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EAN : 9782266242851
480 pages
Pocket (06/09/2018)
  Existe en édition audio
2.85/5   94 notes
Résumé :
Fire and Fury. Le livre qui a mis le feu à la Maison Blanche et créé l'événement mondial paraît le 22 février aux Éditions Robert Laffont.
Son auteur, le journaliste Michael Wolff, a bénéficié d'un accès exceptionnel à Donald Trump et son entourage. Il nous entraîne dans les coulisses de la Maison Blanche et multiplie les révélations.
Luttes de pouvoir, passe-droits en tous genres, amateurisme, trahisons et tweets scandaleux... Tout montre que Donald T... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Chronique des neuf premiers mois du règne de Trump, de son élection à la révocation de Bannon, son éminence grise.

Y a -t-il un pilote dans l'avion?

Immersion dans le chaos. Plongée dans le marigot.
Descriptif clinique du rôle aggravant d'une situation stressante sur un individu immature, narcissique et paranoïaque.

De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites.

Tout cela n'est déjà pas bien rassurant, mais n'est-ce pas surtout la vision prophétique, à travers ce cas d'école , d'une dérive alarmante des États Unis - d'un libéralisme débridé à une radicalisation néo fascisante?

Le pilote de l'avion est fou à lier mais le pire serait à venir.

Ce livre- un peu vite et souvent mal écrit -ou mal traduit- , si grand a été là-bas son succès- m'a mis beaucoup de points sur les "i", (bien qu'il n'y en ait aucun dans le nom de Donald Trump.. )mais m'a surtout édifiée sur l 'état de chaos dramatique aux manettes de la Maison Blanche.

Un monde fou, fou fou...

Une entropie généralisée: le ballet des conseillers, des ministres, des bras-extrêmes- droits. La lutte d'influence sans merci entre les trois "conseillers" : Bannon, champion fou de l'alt-right, la frange ultra droitière du Parti Républicain, Priebus, pilier du P.R. "classique" , convenablement réactionnaire, et" Jarvenka", le monstre à deux têtes, Jared, monsieur Gendre et sa femme Ivanka, la fifille adulée et toute-puissante du fêlé à crête orange, complotant et grenouillant auprès de papa Donald au nom d'une "modération "du bonhomme qu'ils sont loin de posséder eux-mêmes, au prétexte d'obscurs idéaux démocrates- ceux des milliardaires de la 5ème avenue et de Goldmann Sachs- mais mus, par-dessus tout, par une ambition personnelle démesurée (Ivanka se voit la future présidente...)

Des postes à responsabilités -clés - tenus par des incompétents, des inexpérimentés, des fous furieux, des pantins, des courtisan(e)s , aussi vite en place que répudiés.

All the world's a stage...

L'autre personnage de ce drame shakespearien adapté en sitcom c'est Bannon.

Steve Bannon, le mouton noir des Républicains, sulfureux partisan des "alt-rights" - ou droits alternatifs...tout un programme- tout ..droit sorti du site ultra -droitier de Breitbart, à côté duquel certains Tea Parties font figure de groupes de scoutisme!

Bannon, l'idéologue, Bannon , le faiseur de roi- contre toute attente, c'est à son travail forcené que, in extremis, Trump doit d'avoir passé le cap de cette élection que lui-même n'attendait pas et qu'il n'avait tentée que pour relancer sa "marque " et populariser son image (on peut dire que sur ce chapitre, les résultats ont dépassé ses espérances!!).

Bannon, donc, qui a, dans son bureau bordélique, de grands panneaux blancs sur lesquels il a inscrit le "programme" ultra de Donald -qui s'en tape comme de sa première balle de golf, et qu'il oublie régulièrement pour d'autres lubies autrement plus pressantes: se faire aimer des gentils et virer les méchants, piquer des colères, regarder la télé, passer des heures au téléphone avec ses amis milliardaires, faire de la com' à outrance et du golf sans modération...avec tout son staff, pour faire croire qu'il bosse, etc..

