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Je me suis régalée...

P.G.Wodehouse a réellement un don pour le loufoque et les situations rocambolesques. J'ai pris un grand plaisir à renouer avec Jeeves et Bertram et leurs divers comparses. Quel plaisir de retrouver la mauvaise foi de Bertram et l'intelligence de Jeeves, la pugnacité de tante Dahlia... Les personnages secondaires sont géniaux et rythment le récit de leurs nombreuses boulettes, de leurs histoires hilarantes. Les femmes de ce roman sont bien sûr détestables comme elles le sont souvent aux yeux de Bertram. Il faut dire qu'il a le don pour bien s'entourer et choisir ses amis. C'est souvent ces derniers qui le mettent dans le pétrin.

Dans ce tome, Bertram se retrouve à devoir voler un pot à crème pour que le talentueux cuisinier de Tante Dahlia, Anatole ne quitte pas sa demeure. Mais ce fameux pot à crème se retrouve avoir été acheté par un juge qui le connaît très bien, en effet, ce dernier l'a jugé pour vol d'un casque de policier. Autant vous dire que cette histoire s'annonce problématique.

Entre tentatives de vol, réconciliation de couples, approbation parentales, Bertram et Jeeves y perdent la tête. Et qu'est-ce que c'est drôle, dès qu'une situation se débloque et qu'une échappatoire apparaît, un nouveau problème se pose. C'est un vrai délice !

J'ai hâte de lire un autre tome de Wodehouse.
Lien : http://labullederealita.word..
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A découvrir absolument !! une pépite d'humour so british.
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Un classique de l'humour anglais, toujours aussi revigorant ! Dans ce volume, le jeune Bertram, aristocrate anglais décadent des années 50, doit affronter une série de quiproquos et de malentendus autour d'un pot de crème en forme de vache. Se succèdent des complots toujours douteux pour venger un chien en volant un casque de gendarme, garder un cuisinier en volant le pot de crème en argent, récupérer un carnet compromettant... Autant de redoutables épreuves que Bertram affronte sans aucun courage ni bon sens, mais avec un vrai talent pour provoquer des catastrophes hilarantes.
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Si vous connaissez déjà Jeeves, heureux mortel, lisez ce qui suit juste pour vous faire du bien.
Si vous ne le connaissez pas encore, sachez que spécialement pour vous, j'ai sélectionné un titre qui soit bien représentatif de notre auteur, avec les incontournables Jeeves et Bertram Wooster.
Le rideau se lève dans l'appartement (que j'imagine cossu) de Bertam Wooster :

"Je sortis une main de dessous les couvertures et sonnai Jeeves.
- Bonsoir, Jeeves.
- Bonjour, Monsieur.
Je m'étonnai.
- Est-ce le matin ?
- Oui, Monsieur.
- En êtes-vous sûr? Il me semble qu'il fait bien sombre dehors.
- Il y a du brouillard, Monsieur. Si Monsieur se rappelle, nous sommes maintenant en automne, saison des brumes et des maturations succulentes.
- Saison des quoi ?
- Des brumes et des maturations succulentes, Monsieur.
- Hein? Ah! Oui, oui, je vois. Eh bien, quoi qu'il en soit, préparez-moi un de vos petits cocktails reconstituants, voulez-vous?
- J'en ai un tout prêt dans le frigidaire, Monsieur.
Il s'éclipsa et je me redressai dans mon lit avec l'impression que j'allais mourir dans cinq minutes, impression désagréable, mais que l'on éprouve quelquefois. J'avais donné, la veille, un petit dîner de célibataires au Drones en l'honneur de Gussie Fink-Nottle, avant son mariage proche avec Madeline, fille unique de Sir Watkyn Bassett C.B.E., et ce genre de choses se paie. A vrai dire, juste avant l'entrée de Jeeves, je rêvais qu'un individu malintentionné m'enfonçait des clous dans le crâne et non pas des clous ordinaires, comme ceux qu'utilisait Jaël, la femme d'Heber, mais des clous chauffés à blanc.
Il revint avec le réveille -mort. je l'avalai d'un trait et, apprès avoir éprouvé les quelques secondes de déplaisir inévitable quand on ingurgite un des réveille-mort matinaux de Jeeves : sommet du crâne s'envolant vers le plafond, yeux jaillissant des orbites et rebondissant sur le mur opposé comme des balles de tennis, je me sentis mieux. Il serait excessif de dire que Bertram avait entièrement retrouvé sa forme habituelle, mais, du moins, j'entrai dans la section des convalescents et me sentis en état de faire un brin de conversation
- Ah! dis-je, récupérant mes yeux et les remettant en place, eh bien! Jeeves, quoi de neuf dans le vaste monde ? Est-ce le journal que vous avez-là ?
- Non, Monsieur. ce sont quelques pages de littérature éditées par l'Agence de Voyage. Je pensais que peut-être vous pourriez prendre la peine d'y jeter un coup d'oeil.
- Ah? dis-je, vous pensiez vraiment ...
Et il y eut un silence bref mais lourd de sous-entendus.
Je suppose que lorsque deux hommes de fer vivent en étroite association, cela fait forcément des étincelles de temmps en temps et une crise avait récemment éclaté dans la maison Wooster. Jeeves essayait de m'embarquer dans un voyage autour du monde et je n'en voulais pas. Mais, malgré mes fermes déclarations, il ne se passait guère de jour sans qu'il m'apportât quelque exemplaire de ces prospectus illustrés que les gens qui, prêchant les départs vers les vastes espaces, envoient aux clients dans l'espoir de les allécher. Toute son attitude faisait irrésistiblement penser à celle d'un chien courant qui s'obstine à ramener un rat mort sur le tapis du salon, bien qu'on lui ait fait comprendre du geste et de la voix que personne n'est preneur.
- Jeeves, dis-je, il est temps de mettre fin à cette histoire assommante.
- Rien n'est plus instructif que de voyager, Monsieur.
- J'en ai assez de m'instruire. (...) je me refuse à être embarqué dans un de ces transatlantiques de malheur et ballotté autour du monde.
- Très bien , Monsieur.
Il y avait une nuance de réserve dans sa voix et je pus voir que, sans être exactement mécontent, il était loin d'être content ; aussi, je changeai avec tact de sujet de conversation."

