AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,38

sur 100 notes
5
25 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Folklore celtique et mythes amérindiens avec l'Epouse de Bois, premier roman de Terri Windling.
Un joli conte qui côtoie le chant de la flûte navajo et des chamans et où le coyote affronte le cerf blanc, autant de symboles propres à des mythes éloignés qui se rejoignent dans ce récit fantastique.

Maggie Black est écrivain. A la mort de son ami David Cooper, avec lequel elle entretenait ne correspondance régulière, elle découvre que de dernier lui a légué sa propriété au coeur du désert de l'Arizona. Dès son installation dans les lieux, elle fait face à d'étranges phénomènes tout droit sortis des contes de fées.

Cette lecture a été un énorme coup de coeur. J'ai particulièrement aimé le style de l'auteure qui alterne entre le lyrisme de la correspondance et le rythme de l'action.
Terri Windling livre également une belle réflexion sur le processus de création artistique, que ce soit dans le domaine des lettres ou celui de l'art pictural.
J'ai découvert pas mal de créateurs grâce à ce texte et redécouvert d'autres, comme l'excellent Brian Froud qui illustre superbement la couverture.

Je recommande cette lecture à tous les amoureux des arts et des mythes.
Commenter  J’apprécie          230
Seconde lecture de cette oeuvre, et mon amour fou et émerveillé pour elle se confirme.

Je ne sais pas trop par où commencer.

J'ai aimé l'Art, présent tout au long du récit. On ne pense pas forcément trouver des réflexions sur la pratique artistique, picturale ou littéraire, dans une oeuvre qui se déroule en plein désert. Apologie de l'Art, manifeste pour l'Art. Dans toutes ses formes, ses inspirations, le statut des artistes, la page blanche, l'incapacité de dire, d'écrire, de représenter.

J'ai aimé aussi les lieux. le désert aride, sec, synonyme de mort, de rien. Ici, c'est plein de vie. Coloré, hanté, retentissant d'échos, de parfums, de sons, de bruits. Peuplé de créatures magiques, de mythes, de folklores, de croyances.

Et puis les personnages, singuliers, hauts en couleurs, avec leur personnalité, leur histoire, leurs faiblesses, leurs casseroles.

Enfin, l'écriture, qui alterne passages narratifs, passages épistolaires. C'est gentiment contemplatif pendant les 4/5èmes du récit, puis la chute est vertigineuse ensuite.

J'ai aimé me perdre dans les interprétations, les sens, de cette oeuvre. J'ai l'impression que je pourrais relire x fois et trouver x éclairages, x possibilités de sens, x chemins. C'est aussi un peu magique, ça, non ?


En revanche, j'ai repéré, avec cette seconde lecture, des coquilles dans le texte, et des maladresses de traduction, parfois il y a des trucs un peu bizarres. C'est dommage, un texte comme cela n'aurait pas seulement nécessité un beau package, il aurait mérité une traduction parfaite.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/t..
Commenter  J’apprécie          170
C'est Acr0 Livrement qui m'a parlé de ce livre il y a quelques mois de cela, juste après ma lecture de Faërie de Raymond E. Feist. Selon elle, L'Epouse de bois avait tout pour me séduire. J'ai toute confiance en Acr0 et je me fie très souvent à ses impressions. Et de toute façon, quand j'ai vu la couverture et le sujet, recommandations ou non des copines, je n'avais plus qu'une idée en tête : l'acheter et le lire ! Une réédition chez le Livre de Poche existe mais je voulais absolument l'avoir dans sa première traduction française chez Les Moutons électriques (collection de la Bibliothèque Voltaïque) parce que l'objet-livre est magnifique.
Finalement, et à mon plus grand regret, ce n'est pas un coup de coeur (j'en ai très - trop - rarement, de toute façon) mais j'ai beaucoup apprécié ce livre à l'atmosphère chargée en magie primitive. Une belle découverte et un très bel achat que je ne regrette absolument pas !

L'Epouse de bois n'est pas un roman à l'action haletante ni même avec un fil conducteur bien marqué (si ce n'est trouver une explication à la mort étrange de Davis Cooper). Il s'agit plutôt d'une plongée surprenante dans l'atmosphère particulière des montagnes et du désert de l'Arizona. Point de prophétie, de malédiction ou de combat contre le Mal ici, non, juste la rencontre avec une forme de magie primitive, une magie naturelle ancrée dans le quotidien de ces paysages sauvages.

