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EAN : 9782743300005
552 pages
Imprimerie nationale (30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Les Carmina Burana (c'est-à-dire les "Chants de Benediktbeuern", abbaye de Bavière où ils ont été découverts) sont sans doute le recueil le plus achevé de la poésie lyrique latine du Moyen Âge, mais on ne le connaît guère que par l'adaptation musicale infidèle — quoique justement célèbre — qu'en a donnée Carl Orff. Ces 238 poèmes d'une facture à la fois fraîche et savante, qui ont pour auteurs les clercs errants appelés goliards, développent une double thématique : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voici, des dires d'Étienne Wolff, le seul recueil complètement traduit en français des fameux poèmes des "Carmina Burana". L'ouvrage comporte une préface précieuse et lumineuse qui donne un accès nouveau et insoupçonné à ces poèmes profanes que l'on associe par trop souvent à la seule oeuvre de Carl Orff. Ajoutons à cela les notes du traducteur qui permettent de mieux comprendre le contexte et les subtilités de certains textes.
Les poèmes sont quant à eux classés en quatre grands thèmes : les poésies morales et satiriques, les poèmes d'amour, les poèmes du jeu et du vin, les drames religieux.

Notons, comme seul bémol, l'absence quasi-totale de la langue source, de ce latin ecclésiastique dont Orff nous avait donné un accès ténu. Toutefois, une table des incipit en latin est disponible en fin d'ouvrage, rendant plus aisée la navigation au sein de ces poèmes magiques et magnifiques — car profanes et révolutionnaires — dont la lecture ne peut qu'élargir l'esprit.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
«  Le vieux village était rempli de roses
Et je marchais dans la grande chaleur
Et puis ensuite dans la grande froideur
De vieux chemins où les feuilles s’endorment

Puis je longeai un mur long et usé ;
C’était un parc où étaient de grands arbres ,
Et je sentis une odeur du passé ,
Dans les grands arbres et dans les roses blanches .

Personne ne devait l’habiter plus .....
Dans ce grand parc , sans doute , on avait lu ....
Et maintenant, comme s’il avait plu,
Les ébéniers luisaient au soleil cru.


Ah! Des enfants des autrefois , sans doute ,
S’amusèrent dans ce parc si ombreux ....
On avait fait venir des plantes rouges
Des pays loin, aux fruits très dangereux .


Et les parents , en leur montrant les plantes ,
Leur expliquaient : celle- ci n’est pas bonne....
C’est du poison ....elle arrive de l’Inde ....
Et celle - là de la belladone ......


C’était un soir d’été . Des jeunes filles
Couraient au parc où étaient de grands arbres ,
Des noyers noirs avec des roses blanches ,
Et des rires sous les noires charmilles .... »
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Quand on verse ensemble dans un verre
du vin et de l'eau, ils se mêlent ;
cette union néfaste
ne saurait susciter d'éloge,
et le nom de confusion
lui conviendrait mieux.

[CB 193 Denudata veritate]
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Quand nous sommes à la taverne,
nous ne nous occupons pas de l'au-delà,
mais nous nous mettons aussitôt à jouer
en y consacrant tous nos efforts.
Ce que l'on fait dans cet endroit
où l'argent tient lieu d'échanson,
il importe de le savoir.
Aussi écoutez ce que je vais dire.

CB 196 In taberna quando sumus
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Brûlant intérieurement d'une violente colère,
dans l'amertume je veux me parler à moi-même :
le matériau qui compose mon corps étant léger,
je ressemble à la feuille dont se jouent les vents.
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Naguère j'habitais les lacs
naguère j'étais si beau
quand j'étais encore un cygne
Malheureux, malheureux que je suis !

Refrain. A présent me voilà noir
et rôti de toutes parts.
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