Comme Georges Flipo l'indiquait dans son (excellent ) article sur Wodehouse, l'intrigue suit TOUJOURS le même schéma. Je vais donc me contenter d'ajouter un exemple à son exposé.

Nous avons Bertram Wooster, riche oisif assez futile pourvu d'oncles, de tantes et d'amis à qui il ne peut refuser son aide (son bon coeur le perdra) et Jeeves, son butler, nettement plus fûté que son maître (il mange du poisson, apprend-on). Au début il y a toujours une tension entre eux, cette fois à cause du fameux voyage. Mais le lecteur SAIT qu'à la fin c'est l'opinion de Jeeves qui triomphera :

"- Peut-être que cette croisière ne sera pas si désagréable après tout. (...) Les visages seront nouveaux, n'est-ce pas ? Des milliers et des milliers de gens, mais pas de Stiffy.
- Exactement, Monsieur !
- Vous ferez bien de prendre les billets demain.
- Je me les suis déjà procurés, Monsieur."

Vous avez lu ? Jeeves sait aussi qu'il va l'emporter, TOUJOURS.

Et entre les deux ? Cette fois seront volés un pot à crème du XVIIIème siècle et un casque de policeman, des fiançailles seront rompues puis dé-rompues, un chien forcera nos héros à se réfugier sur les meubles, et Wooster apprendra de Jeeves comment mater le terrible Roderick Spode, "un grand type avec une petite moustache et cette sorte d'oeil qui peut ouvrir une huitre à vingt-cinq mètres."