Pour Bannon, si Trump se casse la pipe, et, si, comme il le pense, il n'achève pas son mandat, ce n'est pas grave: l'important est d'avoir mis le bordel, d'avoir créé les conditions de chaos nécessaires à l'émergence d'un nouvel ordre.

D'un Ordre Nouveau?

Man on a flying trapeze...

Un cirque terrifiant, parce que les USA ce n'est pas le Lichtenstein...

Post scripum: Un index bien fichu aide les petits français en détresse à trouver leurs repères dans ce grand marigot étasunien!
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Les 200 premiers jours de Donald Trump à la Maison Blanche. de son élection improbable et inattendue (même de lui), jusqu'à l'éviction de Stephen K. Bannon, premier conseiller stratégique du Président et artisan de son succès.

Michael Wolff, à la fois observateur discret et intervieweur de nombreuses personnalités de la Maison Blanche, Président compris, relate ici les conflits des différents clans de l'administration Trump (notamment entre les Jarvanka, contraction de Jarhed et Ivanka, le gendre et la fille, et Steve Bannon le conseiller et l'aile droite des Républicains...) et les arbitrages hasardeux du Président Trump.

Il relate également la personnalité du Président, sa façon de diriger autant ses équipes que son administration et son pays.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne manque pas d'originalité.
Mais quel que soit l'issue de ce mandat (qui pourrait bien se clore prématurément), il serait déjà, selon les Républicains "ultra", la première marche vers un nouvel essor.

A mon avis :

Un récit seulement à charge, du début jusqu'à la fin.

Le président est un idiot notoire, sans compétence, impulsif, égocentrique, impérieux, ignare...
Ses conseillers sont tout aussi mauvais, le pouvoir en moins et l'ambition en plus... sa famille, n'en parlons pas !

Et c'est trop ! 418 pages de critiques plus où moins fondées, pour dire, redire et dire encore que Donald Trump est en dessous de tout et que son entourage n'est bon qu'à caresser ce personnage, qui réagit comme un enfant de 12 ans, dans le sens du poil ou à être limogé dans le cas contraire.

On apprend assez peu de chose, l'ensemble de ce qui y est évoqué étant déjà sorti dans la presse (notamment l'affaire russe).
Par ailleurs, le récit est brouillon et mal écrit (ou mal traduit), s'agissant plus d'un fourre tout de récriminations et remarques aigries qu'autre chose.

Il est certain que Donald Trump est réellement tout ça et que ses décisions sont prises à l'emporte-pièce et sans analyse politique, mais le récit manque de profondeur et de faits précis qui auraient pu vraiment nous faire entrer dans la Maison Blanche.

Finalement, nous sommes comme Michael Wolff, restés assis sur un canapé à la porte du bureau ovale à écouter les ragots... et c'est trop peu.

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Fire and Fury de Michael Wolff faisait déjà polémique avant de sortir. le principal protagoniste du livre qui n'est autre que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a tout fait pour interdire sa publication, puis a tenté de le discréditer avec son auteur. Cette publicité inespérée a fait son effet : le livre a été écoulé à plus d'un million d'exemplaires et a été traduit dans plusieurs langues. Mais est-ce que ce livre vaut tout le bruit et la fureur qu'il en engendré ?
Fire and Fury traite des 200 premiers jours du président au sein de la Maison Blanche. Passé les anecdotes croustillantes comme les soirées de Trump à manger des hamburgers, de vouloir coucher avec les femmes de ses amis ou la façon de cacher sa calvitie, ce livre s'intéresse à la lutte d'influence que se livre la frange nationaliste incarnée par Bannon, le conseiller de Trump qui lui a fait gagner les élections et les « Jarvanka » qui sont Jared Kushner et Ivanka Trump, la fille et le gendre de Trump, davantage sur une ligne républicaine modérée et influencée par les banques.
L'auteur nous explique que cette lutte entre les deux partis amène à la complète désorganisation de la Maison Blanche qui semble avancer au radar. Trump change d'idée en fonction de la dernière personne qu'il a entendue, ce qui amène des décisions qui vont d'un contraire à l'autre. Et plus le temps passe, plus ses collaborateurs démissionnent, lassés par ces changement, quand ce n'est pas un scandale qui les oblige à partir.
Ce livre est aussi un portrait au vitriol du président, incapable de rester concentrer, dénué d'empathie, ayant besoin de reconnaissance de ses pairs comme Rupert Murdoch et qui passe son temps à insulter, rabaisser ses collaborateurs et se plaindre au téléphone. Oui, Trump est un enfant.
Fire and Fury traite aussi en filigrane l'affaire russe que Trump va traîner comme un boulet. C'est encore l'amateurisme de son équipe et de lui-même, son incapacité à prendre une décision réfléchie et ses mensonges qui l'ont conduit dans ce pétrin.
Passé la curiosité, Fire and Fury se lit comme un thriller. Sauf qu'ici, ce n'est pas une fiction et que Trump a au minimum encore trois ans de présidence à faire.
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Par une soirée enneigée de janvier 2017, le chef en disgrâce de Fox News et le bras droit de Donald Trump se sont rencontrés pour dîner à New York. Nous avons un problème, a déclaré Bannon. Trump ne comprend pas. Il ne réalise pas que les méchants sont les méchants.

