.

N'empêche, j'ai lu ce livre en apnée, je l'ai adoré. Il m'a confortée dans l'idée qu'il existe des médecins « bons », j'en connais, d'ailleurs. Cela m'a permis de repenser à eux, à elles, et de leur dire merci. Que les autres lisent ce livre, qu'ils s'en inspirent, ils ne pourront qu'aider à changer ce monde médical souvent gouverné par le désir de puissance et la gloriole.

Laissez-vous bercer par ce choeur des femmes, souvent humbles, inquiètes, dominées, et pourtant si puissantes si elles sont écoutées !
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J'ai beaucoup aimé le Choeur des femmes de Martin Winckler, un auteur que je découvrais à l'occasion.
Cette plongée entre les jambes des femmes, au coeur des consultations gynécologiques de l'unité 77 m'a emporté bien au-delà de l'aspect pathologique ou de l'univers hospitalier que j'ai côtoyé comme visiteur médical. Certes, mon savoir en matière de contraception, de menstrues et de cycle ovarien s'est accru, mais c'est la dimension psychologique cernant l'histoire qui m'a le plus convaincu. Celle de ces patientes qui viennent se soigner, se livrer, déballer leur sac et nous font entrapercevoir une partie de l'âme féminine. Celle de cet affrontement, ce jeu, puis ce duo médecin-interne, maître-élève,sage-disciple… qui nous emmène sur le chemin du sens que l'on veut donner à sa vie et auquel n'échappe pas d'éminents représentants de la caste médicale, balancés entre plan de carrière et vocation, sirène de la réussite et serment d'Hippocrate, notoriété et volonté démiurgique...
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Je viens de terminer ce livre de 600 pages, et je suis un peu bouche bée !
C'est l'histoire de Jean Atwood, au début je me suis dit : c'est un homme ou une femme !? C'est une femme...

On lui impose de finir ses 6 mois d'internat dans une petite unité de gynécologie, alors qu'elle ne pense qu'à devenir chirurgien pour réparer, reconstruire le corps féminin. Au fur et a mesure ses certitudes tombent face à sa facon d'appréhender son métier et sa facon de l'exercer.

Il y a de nombreux récits de consultations gyneco, c'est aussi sur toile de fond documentaire, mais à travers eux on voit la jeune medecin se modeler, même si tout au long de ce roman, on a l'impression qu'elle ne décolère pas ! Je m'arrête là, lisez le, c'est une belle lecon de vie et on aimerait bien que tous les gynecos soient comme elle !
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Tout le monde devrait lire ce roman : hommes, femmes, médecins, gynécologues…
Les femmes pour savoir qu'elles ne sont pas seules à vivre les examens gynécologiques comme une intrusion de leur intimité, même si leur médecin est doux et discret ;
Les hommes pour comprendre ce que peuvent ressentir les femmes quant à leur corps ;
Les médecins et gynécologues, pour comprendre que leurs actes, mêmes les plus courants, ne sont pas anodins.
L'histoire, même si elle comporte quelques longueurs et quelques invraisemblances, pleine de bons sentiments, est chargée d'humanité.
Ce livre date un peu, et pourtant les pratiques gynécologiques n'ont guère évolué en France, alors que d'autres approches, moins humiliantes étaient déjà utilisées au Canada et en Grande Bretagne quand ce livre est sorti.
La gynécologie est un thème rarement évoqué dans un roman, et pourtant il concerne toutes les femmes. A lire absolument.
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