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Jeeves et Bertie tome 5 sur 15

Benoît de Fonscolombe (Autre)
EAN : 9782264004482
301 pages
10-18 (01/06/1982)
3.8/5   135 notes
Résumé :
Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Dans les années trente, Bertie Wooster, jeune aristocrate britannique, est contraint de déménager chez un ami à la campagne pour s'adonner librement à sa passion du banjo sans gêner ses voisins. Sa situation ne va toutefois pas tarder à devenir très compliquée, au fil d'imbroglios et de quiproquos en chaîne, où il ne devra son salut qu'à l'ingéniosité et au sang-froid de son imperturbable et fidèle majordome Jeeves.


Cet épisode des loufoques aventures des aristocratiques personnages wodehousiens n'a pas fait exception : dans la plus pure veine de l'humour britannique de l'auteur, les situations et le style n'ont pas manqué de me faire franchement rire à plusieurs reprises. Ne cherchez rien de transcendant dans cette histoire, vous n'y trouverez qu'une accumulation de péripéties toutes aussi improbables les unes que les autres, mais narrées avec un irrésistible sens du comique et une plume au charme délicieusement suranné.


Si vous ne connaissez pas encore les vaudevilles de Wodehouse, ou si vous hésitez entre les nombreux titres de l'auteur, ouvrez celui-ci sans hésiter : un excellent et réjouissant moment vous attend avec cet antidote à la morosité. Cela fait du bien de s'offrir une petite pinte de rire, qui plus est servie par une belle plume.

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Non je ne bouderai pas le plaisir d'avoir suivi les aventures burlesques de Bertie Wooster et de son fidèle ex-majordome, l'ineffable Jeeves. Ex car la tocade de ce grand bourgeois désoeuvré, aussi inattendue qu'incongrue, pour le banjo vient perturber la symbiose qui les unissait de longue date, enclenchant ipso facto les aventures burlesques susnommées. C'est du théâtre de boulevard de haut voltige que ce livre, à l'après que l'unité de temps et de lieu ne sont pas respectées. le tout évoluant au temps des années folles dans la haute avec l'ami d'enfance de Bertie le Baron Chuffnell, cinquième du nom.


Les dialogues entre Bertie et Chuffy ont créé dans mon esprit l'association avec Danny Wild et Lord Brett Sinclair (*) en plus huppé et excentrique. Quel humour, et toujours ces réparties pleines de retenue et de finesse, tellement anglaises. Un livre pour et à déconfiner ! En film à sketch, je lui prédirais un succès proche des tontons flingueurs. Ah si Paul Meurisse avait pu interpréter ce butler de Jeeves, on mettrait Paris en bouteille de Rhum d'où sortirait un djinn Bombay, mais non l'intrigue se passe bien dans Londres et ses environs.


La quatrième de mon édition commence ainsi "Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu." Et ma foi sur ce coup aucune perfidie venue d'Albion. Un excellent moment de dérision. Merci, Jeeves.


(*) Amicalement vôtre.
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Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Jeeves, son fidèle majordome, supporte difficilement cette nouvelle lubie et quand, Bertie, chassé par ses voisins mécontents, parle de quitter Londres pour s'installer dans la campagne anglaise, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Jeeves donne son congé à un Bertie mécontent mais plus décidé que jamais à persévérer avec son instrument chéri. Il sollicite son ami de toujours, le baron Chuffnell, cinquième du nom -Chuffy pour les intimes- qui lui procure un logement dans son village de Chuffnell Regis Pourtant, une fois installé dans son mignon petit cottage, les choses se gâtent pour Bertie. Au château, Chuffy reçoit Mr Stoker et Sir Glossop, deux de ses plus farouches détracteurs. Les rencontrer le met au supplice et la situation dégénère encore lorsqu'il décide d'aider son grand ami à conquérir Pauline Stoker. le voilà encore une fois embarqué dans une suite d'aventures rocambolesques et de graves périls dont Jeeves, toujours dans les parages, saura le sauver comme d'habitude.


De quiproquos en malentendus, de situations cocasses en dangereux périls, P.G. WODEHOUSE balade son inénarrable duo dans une campagne anglaise bien loin d'être bucolique. Loin de Londres, Bertie n'en est pas plus calme pour autant! Aux prises avec un milliardaire américain qui le séquestre pour qu'il épouse sa fille, un aliéniste réputé qui détruit sa réputation d'homme du monde, un nouveau majordome fou et armé, un gendarme et un policier trop zélés, etc., etc., Bertie, qui a le chic pour empirer les choses dès qu'il se mêle de les arranger, devra payer de sa personne et renoncer parfois à son petit confort avant que la situation revienne à la normale. Heureusement, Jeeves veille au grain. Calme et réfléchi, il saura encore une fois remettre de l'ordre dans la pagaille ambiante, suscitant l'admiration autour de lui.
Du rire à chaque page, l'humour anglais à son apogée, Merci, Jeeves est un grand moment de lecture, un remède efficace contre la morosité ou la déprime. A tous ceux qui ne connaissent pas encore le tandem Jeeves/Bertie, je ne peux que recommander chaudement de remédier à cette lacune.
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Ne vous arrêtez pas à l'histoire. Il n'y en a pas, ou presque pas, et d'ailleurs elle n'a ni queue ni tête, ou presque. Et c'est vraiment sans importance.