Le lecteur effectue ce voyage en compagnie de Maggie Black, l'héroïne qui, après une vie turbulente à Los Angeles, quitte tout pour s'installer dans le chalet de Davis Cooper, vieux poète anglais lui ayant légué la plupart de ses biens (dont la maison). Fascinée par l'écrivain et par sa mort surprenante (noyé dans un cours d'eau asséché), Maggie veut lui rendre un dernier hommage en écrivant sa biographie et se plonge donc dans le passé du vieil homme. Elle-même poète et journaliste, elle semble pourtant avoir perdu le feu sacré au fil des années ; la quarantaine est là, c'est le moment des remises en question. La vie dans les montagnes va lui ouvrir les yeux sur beaucoup de choses : sorte de voyage initiatique chamanique... danse autour du feu, calumet de la paix et plume dans les cheveux en moins... quoique !

J'ai été surprise en jetant un oeil aux chroniques déjà publiées, de découvrir qu'une lectrice (je ne sais plus laquelle) avait été très déçue par sa lecture car s'attendait à un livre jeunesse au vu de l'illustration de couverture. Je suis surprise parce que pour moi, ce magnifique tableau signé Brian Froud, n'a absolument rien d'enfantin, bien au contraire ! J'y perçois beaucoup d'ambiguité (cette créature féminine est-elle "bonne" ou "mauvaise" ?) et une certaine sensualité. Et le texte qui se cache derrière est clairement destiné aux adultes. Pas qu'il y ait une quelconque difficulté de compréhension mais plutôt à cause des thèmes abordés et de la façon dont ils le sont. L'héroïne a la quarantaine, elle est bien loin des préoccupations adolescentes, et c'est tant mieux !

C'est donc un rythme assez long et contemplatif qui prévaut ici. Les éléments surnaturels s'intègrent petit à petit et naturellement à l'intrigue. le lecteur s'habitue à croiser des animaux qui n'en sont pas vraiment et, comme l'héroïne, adopte petit à petit les croyances et certitudes des lieux. Entre folklore celtique et mythologie amérindienne, il n'y a qu'un pas !
Les créatures sont intimement liées à la terre qu'elles foulent et à l'air qu'elles respirent. Changeurs ou animaux-totems de la culture amérindienne et principe du "un prêté pour un rendu" très présent dans le folklore anglais (les humains passent des marchés avec les faes mais attention, comme celles-ci ne font pas la différence entre le Bien et le Mal, c'est souvent risqué !) se mêlent à merveille ici, offrant une ambiance très particulière. Chaque pierre, chaque feuille, chaque cactus, chaque animal des montagnes possèdent une essence propre et les personnages ont plusieurs visages (pour la plupart insoupçonnés !)... bref, l'atmosphère crépite de puissance magique et envoûte aussi bien Maggie Black que le lecteur.

Outre cette magie primitive très palpable, j'ai également apprécié la grande place accordée à l'Art dans ce roman. L'Ensorceleuse de Elizabeth Hand lie très intimement la Faërie à la peinture préraphaélite ; ici, les personnages évoluent dans un cercle d'artistes divers, du poète au peintre (en passant par le sculpteur et le musicien). J'aime énormément l'idée qu'un fil très solide et très intense existe entre Magie et Art ; et là, on est en plein dedans !
Le tableau de Brian Froud (l'illustration de couverture) sert d'ailleurs de bases à cette histoire. Terri Windling s'en est inspiré pour l'écriture de son roman et l'insère d'ailleurs dans son texte puisque les personnages ont l'occasion de côtoyer le travail de l'illustrateur, notamment ce tableau, alors baptisé L'Epouse de bois.
L'auteure dissémine également quelques extraits de poèmes, certains de Pablo Neruda, d'autres d'une certaine Anna Naverra (défunte compagne de Davis Cooper). Ne cherchez pas, cette dernière est le fruit de l'imagination de Terri Windling mais réalité et fiction se marient si bien qu'on ne sait plus où se situe la barrière... les coyotes qui hurlent à la lune dans l'Arizona sont-ils ce qu'ils semblent être ? L'ambiguité est peut-être vraiment présente dans les montagnes près de Tucson ? En tout cas, je me plais à le croire.

