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Sarah Gurcel (Traducteur)
EAN : 9782207131558
128 pages
Denoël (11/05/2017)
2.87/5   28 notes
Résumé :
Quelque part au coeur de l'Amérique, dans une bicoque isolée au fond des bois. Des parents couchent leur fillette de trois ans, comme tous les soirs. Le lendemain matin, ils trouvent un lit vide. La petite a disparu sans laisser de traces. La mère raconte les jours qui ont suivi : les plateaux télé sur lesquels ils se rendent, avec son mari, pour crier leur désespoir, l'enquête des policiers, puis le silence, l'oubli. Mais la mère dit-elle toute la vérité ? Maniant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Etrange petit roman à l'ambiance hypnotique, qui m'a laissé perplexe car même si j'ai trouvé le style original, je ne suis pas certaine du tout d'avoir compris la fin.
Une femme nous raconte les jours, les semaines, les mois qui ont suivi la disparition de sa fille, un bout de chou de 3 ans. Son compagnon et elle l'ont mise au lit un soir et le lendemain matin, elle n'était plus là.
Ecrit dans le style familier d'une personne qui ne maitrise pas bien l'écrit, ce court roman a certainement pour but de nous faire ressentir les émotions de cette mère éplorée.
Malheureusement, la façon dont l'histoire est racontée m'a semblé factice et je n'ai pas ressenti le chagrin de cette femme. Il y a trop d'éléments étranges qui entrent en jeu et qui ne sont finalement pas expliqués pour que l'intrigue soit crédible.
Je pense que je suis passée à côté et si quelqu'un le lit et a une explication finale qui tienne la route à me proposer, je suis preneuse !
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Ne connaissant pas l'auteur, j'ai choisi ce livre dans l'opération Masse Critique en me basant sur son résumé et sa couverture. Ayant lu quelques critiques sur Goodreads, je m'attendais plus ou moins à ça, mais j'espérais plus d'émotion ou, à défaut, de rebondissements.
J'avoue n'avoir pas été plus que de mesure sensible à ce texte concis mais décousu. L'irrationalité des réactions de la mère à la disparition de sa fille, de son comportement vis-à-vis de son conjoint, est parfaitement assumée. C'est sans doute le but de cette novella que de décrire la folie de cette femme qui a perdu sa fille. Elle nous entraîne avec elle dans les méandres de son esprit dérangé.
Pourtant, je me suis vraiment sentie spectatrice, je ne suis parvenue ni à la comprendre, ni à éprouver davantage qu'une compassion de principe.
Quant à la fin, plus que déconcertante, elle m'a laissée dans le flou. Je ne suis pas bien sûre d'avoir compris la chute, et je semble ne pas être la seule. Un livre pas désagréable à lire, donc, mais qui ne me laissera pas un grand souvenir. Au moins, il se lit vite !
Je remercie Babelio et les éditions Denoël pour cet exemplaire.
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UN MONSTREUX COUP DE COEUR :

Je me suis empressée de lire "Coyote", surtout après les quelques messages échangés sur Instagram avec l'administratrice du blog http://cellardoor.fr.

Ne vous y trompez pas, ce texte est aussi court qu'une nouvelle mais il possède tous les codes du roman policier. Les lecteurs ont intérêt à avoir un bon esprit de déduction car C. W. n'a laissé aucun repère pour eux. Le contenu est composite. Il ne contient ni date, ni chronologie, ni descriptions physiques et encore moins indications géographiques. Le prénom de la petite disparue n'est mentionné qu'une seule fois. On ne connait pas non plus, l'identité de ses parents.

La narratrice qui, n'est autre que la mère de Delilah a un comportement malsain. Elle avoue avoir déjà torturé des animaux. En parlant de la faune sauvage, les coyotes sont omniprésents dans cet environnement où le manque de différenciation entre l'intérieur et l'extérieur rend tout effrayant. Les violences sont ainsi justifiées : "En vérité, on est tous des tueurs, je crois, quand les circonstances s'y prêtent. On a tous ça en nous".

Le flot de pensées est nébuleux, ininterrompu. Les propos énoncés ici sont dénués d'amour. Les investigations menées par Mick Machin tournent en rond, si bien qu'à la fin du livre, nous n'avons aucune certitude concernant la sombre fin qu'à connue la fillette.
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Une petite fille de 3 ans disparaît après avoir été couchée dans son lit par ses parents. Voici le début d'une histoire qui nous fait penser à un bon polar ou thriller. Mais détrompez-vous, amis lecteurs, si vous souhaitez le lire, vous allez rentrer dans un monde obscur, pas très clair de la déchéance de la vie de couple suite à cette tragédie. En effet, ce court roman retrace la vie de ce couple à travers les yeux de la mère, les jours, mois, années après sa disparition.
Au premier abord, ce récit semble banal même s'il est tragique. Sauf que l'auteur nous perd tout autant que la narratrice. Il n'y a aucun repère chronologique, de lieux ou de nom. Celui de la petite fille sera cité qu'une seule fois. L'auteur utilise de court chapitre dans un style très familier. Il faut aussi suivre les pensées de la mère. On se rend vite compte que quelque chose cloche. Je suis ressortie de cette lecture très perplexe et je suis pas certaine d'avoir tout saisi.
Je dirai que cette nouvelle est troublante et au final soit on aime, soit on n'aime pas. Je fais partie de cette dernière catégorie.
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"Quelque part au coeur de l'Amérique, dans une bicoque isolée, des parents couchent leur fillette de trois ans, comme tous les soirs. le lendemain matin, ils trouvent un lit vide. La petite a disparu sans laisser de traces. La mère raconte les jours qui ont suivi : les plateaux télé sur lesquels ils se rendent, avec son mari, pour crier leur désespoir, l'enquête des policiers, puis le silence, l'oubli. Mais la mère dit-elle toute la vérité ?" (4ème de couverture)

