Intense et gratifiant sommet de la littérature contemporaine, incidemment « logé » en SF.
Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/10/21/note-de-lecture-le-cycle-du-nouveau-soleil-aka-lombre-du-bourreau-integrale-gene-wolfe/
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Le lecteur arrive dans ce tome à ce qui , au départ devait être l'aboutissement de la saga . Severian est confronté à cette guerre (contre les très étranges Asciens) dont on a beaucoup parlé.Cela nous permet de nouvelles découvertes (armes , engins , personnages , sans que véritablement tous les mystères soient éclaircis .Mais Sévérian va vers une sacrée promotion !
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Je le craignais et cela s'est malheureusement confirmé : cette saga n'est pas à la hauteur de ce que j'en attendais. J'ai lu ce quatrième volume en espérant que la fin justifie les heures passées à lire tout cela, mais cet espoir est resté vain. Une saga intéressante, mais sans plus.
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Dernière étape (provisoire) pour ce cycle qui devait s'arrêter là. Et on peut effectivement se dispenser du reste.
La puissance d'évocation est toujours là. Les éléments déroutants aussi.
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Je n’avais jamais vu la guerre, ni même n’en avais parlé longuement avec quelqu’un qui y aurait participé ; mais j’étais jeune et, ayant quelques connaissances de la violence, je m’imaginais que la guerre n’était qu’une nouvelle expérience à faire, comme tout autre chose – comme de disposer d’une certaine autorité à Thrax, ou de m’évader du Manoir Absolu.
Or la guerre n’est pas une nouvelle expérience : c’est un monde nouveau. Ses habitants en sont plus différents des êtres humains que Famulimus et ses amis. Ses lois sont nouvelles, et même sa géographie est différente, car il s’agit d’une géographie dans laquelle le moindre vallon et la plus humble colline peuvent acquérir l’importance d’une grande ville. Et de même que Teur, qui nous est pourtant si familière, recèle en son sein des monstruosités comme Erèbe, Abaïa et Arioch, le monde de la guerre est parcouru d’autres monstres appelés batailles, dont les cellules sont des individus mais qui possèdent une vie et une intelligence qui leur sont propres, et que l’on approche à travers un nombre toujours croissant de présages.
J’enverrai ce manuscrit à maître Oultan ; mais lorsque je serai à bord, lorsque je serai fatigué de lire et que je ne pourrai pas dormir, je l’écrirai de nouveau – moi qui n’oublie rien – mot à mot, tel qu’on peut le lire maintenant. Je l’appellerai le Livre du Nouveau Soleil comme cet ouvrage, maintenant perdu depuis tant de siècles, dont on prétend qu’il en a prédit la venue. Et quand ce deuxième exemplaire sera terminé, je le ferai sceller dans un coffre de plomb et l’enverrai dériver dans l’immensité de l’espace et du temps.
T’ai-je dit tout ce que j’avais promis de te dire ? Je me rends bien compte qu’à tel ou tel endroit du récit, je me suis excusé en disant que ce point s’éclaircirait un peu plus loin. Je n’en ai oublié aucun, j’en suis sûr, mais il y a tellement d’autres choses dont je me souviens… Avant d’affirmer que je t’ai trompé, lis de nouveau, comme je vais de nouveau écrire.
Ensemble nous vivrons, ensemble nous partirons.Tu connais l'abomination.." sa main se referma sur la mienne "La nécrophagie... La dévoration des vies terminées..."