Terri Windling est un nom trop peu connu en France. Editrice et anthologiste de renom, l'américaine n'a que peu écrit et a été encore moins traduite dans notre pays, snif ! J'espère que cette erreur sera vite réparée dans les années à venir car c'est définitivement une spécialiste à suivre. Je possède Blanche Neige, rouge sang, anthologie qu'elle a dirigée en compagnie d'Ellen Datlow, que j'avais beaucoup aimé lors de ma découverte il y a de cela plusieurs années et qu'il faut absolument que je relise (pour vous en parler !).
Quelques coquilles se sont glissées dans la traduction de Stéphan Lambadaris, traduction que j'ai parfois trouvée un peu maladroite (j'ai plusieurs fois relevé des répétitions) ; malgré tout, il se dégage quelque chose de fort de la plume de Terri Windling : beaucoup d'images percutantes et comme un brin de magie, un peu comme si l'auteure avait glissé un peu de sa forte aura dans son texte. J'ai bien envie de rapprocher l'américaine de Loreena McKennitt qui, dans un autre registre (la musique en l'occurrence), fait passer comme un puissant courant magique. de toute façon, je pense qu'elles sont un peu faes toutes les deux.

Pas un coup de coeur mais un univers marquant, un thème que je veux plus que tout continuer à explorer et une auteure/éditrice/artiste qu'il me tarde de retrouver grâce à une autre de ses oeuvres !
Lien : http://bazardelalitterature...
Commenter  J’apprécie          142
Dans ce livre tout est magique. L'ambiance qui l'habite, les descriptions du désert et de la nature pure et farouche, les personnages qui sont tous artistes, artisans, créateurs ou guérisseurs et les mystères qui enveloppent toute l'intrigue, bien sûr. Il y a de la magie de fées et de la magie humaine.On comprend petit à petit, que c'est la même chose, que tout est lié et que c'est beau.

Il y a aussi une sorte de magie qui se crée entre le livre et le lecteur, qui finit par mêler ce dernier à l'histoire.

Souvenez-vous de ce que j'avais écrit ici : la couverture d'un livre n'est pas une publicité, elle fait partie du livre, elle est le premier pas dans l'univers de l'auteur. Pour L'Épouse de bois c'est tout à fait le cas. L'image de couverture est une illustration de Brian Froud, cité à plusieurs reprises dans l'histoire et dont l'oeuvre y est décrite et exposée. Et le titre du roman est celui d'un des recueils de poèmes dont on fait continuellement référence tout au long du récit. Une harmonie complète se dégage de ce livre : on mélange la fiction et notre réalité de lecteur, le réel et le surréel, les esprits et les humains. Tout est lié et tout est beau.

Cette lecture m'a rappelé le film Princesse Monoke de Miyazaki à bien des moments. On y retrouve la nature et la magie si évidemment indissociables et ce message de préservation ; cette intimation à écouter, à voir au delà des choses, à faire corps avec elles nous les urbains, les être civilisés qui avons perdus nos racines.

Et parfois j'ai pensé à Morwenna, qui aussi voit des fées et vit avec cette magie naturelle, aussi réelle que tout le reste.

Pourtant L'Épouse de bois garde son identité propre. Maggie est un personnage fort, qu'on suit avec plaisir et les gens qu'elle rencontre en Arizona sont fascinants, vrais. L'intrigue nous attrape facilement, les mystères se multiplient, s'intensifient et la complexité de l'univers qui s'étoffe de page en page nous envoûte.

C'est Margaud Liseuse qui m'avait donné envie de lire ce livre. Je n'en avais jamais entendu parlé avant et il ne semble pas faire beaucoup de bruit sur la blogosphère (ou alors je suis passée à côté du buzz) mais je vous le conseille vivement si vous aimez être dépaysés et ensorcelés.
Commenter  J’apprécie          90
Un livre à conseiller à tous les amoureux de la nature et de la féerie !

