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4,03

sur 1331 notes
C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai emprunté cet essai. Et avec d'autant plus de curiosité que je le referme.
Même si à lire cet essai d'une traite, on remarque quelques répétitions de termes, la lecture en est très agréable et accessible pour tout un chacun. A l'ombre des arbres plusieurs fois centenaires, on en apprend plus sur les étapes de leur croissance, les dangers qui les menacent et leurs nombreux auxiliaires. On voyage au coeur de l'arbre, de leurs pieds à leurs cimes.
Un essai qui ne donne qu'une envie, être de nouveau parcouru et feuilleter au gré d'une balade en forêt pour observer et s'imprégner de l'esprit des arbres, si proches de nous.
Une belle ode à la nature et un pas vers la connaissance de cet autre que nous croyons connaître mais dont au final nous avons pour le moment capté si peu.
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J'avoue avoir été déçue par cet ouvrage qui a fait l'objet d'un grand battage médiatique en France. Si l'ensemble du propos est assez convaincant, j'y ai trouvé de nombreuses redites au point que j'ai eu l'impression d'avoir saisi l'essentiel au bout de quelque 30 pages. Le livre, en dépit des nombreuses citations pour appuyer le propos, m'a paru manquer de rigueur scientifique dans sa construction et aussi dans l'utilisation que fait l'auteur des notions de physique. De plus, les exemples donnés sont un peu trop spécifiques à la forêt que l'auteur connaît le mieux et à ses espèces. J'aurais aimé trouver un travail plus vaste où auraient été considérées les forêts, grandes ou petites, d'autres régions du globe qui regorgent sûrement d'exemples pertinents pour étayer les thèses mises de l'avant.
En résumé, le livre est loin d'être inintéressant et, en dépit des réserves faites ci-dessus, je recommande sa lecture à tous, que vous soyez convaincus ou pas que les arbres sont des êtres doués d'intelligence et de sensibilité.
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Au secours... d'où vient le succès de ce livre?
un anthropomorphisme consternant (ah, le pauvre petit enfant arbre..., la gentille maman arbre qui nourrit son petit, tout juste si elle ne va pas l'allaiter), une interprétation toute personnelle et poétique des phénomènes saisonniers (les arbres perdent volontairement leurs feuilles pour éviter le poids de la neige), un exposé puéril des relations symbiotiques... Où est l'érudition d'un Jean-Marie Pelt ou d'Aline Raynal-Roques?
Peut-être en adaptation version imagier pour enfant d'âge préscolaire?
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Quand j'étais jeune, je ne savais pas VOIR les arbres. Au contraire, je les regarde vraiment et je les apprécie au plus haut point maintenant. Ce sont surtout les plus puissants et les plus vieux qui m'impressionnent. Ce grand et beau livre nous donne à voir d'admirables photos de ces géants de nos forêts. Mais, en plus, il donne le point de vue de Peter Wohlleben, un forestier allemand qui a beaucoup réfléchi à ce sujet. S'appuyant sur ses propres observations et sur des données scientifiques, il affirme que les arbres communiquent activement entre eux, pour se protéger contre tous leurs prédateurs et contre les aléas climatiques. Certes, ces effets sont lents et subtils, mais ils joueraient un rôle essentiel dans l'économie végétale. L'auteur parle fort bien de ces géants, comme autant d'individus qui seraient loin d'être aussi passifs que l'on pourrait croire. Il y met beaucoup de conviction, et le grand public y a été sensible. (sur le même sujet, il existe un film documentaire que j'ai vu, aussi). Mais il faut noter que des spécialistes ont critiqué cette approche "anthropomorphique" de l'arbre et mis en cause la validité scientifique de certaines données qu'a utilisées l'auteur. Je n'ai aucune raison de donner tort ou raison à P. Wohlleben.
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Peter Wohlleben est le garde forestier le plus célèbre de la planète avec la parution de son livre, en 2015, "La vie secrète des arbres" ("Das geheime Leben der Bäume"). Cet ouvrage a été traduit en 2017 en français et depuis, dans plus de 32 langues.
Cette lecture nous apprend plein de choses sur les arbres telle que leur façon de communiquer entre eux : ils utilisent des odeurs, des signaux électriques. Leurs racines leur servent de "messagers" pour s'entraider entre "confrères". Les arbres ont aussi une forme de mémoire. L'auteur illustre tous ses dires en s'appuyant sur des études parues dans des revues scientifiques.
Ce livre est écrit en langage simple et facile à comprendre. Cet ingénieur est un bon pédagogue.
Après votre lecture, vous avez envie d'aller faire un tour en forêt pour vérifier tout ce que vous a appris Peter Wohlleben !
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La vie secrète des arbres est un très bon livre pour en apprendre beaucoup sur les arbres, leur fonctionnement en milieu "naturel", les compétitions entre les différentes espèces mais aussi les connexions entre les différents sujets d'une forêt. L'auteur arrive à délivrer des messages importants pour le respect de la forêt et des arbres tout en gardant l'intérêt du lecteur sur des concepts qui peuvent paraître plus complexes. Un livre à mettre entre les mains de toutes les personnes pour enfin respecter la nature.
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L'idée d'acheter ce livre ne m'était pas venue, il m'a été offert. Je respecte toujours les cadeaux qui me sont donnés, j'ai donc lu "la vie secrète des arbres".

