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4,34

sur 956 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le Cartel de Don Winslow est la suite de la Griffe du Chien !
Du brutal, du sanglant, des assassinats sur 879 pages..
Pablo Mura journaliste s'insurge et en appelle aux consciences !
***80 000 personnes assassinées par les narcos, par la police, par l'armée, par le gouvernement, par les acheteurs de drogue, par les marchands d'armes, par les investisseurs qui se sont enrichis !
et, torturés, brulés, écorchés vifs, battus à mort, violés par les soldats, électrocutés, noyés par la police.
***20 000 orphelins...
***des milliers de personnes réduites en esclavage pour travailler pour les narcos.
***ceux qui comme lui, ont tenté de les dénoncer !
Bref : tous les pauvres, les faibles qui ont du s'incliner pour laisser ce trafic rémunérateur briser leurs vies !
Et, pourtant le polar démarre "moderato" avec Arturo Keller ( ex agent de la DEA ) qui aux alentours d'un monastère s'occupe de ses ruches, tandis que Adàn Barrera coule des jours heureux dans un prison luxueuse tout en dirigeant son cartel !
Mais Adàn va être délivré par sa bande et Art reviendra tenter de le faire tomber ! C'est de nouveau la plongée dans ce Mexique, terre des narcos et de la corruption !

*Il y a Barrera et ses appuis auprès de la police, des fédérales, de l'administration..
*Il y a les Zétas avec : Ochoa ( Z-1 ) : le chef + Contreras,+ Segura et Quarante.
*la Familia qui penche du coté qui l'intéresse avec comme Chaca: Nazario.
*Les Tapia : Alberto le père et ses fils : Diego et Martin ...Nacho Esparza avec qui Adàn va conclure une pacte en épousant sa fille !
et, j'en oublie d'autres !
Ils se battent pour avoir des " plaza" et écouler au meilleur prix la drogue !
Art, qui a sa tête mise à prix pour 2 millions, va se faire aider par Luis Aguilar (ex avocat) à la tête du SEIDO et, Vera ( ex flic du FBI ) à la tête de l'AFI pour tenter d'attraper Adàn !
Finalement, il comprend que Vera est un ripou et, il trouve de l'aide auprès de Orduna et son unité d'élite ( FES ) qui se sont équipés des moyens les + avancés pour mettre fin à cette guerre des cartels ! Ils vont tenter de coincer les Zétas pour leurs activités pétrolières et leurs ventes d'armes aux forces de DEACH.
Adàn et Art vont cependant,conclure un pacte pour anéantir la puissance des Zétas : tout en sachant que leur objectif réciproque est de tuer l'autre à tout moment !
Art va t' il réussir sa mission ? La fin du polar le dévoilera.
Polar sombre, difficile à lire de par sa longueur, par la multitude des alliances des narcos , et surtout par la dureté du faits !

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Je tiens avant tout à remercier Babelio et les éditions SEUIL de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de la Masse critique. Je dois préciser que je n'ai pas lu La Griffe du chien et que je ne connaissais pas Don WINSLOW.

Quelques jours avant de recevoir ce livre, j'ai regardé les films Sicario (avec Bénicio del Toro, quel acteur!! mais le film sans plus, il me manque le petit truc qui fait que) et Savages (pas mal du tout), comme quoi ...
Ainsi donc, avant d'entamer ma lecture j'étais déjà un peu dans l'état d'esprit "Cartel", j'ai aussi fait quelques recherches sur l'auteur et quelle n'a pas été ma surprise d'apprendre qu'il était l'auteur du livre Savages, livre dont est inspiré le film d'O.STONE.

Au fil du livre, grâce à quelques allusions, je comprends que La Griffe du chien raconte l'histoire de l'ascension et de la chute du cartel de la famille BARRERA, ainsi que les raisons de l'amitié et la haine qui lie Adan BARRERA à Art KELLER.