Ce que vous trouverez ici et qui vous réjouira le coeur ce sont des personnages totalement déjantés, à commencer par le héros, un aristo très british, qui parce qu'il joue abominablement du banjo, est obligé de déménager pour s'exiler dans la campagne anglaise et plus précisément dans le manoir de son ami le cinquième Baron Chuffnell, dit Chuffy, ami d'enfance précisons-le, puisqu'ils ont usé de conserve leurs fonds de culotte sur les bancs d'Eton, puis d'Oxford.

Ce que vous trouverez encore et qui vous amusera prodigieusement, c'est un américain riche, culotté et grossier, parangon du détestable yankee, affublé d'une fille bien libérée et fort entreprenante.

Mais ce que vous trouverez surtout, et que vous désirerez passionnément embaucher, c'est un admirable butler, la crème du majordome, j'ai nommé Jeeves, celui qui résout tous les problèmes, y compris et surtout les situations les plus inextricables. Indispensable pour vous simplifier l'existence, ce Jeeves et vous envierez ce bougre de Wooster d'avoir une telle perle à son service. Jugez plutôt : intelligent, plein de ressources et sacrément cultivé de surcroît !
D'ailleurs le poète Pope a dit ..... mais je me fiche de ce que ce satané poète Pope a pu dire !

Enfin ce que vous savourerez tout au long de cette improbable affaire c'est le style enlevé et réjouissant, l'humour décoiffant de P.G. Wodehouse et son sens de l'absurde, qui a sans doute inspiré les Monty Python, il suffit de regarder les épisodes du Flying circus pour s'en convaincre !
En ce qui me concerne, je m'en régale sans m'en lasser .... et si vous êtes amateur, jetez-vous sans tarder sur cet ouvrage !
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J'ai tellement souri en lisant ce vaudeville à l'humour british décapant. Les situations sont loufoques mais c'est vraiment dans les dialogues incisifs que tout l'art de l'auteur se manifeste. Jouant avec habilité sur moults quiproquos, mettant en scène des personnages à la dégaine rapide, entrecroisant les situations embarrassantes, Wodehouse a créé un bouquin aussi drôle que rafraîchissant. L'autodérision du narrateur, le caractères exacerbé des autres protagonistes, la placidité du fameux Jeeves, l'imperturbable majordome que rien n'étonne et au sang-froid à toute épreuve font de ce livre un pur objet de délassement. C'est la quatrième tome d'une série mais ne pas connaître les épisodes précédents n'a pas nui à l'appréciation de celui-ci. Et j'en lirai d'autres !
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
L'attitude des types qui trouvent des jeunes filles dans leur chambre peu après minuit varie. Certains aiment ça, d'autres pas, et je faisais partie de ces derniers. Cet état d'esprit tient, je pense, à des tendances puritaines dans le sang Wooster. Je me raidis, la critique aux lèvres, et lançai dans sa direction un regard sévère. Peine perdue naturellement puisqu'il faisait noir comme dans un four.
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Il semble qu'il soit tombé avec quelque lourdeur, Monsieur. Cette fille, Mary, parlait de l'accident avec grande animation. Elle comparait sa chute à la livraison d'une tonne de charbon... Je dois dire que cette image m'a un peu surpris, car elle n'a pas beaucoup d’imagination, d'ordinaire.
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Mr Stoker a semblé penser qu'il avait mal jugé Monsieur. Il a ajouté qu'il aurait dû s'informer au lieu de se fier aux renseignement de Sir Roderick qu'il a traité de crâne chauve et de fils de quelque chose qui, pour le moment, m'échappe.
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- Vous savez, Bertie, on devrait prendre certaines mesures à votre égard.
- Hein?
- Vous devriez être dans un certain genre de maison!
- J'y suis, répliquai-je avec froideur et non sans esprit, et c'est la mienne. Le point sur lequel je tiens à insister est le suivant : pourquoi vous y trouvez vous?
En femme elle évita la question.
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Depuis qu'il était à mon service, j'avais travaillé à établir des relations cordiales, mais sans succès. Apparemment, il était tout respect, mais au fond, vous pouviez voir que c'était un homme qui méditait sur la révolution approchante et considérait Bertram comme un tyran et un oppresseur.
-Oui Brinkley, je dinerai dehors.
Il ne dit rien, me regardant simplement comme s'il m'évaluait pour choisir le réverbère auquel il me pendrait.
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Bande annonce de la série Blandings, adaptation des romans de PG Wodehouse
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