La lecture de cet ouvrage m'a rappelé ma lecture de "le charme discret de l'intestin". Je les ai lus avec un certain plaisir tout en sachant que, (malheureusement ?) je ne retiendrai pas grand chose de ma lecture à cause d'une grande ignorance dans ces deux domaines.

Ils sont bien écrits et bien traduits, leur lecture est aisée, les mots utilisés sont abordables...mais une fois la dernière page lue je suis dans l'incapacité d'en faire un résumé intelligent et cohérent.



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Chaque page de cet ouvrage recèle une mine d'informations, d'explications, de réflexions sur la nature et la vie des arbres. Moi qui n'y connais rien, j'ai été tout au long de ma lecture tour à tour ébahie et bouleversée par la complexité et l'intelligence de leur biologie, par la dimension humaine de ce que j'estime pouvoir qualifier de pensées et d'émotions, par l'impact des humains, très souvent négatif, même quand ils pensent bien faire.

Le texte est tellement riche que je n'ai pas pu en retenir concrètement 0,5% je pense... Cela a tout de même changé radicalement mon regard sur les arbres que je croise au quotidien, cela m'a rendu plus attentive, plus observatrice, et j'ai retenu quelques petites clés de compréhension de leur anatomie et de leur fonctionnement. Mais plus que la lettre, à laquelle je pourrai revenir quand bon me semblera, je retiens surtout l'esprit, qui me renforce dans la perception et l'intuition d'un monde végétal sentient (capable « d'évaluer les actions des autres en relation avec les siennes et de tiers, de se souvenir de ses actions et de leurs conséquences, d'en évaluer les risques et les bénéfices, de ressentir des sentiments, d'avoir un degré variable de conscience » selon la définition de Donald Broom, professeur en bien-être animal au Centre for Animal Welfare and Anthrozoology de Cambridge).

Je m'en vais donc lire Les émotions cachées des plantes de Didier van Cauwelaert avant d'autres ouvrages sur la communication avec les arbres (si si, ça existe, et c'est assez génial ! ;-)
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Lu dès sa sortie car offert dans le cadre de mes activités jardinières (voire botaniques )
Lu avec intérêt quoique ....je lui avais trouvé une tonalité poétique, certes, mais un manque de preuves scientifiques pour étayer ses intuitions .
Puis le livre connut un succès retentissant et fut suivi d'un grand volume type "Beau Livre" que l on m offrit également.
Lors de rencontres associatives pas mal de lecteurs lui trouvaient des vertus (la musique aide à la floraison , les arbres apaisent l angoisse si on les prend dans ses bras pour méditer en forêt ,on aurait même croisé de nouveaux druides au détour d un layon ) bref la communication d un enthousiasme .
Gilles Clément - qui n est pas un hurluberlu - n en n a guère parlé dans ses conférences et resta prudent sur ces avancées hasardeuses .
Et voilà - d'où cette chronique tardive - qu'au détour d'un article du Monde en date du 22 février 2023 signé H Morin (rien a voir avec l éminent président de Normandie ) les thèses de Peter Wohlleben sont remises en question .
C'est une communication issue de la sérieuse revue "Nature ,Ecology & Evolution" anglo saxonne du 13 fév. courant qui nous dit clairement qu'aucune preuve n'a pu confirmer ces assertions. Au Museum d'Histoire Naturelle, c'est le soulagement car on estime que ces publications grand public ont clairement dévoyé la réalité .
Tant pis pour les crédules (et tant mieux pour le forestier allemand et ses intuitions pseudo scientifiques .)
Mais au vu nombre de nos concitoyens qui pensent que la terre est plate ,que E.T. est un petit neveu de JC et que les dinosaures sont des fictions cinématographiques ...
Restons sereins ......
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En signant une oeuvre sur le mystère des arbres, Peter Wohlleben, forestier amoureux des forêts, nous livre son analyse de nos sociétés, leur vision sur le court terme et l'apprentissage que nous devrions parfaire des êtres » immuables » qui nous entourent. Ce court essai est en soi une ode à la tolérance et à la nature, une invitation à mieux la connaître et à la regarder avec bienveillance et humilité. Ainsi, en précisant que les arbres sont des êtres sociaux, qui se protègent mutuellement des agressions subies et utilisent d'ingénieux systèmes de communication, il nous rapproche un peu de cette nature que nous avons tendance à méconnaitre. Un récit intéressant qui n'en reste pas moins difficile d'accès parfois et qui, bien que riche et intéressant, reste souvent obscure, dense et un peu technique.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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