Cela fait des mois que je l'ai lu, je serai donc brève, n'ayant pas retenu chaque détail. Je vais donc vous livrer mon impression globale qui je l'espère, vous donnera envie de découvrir cette petite perle littéraire.

L'histoire évolue dans un paysage bien différent des mythes et légendes habituels. Quand on évoque les fées, les changelings, et la féérie, on a plus tendance à penser à de vastes contrées verdoyantes, ou à des forêts. Ici, l'univers est bien différent puisque l'action prend place en plein désert de l'Arizona. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait hésiter si longtemps à me plonger dans l'histoire. Je ne voyais pas comment on pouvait trouver de la féérie dans ce genre de décor ! C'est pourtant le cas et ce livre est un vrai enchantement. Une citadine Maggie Black, hérite d'une maison dans les montagnes et va découvrir bien vite les mystères et la magie que ces terres arides ont à lui offrir. Tout n'est pas sans danger, et elle vivra des situations assez périlleuses mais rencontrera aussi de merveilleuses créatures issues de l'imagination débordante de l'auteur.

Ce roman plein de poésie est un petit trésor littéraire. Grâce à cette lecture, j'ai pu connaître le très talentueux illustrateur Brian Froud qui a d'ailleurs signé la couverture. L'épouse de bois était et demeure une source d'inspiration pour de nombreuses personnes. Tous les lecteurs à qui j'en ai parlé l'ont adoré. J'ai été moi même envoûtée par cette histoire sans précédent. C'est un roman qui marque les esprits et qui mérite vraiment d'être lu !
Commenter  J’apprécie          80
Je crois qu'il n'y a pas un seul mot que je n'ai pas aimé dans L'épouse de bois. le roman m'a donné des envies de désert, de chant des pierres, de danse des cactus, de la beauté et de la magie présentes dans ce paysage et dans tous les êtres qui le peuplent.
De la magie, il y en a aussi dans chacun des mots de l'autrice (merveilleusement traduits), elle tourne en spirale (motif important dans le livre) dans les yeux de celle ou celui qui les lit. La poésie n'est jamais loin non plus, une poésie du désert, de la montagne.
Non, il n'y a pas de grandes scènes d'action trépidantes, l'intrigue est elle-même diffuse, mais l'atmosphère de la montagne et du désert, primale, envoûtante, est à nulle autre pareille. On aimerait croiser les personnages dans notre vie, passer du temps, ne serait-ce qu'un court moment, avec eux, car ce serait des rencontres qui nous changeraient intérieurement. La mythologie amérindienne et le surnaturel s'insèrent naturellement dans le récit, lui donnent tout son charme. On assiste au réenchantement du monde.
Je l'ai lu il y a presque un an, et je repense encore régulièrement à ce coup de coeur. le récit, lui, continue à se mouvoir en moi. "C'est dammas", dirait Crow.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai enfin pu relire ce livre, quelques années après une première lecture plutôt marquante, et cette relecture fut l'occasion de me remémorer des souvenirs mais aussi de porter un nouveau regard sur cet ouvrage. En effet, après cette relecture, je suis un poil moins enthousiaste que mes souvenirs de la première lecture. le temps à passé, les lectures aussi !

Entendons bien que cette lecture fut plaisante d'un bout à l'autre et m'a entraînée dans son sillage, mais je suis moins enchanté au sortir de celle-ci. La découverte d'un monde fantastique américain est plaisant, surtout que l'auteure nous fait vivre et surtout ressentir le désert de l'Arizona, ces grandes étendues arides, le soleil et les montagnes. C'est, à mon avis, la plus grande force de ce roman. On sent aussi bien l'amour de l'auteure pour ces paysages que l'inspiration qu'elle en tire. Les inspirations d'ailleurs, sources de récit dans le roman, sont parfois un peu trop appuyés. J'aime bien l'idée que l'auteure aime Brian Froud, mais c'est transmis parfois un peu trop clairement dans le récit. Je préfère lorsqu'elle mentionne une peintre imaginaire qui semble aussi y faire référence.

