Si vous avez déjà fouillé dans les affaires de vos grand parents.... Si vous avez déjà trouvé un "trésor" caché dans un coffre, dans le tiroir d'une commode ou dans un album photo... Alors vous aimerez ce livre.
A travers les pages de ce livre, les petits-neveux de l'héroïne, Clémence, mènent l'enquête pour savoir qui elle est, ou plutôt qui elle a été...
Pourquoi est-elle si aigrie ? D'où viennent toutes ces belles robes ? Comment a-t-elle rencontré notre grand oncle ? Pourquoi semble-t-elle malheureuse ? Pourquoi n'a-t-elle pas eu d'enfants ?
Elle parle si peu de son passé... Et pourtant, elle a l'air si noble, si mystérieuse, toujours coquette. Toujours belle d'une certaine manière. Clémence se souvient de sa folle jeunesse. (Il y a certaines choses qui vous feront penser immanquablement à La dame aux Camélias de Dumas)
Mais le temps passe et voilà que la femme libre a du mal à accepter le temps qui passe. Et elle s'emprisonne alors dans les souvenirs heureux et ses espoirs perdus.
Enfin, on se rend compte des épreuves de Clémence. Elle devient une femme paradoxale, une femme de caractère, et puis surtout une femme attachante.
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Le destin peu ordinaire d'une femme de caractère de 1880 aux années 60 raconté par son neveu au fil de ses découvertes
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– Jamais le goût ne s’est expliqué, disait Clémence pour conclure une discussion sur la mode. Ni expliqué ni appris. D’ailleurs, le goût, tout le monde en a. J’ai horreur des gens qui s’en arrogent le monopole et qui condamnent sans appel. Après tout, est beau ce qui plait… Quoi, mais ?… C’est in-at-ta-qua-ble !
Nous nous gardâmes bien d’insister ; à peine si les femmes échangèrent un sourire discret.
Le jour de l'armistice, Robert débouche une bouteille de champagne. Il verse posément puis il trinque sans un mot, avec un sourire.
Clémence, ensuite, se contraint à rentrer à Paris. elle y trouve sa soubrette-cuisinière effondrée : son mari n'est pas revenu, disparu sans traces ni nouvelle. Elle rend son tablier; elle pense se réfugier dans sa famille, et Clémence la comprend. Dés lors, elle se trouve seule, n'ayant le cœur à rien, dans une ville qu'elle prend en horreur. Et de plus en plus souvent, au moins toutes les fins de semaine d'abord, puis pour de longues périodes, elle fait retraite dans le pseudo palazzo italien de Sèvres qui lui devient presque foyer.
Le jour de l'armistice, Albert débouche une bouteille de champagne. Il verse posément puis ils trinquent sans un mot, avec un sourire.
Clémence, ensuite, se contraint à rentrer à Paris. Elle y trouve sa soubrette-cuisinière : son mari n'est pas revenu, disparu sans trace ni nouvelle. Elle rend son tablier; elle pense se réfugier dans sa famille, et Clémence la comprend. Dés lors, elle se trouve seule, n'ayant le cœur à rien, dans une qu'elle prend en horreur. Et de plus en plus souvent, au moins toutes les fins de semaine d'abord, puis pour de longues périodes,
elle fait retraite dans le pseudo palazzo italien de Sèvre qui lui devient foyer.