Quelques mois plus tôt, Trump et sa famille étaient réunis dans le penthouse de la Trump Tower. L'ambiance était au rendez-vous. le plan avait toujours été de perdre la présidence et les sondages semblaient confirmer qu'il était sur la bonne voie. Puis les premiers résultats sont tombés.

"Je l'ai fait! Je l'ai fait!" a crié Trump. "Félicitations Monsieur le Président !" a déclaré son gendre Jared Kushner. "Merci", a déclaré Trump.

Melania s'est glissée dans sa chambre pour pleurer des larmes amères de désespoir. "Maintenant, je vais devoir rester avec cet effrayant attrapeur de chatte pendant au moins quatre ans”, sanglota-t-elle.

Les premiers jours de la présidence ont été consacrés à transformer le bureau ovale en une aire de jeux avec trois téléviseurs réglés sur des chaînes de dessins animés. Cela convenait parfaitement à Trump car cela lui permettait de ne pas diriger le pays. "Je vais rendre l'Amérique encore plus belle. Tellement que vous ne le croirez pas.”

Pour Bannon, la principale priorité était d'aider Trump avec ses cours de rattrapage en lecture et d'empêcher les dirigeants mondiaux de lui téléphoner. La vie allait beaucoup mieux quand rien ne rappelait au président qu'il était le président. "C'est un putain d'idiot", a déclaré Rupert Murdoch après avoir été accidentellement mis en contact avec Trump lors d'une pause publicitaire dans un dessin animé. “Non, il ne l'est pas", a déclaré celle qui ne s'était toujours pas remise du fait qu'elle n'était pas présidente. "C'est en fait un crétin."

En quelques semaines, la Maison Blanche s'est scindée en deux factions. Les proches de Bannon et ceux proches de Jared et Ivanka – collectivement connus sous le nom de Javanka. le camp Bannon informerait Wolff de la stupidité et de l'instabilité de Trump et de la façon dont il pensait qu'il n'y avait pas eu de mal à se rencontrer car il ne savait pas qui il était; tandis que Javanka a dit à Wolff à quel point Trump était stupide et instable.

"Vous n'allez pas le croire", a déclaré Bannon à Wolff. "Mais le président a l'âge mental d'un enfant de cinq ans."
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Obtenu grâce à une masse critique, je remercie Babelio et Robert Laffont pour leur envoi.
Mon avis sur cette lecture est mitigé, il évoluera peut être avec le temps. Une part de moi a aimé car je voulais comprendre un peu mieux ce qui se passe aux Etats-Unis, et quand je vois les coulisses, je comprends. Une seconde partie est tout de même insatisfaite par la qualité du contenu du livre.

Quand j'ai entendu parlé du livre et du scandale entourant sa parution, j'ai eu dès le départ très envie de le découvrir pour plusieurs raisons :
- le scandale en lui-même, je voulais le comprendre
- le personnage : il me perturbe, et je me demande tous les matins quelle nouveauté il va nous sortir...