La présence de créatures fantastique et le bestiaire est bien dosé, c'est une belle collection qui est présentée. Assez éloignée de l'habituel folklore européen, mais reprenant des codes du genre, les créatures sont bien trouvées. Elles sonnent bien plus locales, et en même temps intemporelles. C'est un petit trésor d'inventivité !
Pour le reste, l'histoire se déroule de façon assez classique, mais sans vrai faux pas. On découvre les péripéties doucement, avec une accélération à mi-chemin jusqu'au final qui vaut parfaitement bien la lecture. Ce n'est ni grandiose ni surprenant, mais dans le ton de tout le récit. Et l'héroïne est tout à fait dans le genre que j'apprécie pour ce genre de récits.

Ma note est le reflet de mon ressenti presque objectif sur ce récit, et j'avoue que j'ai eu grand plaisir à lire une seconde fois toutes ces péripéties et à les voir se dérouler. Cependant, je garde une petite réserve, liée à cette première lecture que j'avais eue et qui m'avait, semble-t-il, beaucoup plus marqué. En tout cas, je suis toujours enthousiaste à la lecture du récit, mais peut-être en attendais-je trop la deuxième fois. Il en est souvent ainsi des récits que l'on a sacralisés, mais je reconnais toujours son mérite !
Commenter  J’apprécie          60
Challenge ABC 2018-2019
5/26

En route pour les montagnes des Rincons (Arizona). Comme leurs cousines aux sommets glacés, ces montagnes sont terres de mythes et de légendes, rendus vivants par la plume et le pinceau des poètes et des peintres qui y habitent. Mais sont-ils alors vraiment réels, ou simplement un produit d'une imagination sans limite ?
Comme dans un conte, le merveilleux est juste derrière la fragile membrane de notre réalité et de notre perception. Maggie Black n'est pas surprise de voir surgir d'étranges créatures hybrides dans son quotidien, pas plus que les habitants de la montagne, qu'ils en soient originaires ou non : les montagnes ensorcèlent...Et comme tous les charmes, elles ont leurs attraits et leurs dangers... La nature a bien des beautés, dont la moindre n'est pas d'être vivante, délicate et plus forte que les conditions extrêmes où elle s'épanouit. Comme soutenue et fortifiées par des forces magiques et surnaturelles... Elle offre protection ou mort, selon que l'on sache la comprendre et la respecter...
Une écriture délicate, poétique explorant des recoins de la mythologie mondiale rarement évoqués : les contes de la frontière, entre territoires indiens et Mexique. Et ceux la, pas s$ure qu'un mur les stoppe...
Commenter  J’apprécie          60
Quelle belle rencontre ce livre …..mis en avant sur une table dans ma médiathèque
La couverture a attiré mon oeil et la quatrième de couverture encore plus
Quelle belle histoire , magique , au delà du réel
Un univers parallèle ou pas suivant ce que vous déciderez de croire ou de ne pas croire
Très poétique
Une pépite à mes yeux
Un sentiment de quiétude , de paix en lisant cet ouvrage
J'en ressors très heureuse de cette rencontre inattendue

Commenter  J’apprécie          50
Terri Windling emmène son lecteur dans un roman de fantasy plein de mythes dans les Rincons, massif montagneux qui surplombe la ville de Tucson, Arizona.
Pour Maggie Black, la poétesse citadine, cette plongée dans une campagne semi-désertique va être une véritable révolution. L'héroïne sans s'y attendre a hérité dans cette région de la maison de David Cooper, poète qu'elle admire, mort mystérieusement de noyade dans le lit d'un ruisseau à sec.
Maggie va devoir en partie se détacher de sa vie passée et de ses projets d'écriture d'une biographie de Cooper pour parvenir à cerner le monde qui habite ces collines, esprits mythiques sortis des croyances humaines.
On pense à "American Gods" de Neil Gaiman et plus encore, avec cette histoire de spirale et de mythes primitifs, au cycle des mythagos de Robert Holdstock.
L'art, et les créations de l'imaginaire, tient une place prépondérante dans ce roman (musique, sculpture, peinture...), à commencer par l'oeuvre du peintre et illustrateur Brian Froud.
Terri Windling va même jusqu'à inscrire le personnage de David Cooper dans l'histoire littéraire puisqu'elle parsème son texte d'extraits de la correspondance du poète avec notamment Anaïs Nin et Henry Miller.
De la fantasy qui sort des sentiers battus.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (262) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2487 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..