Jamais le temps de souffler. Les personnages sont sans cesse plongés dans de nouveaux imbroglios , tout est lié, et la mécanique des quiproquos et des entrées et sorties est aussi bien huilée que chez Feydeau.
De toute façon, quelle que soit la situation, on SAIT que Wooster s'en tirera, et bien sûr TOUJOURS grâce à une idée géniale de Jeeves. A la fin tout rentre dans l'ordre initial. Pourquoi lire alors ? Mais pour savoir le "comment" , et bien s'amuser sans trop fatiguer ses neurones.
http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-22027455.html
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Choc des cultures ? Comment dire ? J'ai constamment oscillé en lisant ce livre. Je riais, et en même temps, j'avais honte de le lire, tellement je le trouvais incongru, sans queue ni tête. Pas que je n'aime pas la Grande-Bretagne, loin de là. J'aime sa pop, j'ai même de la famille par là-bas, un de mes meilleurs amis est Britannique. Mais… est-ce que j'aime l'humour anglais ? Et bien, je dirais que cela varie. J'ai aimé des séries comme Little Britain, parce qu'il y avait de la vraie satire dedans, et j'ai détesté Absolutely Fabulous parce que je n'en pouvais plus de ses outrances. Si je fais cette comparaison avec ces séries télévisées, c'est parce que, malheureusement, le roman de Wodehouse incarne tout ce que, non pas je déteste (ça ne va pas jusque là), mais à quoi je n'accroche définitivement pas. Tout est excentrique, et pourtant je dois bien le reconnaître, les Britanniques le sont, et je ne déteste pas ça quand j'y vais, mais avec les livres, ça ne passe pas. J'attends de la vraie satire, et ça ne dépasse pas la caricature. Tout est farfelu, trop éhonté. Mais je serais d'une mauvaise foi absolue si je disais que je n'ai pas ri en lisant ce livre. PG Wodehouse possède une plume drolatique, mais qu'on n'essaie pas de faire passer ça pour de la satire. C'est le vide sidéral. Quand on résume l'intrigue, on le voit : le héros, Wooster, est chargé par sa tante de voler un pot à crème en forme de vache suite à une rivalité entre son oncle et un autre vieillard farfelu. Basta. Et le tout parsemé de situations plus improbables les unes que les autres, tout au long du « récit ».
Je dois être trop sérieux, je suis resté à la porte du livre. Mon intellect l'a clairement rejeté. Une histoire de rencontre ratée, et j'en suis désolé.
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"Je sortis une main de dessous les draps et sonnai Jeeves
- Bonjour, Jeeves.
- Bonjour, Monsieur.
Je m'étonnai.
- Est-ce le matin ?
- Oui, Monsieur.
- En êtes-vous sûr ? Il me semble qu'il fait bien sombre dehors.
- Il y a du brouillard, Monsieur. Si Monsieur se rappelle, nous sommes maintenant en automne, saison des brumes et des maturations succulentes.
- Saison des quoi ?
- Des brumes et des maturations succulentes, Monsieur.
- Hein ? Ah ! Oui, oui, je vois. Eh bien ! Quoi qu'il en soit, préparez-moi un de vos cocktails reconstituants, voulez-vous ?
- J'en ai un tout prêt au réfrigérateur, Monsieur.
Il s'éclipsa et je me redressai dans mon lit avec l'impression que j'allais mourir dans cinq minutes, impression désagréable, mais que l'on éprouve quelquefois. J'avais donné la veille un petit diner de célibataires au Drones en l'honneur de Gussie Fink-Nottle......"

Ces quelques lignes sont les premières d'un roman de P.G.Wodehouse, paru en 1938. le titre original et extrêmement britannique en était « The Code of the Woosters », et le traducteur en a fait « Bonjour, Jeeves », ce qui n'engage à rien, mais présente l'avantage de marquer son appartenance à une longue série d'aventures de Bertie et Jeeves.
Dans la littérature anglaise, Bertram (Bertie) Wooster et Jeeves sont aussi connus que Lady Macbeth, Sherlock Holmes et Father Brown.
Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) a créé et fait vivre pendant plus de cinquante ans ce jeune gentleman gentiment stupide, totalement oisif et plein de bonne volonté maladroite (c'est Bertie) et son valet de chambre, dévoué, génial, cultivé et discrètement sarcastique (c'est Jeeves). Et voici ce qui se passe en général : entre deux diners à son club des Drones, Bertie se met dans une situation extrêmement délicate, à moins que ce ne soit l'un de ses vagues cousins ou camarade de collège, le plus souvent du même niveau d'intelligence que Bertram ou pire. Les dites situations délicates concernent en général des dettes de jeu, des troubles à l'ordre public londonien ou des amourettes inopportunes, toutes choses qu'il convient de régler sans que le scandale éclate ou que les oncles ou tantes à héritage en soient avertis. le jeune gentleman tente tout d'abord de traiter la situation par lui-même, mais, ce faisant, il n'arrive qu'à la compliquer encore davantage. A contrecoeur, il demande alors à Jeeves de prendre les choses en main, ce que fait Jeeves, de façon brillante, compliquée et efficace.
C'est du vaudeville, mais à l'anglaise. En effet, tout se passe dans les Clubs londoniens, les châteaux du Westchester ou du Surrey, les roadsters décapotés, les interminables et impeccables pelouses. On joue au croquet ou au whist. On se croirait à Downton Abbey ou dans un roman d'Evelyn Waugh. Les héros font partie de la gentry et n'ont pas d'autre souci que leurs dettes de jeu, leurs gueules de bois, et l'ouverture de la saison des courses à Ascott. Ils portent les jolis noms de Hildebrand "Tuppy" Glossop, Augustus "Gussie" Fink-Nottle, Oofy Prosser, Marmaduke "Chuffy" Chuffnel, Claude "Catsmeat" Potter-Pirbright ou Cyril "Barmy" Fotheringay-Phipps.