Ce livre met en scène 2 personnages : le premier, Art KELLER , ex-agent du DEA, qui vit retiré dans un monastère, parlant peu et s'occupant des ruches des moines, tout en restant sur ses gardes.
Le deuxième , Adan BARRERA, ex patron du cartel mexicain de la drogue, incarcéré dans une prison fédérale en Californie.
Adan réussit à s'échapper de sa prison et cherche à reconquérir son fief, du coup KELLER sort de sa retraite et reprend du service.
Autour de ces 2 personnages, l'auteur a créé une multitude de personnages secondaires très recherchés et très intéressants évoluant principalement dans les villes mexicaines subissant les guerres des narco-trafiquants.

Je dois dire que j'ai bien aimé ce livre, toutes les 150 pages, les cartes sont redistribuées entre les différents protagonistes des cartels et autres gangs liés à ces cartels. Les politiciens mexicains sont plus corrompus les uns que les autres comme les polices mexicaines, car la corruption et l'hypocrisie sont présentes à tous les niveaux. C'est une sempiternelle partie d'échec qui se joue avec ses bons coups et ses mauvais coups, et leurs inévitables conséquences. le livre est très violent et très réaliste dans la description des sévices faits par les cartels, le martyr et la souffrance de la population mexicaine.

En conclusion, je pense que je vais rapidement lire La Griffe du chien et surement d'autres livres de cet auteur vers lequel je ne me serai peut être pas tournée sans l'opération Masse critique.
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Ce deuxième tome de la trilogie "Cartel" est dans la droite ligne du premier. Toujours aussi intéressant, avec peut-être seulement l'attrait de la nouveauté en moins, mais à part ça, c'est un pavé captivant, qu'on dévore d'un souffle.

On retrouve tous les personnages du premier tome, et on en découvre de nouveaux, à la vie tout aussi dangereuse...
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Epoustouflant. C'est une suite (de : La griffe du chien) mais on entre tout de suite dans le vif du sujet. Et je viens d'apprendre que le dernier opus de la trilogie (La frontière) est paru … Cela me console de revenir à Paris si vite !

Je savais que la vie au Mexique n'était pas exempte de dangers, mais pas à ce point là. le principal problème de ce pays est d'avoir une très longue frontière avec les Etats-Unis. Avec un marché de consommation de toutes sortes de drogues illimité. Il suffit de regarder la carte des principaux points de passage, qui commence ce thriller de près de 900 pages. Et de consulter l'interminable liste des journalistes assassinés pour avoir enquêté sur les cartels auxquels le livre est dédié ….

Cela commence – et se termine – comme la scène d'ouverture d'Apocalypse Now. Car il s'agit d'une guerre, qui cause des milliers de morts, un conflit sanglant durant des années, l'anéantissement de populations civiles, la mise à l'arrêt de toute une économie. Des chefs de gangs richissimes mais qui vivent comme des réfugiés entourés de gardes du corps, des attaques menées en mode commando par des armées privées anciens des services « action », des recrutements et des entraînements dans des camps militaires … Cocaïne, héroïne, méthamphétamine … Tout est bon pour ce commerce de la mort. Mais surtout, Don Winslow parle de la corruption généralisée qui a effacé l'Etat.

Ceux qui combattent ne savent jamais si leur meilleur adjoint n'a pas tourné casaque, d'où et de qui viennent les fuites. Opérations de représailles, assassinats ciblés ou aveugles. On retrouve ici des réflexes dignes des Einzatsgruppen SS – de chaque côté.

Art Keller, policier de l'unité antidrogue aux Etats-Unis, Adan Barrera, son ami puis son ennemi juré à la tête du cartel de Sinaloa (dont le parcours est étroitement inspiré par celui d'un mafieux célèbre), le sadique Ochoa, Chuy, l'enfant-soldat polytraumatisé, ou encore Marisol, médecin courageuse grièvement blessée par les narcos… le journaliste Pablo Mora.

Les personnages ont leurs côtés sombres, mais partagent des convictions inébranlables. le style est fluide, percutant, le lecteur est au coeur de l'action. Encore une performance du traducteur qui est aussi celui – génial – des polars de Michael Connelly.

