De multiples voix se joignent à celle de Bruno Sachs pour nous raconter les sept années d'étude de la médecine de ce dernier ainsi que son amitié avec trois autres étudiants – Christophe, André et Basile –, ses amours, et surtout la conception qu'il a du métier de soignant. ● J'avais beaucoup aimé
La Maladie de Sachs, roman choral brillant qui parvenait à sauvegarder une ligne narrative malgré la multitude d'histoires qu'il racontait, mais déjà moins
le Choeur des femmes qui m'avait paru longuet même s'il était très instructif ; cet opus de 2004,
Les Trois Médecins, m'a de nouveau laissé assez perplexe. On y retrouve la même conception humaniste de la médecine, contre le mandarinat, à l'écoute du patient, mais je trouve ce roman beaucoup trop long et décousu. Il est aussi plein de clichés et d'une bien-pensance un peu trop tonitruante. La trame narrative, trop lâche, diluée sous une avalanche d'anecdotes d'intérêt inégal et l'inclusion de documents multiples, ne parvient pas à captiver le lecteur. Si je me suis par exemple intéressé au personnage de Mme Moréno, beaucoup d'autres m'ont paru caricaturaux. Les aventures rocambolesques d'un stylo ne sont pas parvenues à retenir mon attention… La fin (l'élucidation de la mort d'un des personnages) m'a semblé forcée et invraisemblable. Enfin, l'intertexte des Trois Mousquetaires m'est apparu plaqué et artificiel.
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