Leurs aventures sont ineptes, leurs intelligences limitées, leur culture évaporée. Mais ils sont toujours plein d'invention et se donnent beaucoup de mal pour monter des stratagèmes qui les feront s'enfoncer davantage dans les sables mouvants de leur bêtise. Ceci jusqu'à ce que Jeeves invente un stratagème encore plus sophistiqué qui sortira son jeune maitre et ses amis ou cousins de l'embarras.
Le tout est raconté dans une langue très riche, pas toujours bien traduite, mais guidée par ce qui fait pour moi le charme principal de la littérature comique anglaise : l'understatement.(1)

(1)Désolé, je trouve que les mots euphémisme ou litote ne définissent pas assez fidèlement cet art anglais qui consiste à parler par exemple de « quelques énergumènes agités » quand on a affaire à une foule déchainée. Je développerai davantage cette notion un de ces jours.
Lien : https://www.leblogdescouthei..
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Décidément Bertie Wooster a l'art de se trouver dans des situations inextricables. Heureusement que son fidèle « butler » (majordome) Jeeves, doté d'un cerveau hors-normes l'accompagne et finit par tout régler au gré de l'improvisation. Car Bertie se doit de respecter ce fameux « code des Woosters » (d'où le titre original – je m'étonne toujours des traductions des titres des « Jeeves .» ) qui est de ne jamais laisser tomber un copain dans le besoin. Ainsi va-t-il aider les amours de son meilleur ami, Gussie Fink-Nottle avec sa dulcinée, Madeline Watkyn-Bassett (Wodehouse a toujours un choix extraordinaire dans le nom de ses personnages jusqu'à ce fameux « vicaire » nommé Harold Pinker !) dont le père n'est autre que le juge qui a jadis condamné Bertie d'une amende de cinq livres pour le vol d'un casque de gendarme. Mais c'est aussi sans compter sur sa tante Dahlia ,qui, afin que son mari collectionneur lui bâille des fonds destinés à engager une chroniqueuse dans son journal mondain, charge le pauvre Bertie de voler un pot à crème hideux au juge pour ledit mari, collectionneur tout aussi fou. A cela s'ajoute, chez Watkyn-Bassett, la présence d'une espèce de garde du corps surdimensionné et à l'ambition dictatoriale qui terrorise Bertie et Gussie car l'homme est épris de Madeline. Et puis il y a cette Steffy , nièce du juge qui voudrait épouser ce fameux « vicaire » (probablement « vicar » en anglais qu désigne le curé chargé d'une paroisse, un pasteur anglican, donc…) et qui s'oppose au gendarme du village…
Tout retombe sur Bertie qui a le dos large et qui, à chaque fois qu'il croit qu'une affaire est définitivement en bonne voie, ses chers « ami s» se chargent de la faire rebondir à son grand dam.
Il est toujours rafraîchissant de revenir à Wodehouse et son humour anglais décalé. Car il y a bien sûr tout ce « nonsense » cher à Albion dans son oeuvre mais en filigrane, un hymne à l'intelligence et l'amitié et un rabaissement grotesque de l'autorité et de la dictature des lois et des hommes. Ce qui fait la force de l'intrigue est que Bertie est sans cesse tiraillé entre deux choix impossibles, seul Jeeves parvient à louvoyer avec son flegme incomparable. Quant aux tenants et aboutissants qui créent le drame, on retiendra que les petites choses entraînent les grandes et qu'un pot à crème peut être à l'origine de bien des vicissitudes, c'est l'aile du papillon quoi. Je dis : « C'est en effet très fâcheux, Monsieur… ». J'adore toutes les phrases de Jeeves l'imperturbable!
Un ouvrage qui vaut tous les anti-dépresseurs.
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Cela fait longtemps que je vois cette série passer et repasser dans ma veille à la recherche de lectures parfumées à l'humour anglais. J'ai attrapé ce tome un peu au hasard. Je n'ai pas été déçue du voyage: l'écriture est drôle, impertinente et on se délecte des mésaventures très aristocratiques de Bertram Wooster. Bête à manger du foin, mélodramatique comme seuls les riches et privilégiés peuvent l'être, il est le narrateur dont on adore se moquer. Comme Jeeves, son discret domestique, on le regarde se débattre comme une poule sans tête, et c'est terriblement distrayant. Un très bon moment de lecture. Je note l'auteur comme une valeur sûre: 70 romans, il y a de quoi faire !
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Toujours aussi savoureuses les histoires de ce cher Jeeves.....
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Un roman loufoque à l'humour pince-sans-rire. J'adore !
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