Il paraît qu'à la suite de son livre, Don Winslow a reçu des menaces de mort … Je n'en suis pas étonnée !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Brutal, efficace, sans fioriture.
J'avais beaucoup aimé „La griffe du chien“, un coup de poing.
J'ai moins aimé cette suite sans doute parce c'est… une suite et que donc l'effet surprise a disparu.
L'action étant très centrée sur le Mexique, la discrétion de la CIA et autres machiavels américains, enlèvent un ingrédient politique important du premier.
Les personnages entrants me semblent également moins pittoresques que ceux laissés sur le carreau lors de la première partie.
Enfin l'évolution des personnages principaux, spectaculaires dans la Griffe du chien, est limitée, fort logiquement d'ailleurs, compte tenu de la maturité qu'ils ont atteinte.
Bref une lecture à conseiller aux convaincus du premier opus, comme moi. A ceux qui ne connaissent pas, la lecture de « La griffe du chien » s'impose avant celle-ci.
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Les maitres des narco-empires.

Dix ans plutôt, Don Winslow avait publié son roman, la Griffe du chien, en ce mois de septembre 2016, il nous offre la suite avec Cartel.
Dès le prologue, l'auteur plante une atmosphère inquiétante. La tension qui régné sur ce territoire de Guatemala est palpable, les armes, la violence et la volonté du pouvoir y sont les maitres mots.
Utilisant l'anachronisme, il situe son prologue en 2016, soit 8ans après le début de l'histoire0
2004, le chef du gang du narco-empire du Mexique est en prison en Californie.
Adan Barrera qui était ‘‘le seigneur des cieux'', passe ses journées sous haute surveillance dans une minuscule cellule attendant que sont procès à l'issus évidente se fasse. Mais sa ville de 12 ans vient de succomber à la suite de la maladie avec laquelle elle est née. Adan Barrera fera jouer tout son influence et usera d'une technique imparable face aux juges pour assister à l'enterrement. Désormais plus rien n'a d'importance dans sa vie. Seul la tête de Art Keller, l'homme qui à tuer une partie de sa famille et l'a trahie l'intéresse.
Pendant ce temps, au Nouveau Mexique, un homme intégré un monastère et devient apiculteur. Il vie retiré de la civilisation extérieur et ce veut le plus discret possible.
Tout au long de ce roman, proche d'une saga des grands patrons de la drogue, l'auteur maintien son lecteur sous tension. Entre temps de paix et temps de guérillas dans ce monde impitoyable.
Une nouvelle réussite pour ce 18éme roman de Don Winslow.

Cartel, de Don Winslow, édition seuil, septembre 201, 715 pages.
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Masse critique.... merci aux éditions du seuil.
Je n'ai pas lu la griffe du chien.
Je ne connaissais pas Don Winslow.
716 pages plus tard .... je souffle .... inspiration, expiration ....
Je me demande combien de victimes il peut raisonnablement y avoir dans un roman policier pour que ça reste crédible !
Là, le décompte est impossible,
C'est un pavé dans la mare aux canards. Cette mare est devenue rouge sang, de ce sang qui colle et qui pue.
Nos sociétés multinationales, multiculturelles ne sont pas à leurs avantages. Toutes complices à des différents degrés, l'américaine et la mexicaine bien sûr corrompus mais pas que !
La gangrène gagne le monde. Les narcotraficants sont en avance sur tous nos nationalismes et ont compris l'intérêt de la mondialisation.
Les premières pages nous laissent scotchés par la description de meurtres horribles, nous retenons le nom de la victime et celui du coupable....
716 pages plus tard, nous devenons blasés, il n'est plus nécessaire de nommer qui que ce soit. La seule question qui reste est quand va t il mourir. le pire c'est que ce n'est même pas une question car on sait qu'il va mourir dans d'atroces souffrances.
716 pages pour en arriver à une évidence : le plus horrible ce n'est pas la mort ce n'est pas le coupable, ce n'est pas la victime... le plus horrible c'est que cela devient banal.
Le crime banalisé.
Alors 716 pages plus tard .... je reprends mon souffle .... inspiration, expiration ....
et je lirai plus tard, mais vraiment plus tard la griffe du chien.
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La quatrième de couverture nous en dit juste assez pour nous inciter à lire ce roman de Don Winslow qui fait suite à " la griffe du chien" qu'il faut avoir lu pour pleinement comprendre Cartel. Par contre cette même quatrième de couverture ne nous dit pas à quel point ce roman peut être dépriment et à quel point la violence de son contenu peut nous soulever le coeur. Mais nous ne pouvons pas tenir L'auteur pour responsable de cette violence qui est un reflet de la réalité et documentée par les écrits de nombreux journalistes que L'auteur cite dans ses remerciements à la fin de son livre.

