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EAN : 9782253007814
Le Livre de Poche (01/01/1964)
4.21/5   43 notes
Résumé :
Date 1/11/1964

Préface de Henry Miller

Il n'y a pas d'enfants de chœur dans la bande de Mezz Mezzrow : rien que des chenapans qui dissipent leur trop-plein d'énergie en faisant les quatre cents coups. Les auto-mobiles sont encore une nouveauté, en ce temps-là, et les emprunter » une tentation permanente. Voilà comment une belle Studebaker décapotable conduit Mezz tout droit à « l’École » de Pontiac... et à la musique. Car, là-bas, il s'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Mezz Mezzrow, né de parents juifs russes, raconte son enfance et son adolescence à Chicago, sa découverte du blues en prison, ses premiers contacts avec les musiciens de jazz dans la banlieue ouest de Chicago, son travail acharné, la drogue dont il est dépendant et dealer, et surtout ses rencontres avec les plus grands : Louis Armstrong, Sydney Bechet, Tommy Ladnier…

Clarinettiste et saxophoniste, il est un des premiers jazzman qui forme - en 1933 - un orchestre mixte de musiciens noirs et blancs.

À New York, il devient producteur de disques et enregistre avec Sidney Bechet. L'année 1938 est marquée par sa rencontre avec celui qui deviendra son grand ami, Hugues Panassié, qui débouchera sur les mythiques disques Swing.

Mezzrow dit sa "rage de vivre" et son amour jamais affaibli pour le Jazz et les Noirs. Peu de livres sur le jazz ont suscité autant d'enthousiasme que celui-ci, dont Henry Miller disait : " Je voudrais que des millions d'hommes lisent ce livre et reçoivent le message qu'il porte".
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Biographie de Mezz Mezzrow (1899-1972), clarinettiste et saxophoniste américain, qui raconte ici avec ferveur sa passion pour le jazz, son amour des noirs, son admiration pour tout un tas de musiciens (Louis Armstrong, Bessie Smith,...), sa vie à Chicago puis New York, ses passages en prison, ses déboires avec la drogue... Remarquable témoignage poignant et enragé servi par un langage drôlement savoureux (bravo aux traducteurs : Marcel Duhamel et Madeleine Gautier).
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Un livre bourré de vitamines, il donne la rage de vivre, je l'ai lu à l'adolescence et ne l'ai pas oublié.
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Comment ce petit bonhomme, connu des initiés aux jazz New orleans, a vécu comme s'il était lui-même noir, les années 20 et 30 (prohibition, prostitution et surtout Jazz, mais aussi marihuana, prisons, pauvreté....) ?
On croise tous les grands noms de l'époque, d'al CAPONE à Louis Armstrong...et tous les standards du jazz années 20.
Ecrit avec un langage très imagé et populaire, le livre se lit d'une traite (à lire avec un fond de Jazz classique)
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Une histoire de jazz hors du commun "La rage de vivre" (Really the Blues) dont Henry Miller voulait qu'il soit lu par un million de lecteurs. Livre admirable, 400 pages craquant de sève, sans truquages, secoué de rires et de fureurs, de délires et de musiques, document irremplaçable sur les racines du jazz. Etonnant, très amusant et très triste
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une école de musique ? Vous rigolez.

J'ai appris à jouer du saxo à I'Ecole de redressement de Pontiac.

On appelait Pontiac « l'Ecole » parce qu'on y envoyait des gosses. J'en ai fait une flopée, d'écoles de ce genre-là, de celles que vous ne trouverez sûrement pas sur la liste approuvée par l'Association des Maîtres et Parents. Je crois bien que j'y ai appris plus de tours qu'un sapajou sur un trapèze.

J'ai fait mes études primaires dans trois prisons et des tas de salles de billards, mes études secondaires dans une tripotée de fumeries de marihuana, et mes études universitaires dans plus de bouges, de « speakeasies » et de bastringues que la police n'en tolère.

Pontiac ? Mais pour moi c'était une pouponnière !
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Un certain après-midi, les choses arrivèrent au point critique pour moi ; en dix folles minutes, l'informe mélasse qu'était ma vie se mit à chauffer, à bouillonner, puis à se figer dans une forme que finalement je pus reconnaître. Un feu d'artifice se déchaîna dans mon crâne dans un tintamarre de pshhh... et de pétards, et puis subitement les fils épars de mon existence passée se trouvèrent rassemblés, tissés en une trame qui enfin prenait un sens, et je vécus là le moment culminant de mes jours écoulés.
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Dès qu'on cesse de courber la tête et de garder les yeux timidement rivés au sol, dès qu'on redresse l'échine et qu'on regarde le monde bien en face, on pige un tas de choses... Je me rendais bien compte que leur ingéniosité et leur vivacité d'esprit était née de l'âpre bagarre pour le bifteck, qu'elle débordait de la chaudière où bouillonnait la sueur des hommes luttant pour leur existence.
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Jouer avec Bix a été une des plus belles expériences de ma vie. Dès qu’il commençait à souffler, je prenais le départ, les yeux fermés, et je retombais à pieds joints en plein dans la phrase mélodique comme si je n’avais fait que ça toute ma vie, et jamais je ne m’écartais de la piste d’un millimètre. Comme quand on entre dans un vêtement fait sur mesure par un grand coupeur, et entièrement doublé soie.
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Une histoire de jazz hors du commun "La rage de vivre" (Really the Blues) dont Henry Miller voulait qu'il soit lu par un million de lecteurs. Livre admirable, 400 pages craquant de sève, sans truquages, secoué de rires et de fureurs, de délires et de musiques, document irremplaçable sur les racines du jazz. Etonnant, très amusant et très triste
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Video de Mezz Mezzrow (1) Voir plusAjouter une vidéo

Mezz Mezzrow à propos du lien entre le jazz et la drogue
Le jazzman américainMezz MEZZROW fait part de son expérience de consommateur de drogues, ayant à de multiples reprises jouer et enregistrer sur l'influence de plusieurs drogues : alcool, marijuana, opium. Fort de cette expérience, il considère que les drogues "n'apportent rien à la musique" et que l'inspiration vient indépendamment de la prise de stupéfiants.
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