Suite à ce résumé, l'éditeur s'emballe et parle d'un "Poe des temps modernes". Malheureusement n'est pas Poe qui veut et franchement la comparaison n'a pas lieu d'être. Ce très court roman ne m'a pas du tout emballé malgré son accroche tentante. Ah la publicité, on se fait avoir ! Je n'ai pas été séduit pas le style très oral, trop oral, la suppression systématique d'une partie de la négation qui rend parfois la phrase ambiguë. Par exemple : "Je me sens plus en sécurité." (p.65), signifie-t-elle "Je me sens beaucoup plus en sécurité" ? peu probable, ou "Je ne me sens plus en sécurité." ? Je charrie un peu, c'est vrai -mauvaise foi moi ? jamais !-, car le reste du paragraphe limite le choix de compréhension, mais si j'aime bien le style oral dans les dialogues, il me fatigue sur un roman entier quand bien même il ne fait que 120 pages. Au risque de passer pour un chichiteux -et oui, les vieux mots désuets ont de nouveau le vent en poupe, merci Monsieur le Président et votre "poudre de perlimpinpin", je dois confesser que moi aussi, quand je parle, je vais au plus court, et rarement la négation est au complet ; sans doute d'ailleurs cela nous ferait-il bizarre d'entendre, dans nos conversations courantes, une personne s'exprimer en n'oubliant aucune syllabe, aucun mot, mais l'écriture, ce n'est pas la même chose -NB : je n'ai pas écrit "c'est pas la même chose", qui aurait été moins bon, si tant est que ce que j'ai écrit soit bon.

Je continue en disant que l'histoire elle-même m'a laissé distant et froid, je n'ai pas saisi l'intérêt d'un tel livre qui enquille quelques poncifs et autres lourdeurs voire longueurs. Alors qu'il aurait pu être un bon moyen de faire le portrait d'une femme déchirée et angoissée par la disparition de sa fille, de rendre la lecture tendue, haletante, on est dans un bouquin pèpère qui ne met jamais le feu et qui franchement m'a ennuyé. Alors, trouver du Edgar Allan Poe là-dedans, je ne sais pas ce qu'a pris l'auteur de la quatrième de couverture, mais je veux bien connaître le nom de son fournisseur pour les soirées d'hiver longuettes ; il me semble qu'on est bien loin, à tous niveaux du modèle littéraire nommé. L'original étant nettement supérieur, mon conseil, lisons Edgar Allan Poe, ça tombe bien, j'ai L'intégrale illustrée dans ma bibliothèque !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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critiques presse (2)
LeMonde
09 juin 2017
Nous ne pouvons qu’admirer le romancier qui parvient non seulement à décrire les manifestations de la folie, mais à nous faire aussi partager sensiblement cette expérience en distillant le doute sur le sens de ce que nous lisons.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Actualitte
30 mai 2017
C’est sans doute par son écriture ramassée, épurée et en même temps très précise et sa tonalité froide, distanciée et dérangeante que ce livre place le lecteur, en alerte, dès les premiers mots.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Bon, d'abord, j'aime les hommes moches. Je suis pas moche moi-même, mais les hommes moches ont une forme de vulnérabilité. Ils attendent pas grand-chose de la vie. Ils prennent rien pour un dû. Et puis, souvent, les moches savent gérer le quotidien. Ils ont l'habitude d'être seuls. Ça les rend autonomes. Ça leur forge le caractère. Et puis il y a aussi les loisirs. Les moches ont plein d'activités. Ils sont habiles de leurs mains, ou alors ils ont lu une quantité de livres inimaginable. Ils savent cuisiner, ou bricoler.
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C’est ça qui est bizarre avec les enfants : on est prêt à tout sacrifier pur eux, même la personne qu’avant on aimait plus que tout. La personne pour laquelle on aurait donné sa vie, voilà que d’un coup on l’abattrait pour protéger un truc qui sait même pas parler. Qui sait que rouler, faire des petits bruits et toucher votre visage, vos doigts et vos clés comme si c’était la même chose.
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Là où je veux en venir, c'est qu'on est à peu près de force égale quand on s'y met. On peut gagner l'un comme l'autre. Alors des fois je le laisse se défouler. Pour qu'il se sente fort. J'en suis pas fière. Je laisse des coups m'atteindre. Je le laisse me plaquer au sol. Je lève les poings, comme pour me battre. Mais des fois j'ai pas envie de me battre. Juste d'aimer. C'est bizarre, hein ? D'aimer quelqu'un qui vous frappe ? Je me déteste pas. C'est davantage que ça. Je saurais pas comment dire. Je vois bien qu'une partie de lui est fière, mais une partie plus grande encore se déteste d'avoir fait ce qu'il fait. Et c'est pire que si moi je le détestais, la façon dont lui se déteste. Et j'aime bien ça, aussi.
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Je peux pas dire ce qui s'est passé, seulement que le téléphone a plus sonné. Au bout de quelques mois, j'ai coupé le fil avec une paire de ciseaux à bouts ronds, pour arrêter d'y penser. Arrêter d'attendre qu'il sonne. Hop, facile, comme dans du beurre.
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J'ai été infirmière pendant un temps, mais plus maintenant. En tout cas je crois pas. J'ai arrêté d'aller travailler et personne m'a rien dit. Peut-être que si je me présentais avec ma blouse, que je pointais et que je faisais ma journée, personne dirait rien non plus. Peut-être que j'essayerai, un jour.
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