En cours de lecture je me suis dit qu'une mafia C'est une mafia qu'elle soit mexicaine, italienne, russe ou autre. J'avais l'impression de lire "Le parrain" à la sauce mexicaine. Cette impression s'est démentie à mesure que j'avancais dans ma lecture. La guerre entre cartels va beaucoup plus loin et à beaucoup plus de conséquences directes sur la population sur place que les guerres entre familles mafieuses à Chicago ou New-York. Comme dans toute guerre C'est la population civile, les sans-nom, les sans-parole, les démunis et beaucoup les journalistes qui en font les frais. Don Winslow dédie ce livre aux journalistes et au début de ce livre il nous fait une longue et impressionnante liste de journalistes morts ou disparus victimes de cette guerre.

Il serait fastidieux et trop long de faire la liste de tous les sujets traités dans ce roman. L'auteur traité très bien de tous les aspects de cette guerre et nous fait voir les tenants et aboutissants de cette dernière. Son ingéniosité lui set à mettre en scène de façon intelligible une histoire complexe ancrée dans la réalité.

Ce roman est une lecture palpitante et addictive malgré la cruauté de cette guerre et malgré qu'on ferme ce livre avec une sensation de déprime et des questions sur notre responsabilité en tant que société de consommation, surtout si on est consommateur de drogue.
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Cartel est un bon gros pavé et, sur ce plan, est totalement similaire au premier roman de cette trilogie sur la drogue et son univers mexicain impitoyable "la griffe du chien".
L'histoire est toujours centrée sur le désir de vengeance qu'entretient chacun des 2 protagonistes principaux, l'un envers l'autre.
Malgré tout ce tome est parfois bien plus proche de l article journalistique ou documentaire que du roman. le travail d investigation, de recherche est toujours aussi poussé et fouillé et c est une multitude de détail sur les subtilités de ces milieux interdits qui nous est narré. Même si une trame romanesque persiste en toile de fond, elle m a semblé moins prégnante que lors du premier tome.
Et c est un peu le défaut que j ai ressenti à la lecture du livre, l empathie envers les personnages, toujours très nombreux, est moins évidente et leurs destinées, un peu noyées, dans le flot
d informations (nécessaires à la bonne compréhension du fonctionnement de cette pieuvre mexicaine).
La partie sur Juarez en est
d ailleurs un bon exemple, avec l énumération quasi permanent d exécutions, tortures, décapitations pour lesquels on pourrait presque faire un tableau récapitulatif, tellement tout cela nous est raconté dans les moindres détails.
J'avoue avoir éprouvé une forme de lassitude à lire tout ces compte rendus macabres qui
se suivent, se ressemblent et dont l accumulation
n apporte pas forcément grand chose au récit.
Malgré tout, il ne faut pas bouder son plaisir et force est de constater que l intérêt pour l intrigue et l envie de connaître le fin mot de l histoire compense largement ces quelques défauts (à mes yeux) et le petit rebondissement final, est, il faut l avouer bien amené et surprenant.
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Lorsque vous sortez d'un Don Winslow, vous êtes rarement indemne.
Toutes ces images, toutes ces ambiances, cette violence, ces croyances perdues...
Avec la suite de "La griffe du chien", l'auteur américain signe les retrouvailles entre Art Keller, l'ex-agent cabossé de la DEA et Adan Barrera, parrain de la drogue au Mexique et tueur sanguinaire si nécessaire.
Ce nouveau pavé est haletant. Rien n'est épargné au lecteur. Les drames s'enchaînent. Les politiciens sont souvent corrompus. Une course perdue d'avance contre l'horreur humaine...
Et en plus, Don Winslow sait alterner les styles d'écriture en fonction des univers qu'il nous fait visiter, des grands malades qu'il nous fait approcher.
Une oeuvre magistrale.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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