Finalement, il y a une part de ma curiosité qui est satisfaite.
Cependant, je trouve le style de Michael Wolff très dérangeant. Soit il y a un problème de traduction soit c'est bâclé ? Soit les 2 ? Soit la traduction est bâclée ? En tout cas, la lecture a été assez pénible.

J'ai mis beaucoup de temps à le lire, environ 1 mois, certes avec des préoccupations diverses et variés, certes les noms américains me ralentissaient...

Ce qui a ralenti aussi ma lecture, c'est l'effroi (et je pèse mes mots ici) qui m'a saisi quand j'ai compris que mon impression première sur ce personnage était la réalité. Ou peut-être qu'il simule depuis toujours ? Je m'interroge, cependant, toujours comment il s'est retrouvé président et comment il fait pour s'entourer de personnes aussi incompétentes que lui...

En tout cas, si vous cherchez à avoir un portrait du président des USA, lisez ce livre. Pour résumer, vous avez affaire à un enfant.
Si vous êtes déjà désespéré par ce personnage, ne lisez pas ce livre, vous serez encore plus effrayé à propos de l'avenir du monde...


Qualité du livre : La couverture est simple et attire l'oeil. le papier est super agréable à tourner... L'objet en lui même est une réussite.

Petit plus pour l'index et le sommaire à la fin du livre !
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critiques presse (2)
Bibliobs
22 février 2018
La lecture de «Fire and Fury» est jouissive. On a reproché à l'auteur quelques approximations, mais la somme de ses renseignements est incroyable. À chaque page, on en apprend de belles, dans ce cirque devenu dingue.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Actualitte
13 février 2018
Un livre bombe, selon l’expression du quotidien le Courrier international, décrivant la première année de la présidence Trump.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Dans la West Wing, certains se demandent combien de temps il va tenir, s'il peut maitriser à la fois le temps et son langage. De l'avis general , une éternité. Le son de sa voix, son absence d'inhibition, le fait qu'une présentation et une pensée linéaires soient le dernier de ses soucis, l'étonnement que cette approche aléatoire semble susciter, et son stock toujours renouvelé de libres associations-tous ces éléments laissent penser qu'il a pour limites le temps disponible et la capacité d'attention des autres.
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Finalement, la diva de la droite et soutien de Trump, Ann Coulter, prend un jour le Président élu à part et lui dit : "Manifestement, personne ne vous l'a dit, mais vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez tout simplement pas embaucher vos enfants."
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Ce message, censé refléter l'opinion de Gary Cohn, résume avec concision l'effarement qui règne à la Maison Blanche :
"Ça depasse l'entendement. Un imbécile entouré de clowns. Trump refuse de lire quoi que ce soit- même les mémos d'une page, même les synthèses de documents d'orientation politique; rien. Il se lève en pleine réunion avec des dirigeants mondiaux parce qu'il s'ennuie. Et son équipe ne vaut pas mieux. Kushner est infantile, ignorant et persuadé que tout lui est dû. Bannon, un con arrogant qui se croit plus malin qu'il n'est. Trump est moins une personne qu'une accumulation de traits de caractère épouvantables. Personne ne survivra à cette première année, à part sa famille. Je déteste ce travail mais je me sens tenu de rester parce que je suis le seul ici à savoir un peu ce que je fais. (..)"
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Même si les Républicains risquent, selon Bannon, de perdre quinze points aux élections de 2018, il pense que plus les positions de la droite seront extrêmes, plus les démocrates présenteront des candidats de gauche cinglés, encore moins éligibles. La rupture est en marche.
Dans l'esprit de Bannon, Trump représente un chapitre, voire un détour, dans la révolution Trump qui a toujours reposé sur les faiblesses des deux grands partis. Sa présidence - qu'elle qu'en soit la durée- à créé une ouverture qui donnera une chance aux vrais outsiders.
Debout sur les marches de l'ambassade Breitbart, ce matin d'octobre, Bannon sourit : "Ça va être un vrai bordel."
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But not only didn’t he read, he didn’t listen. He preferred to be the person talking. And he trusted his own expertise—no matter how paltry or irrelevant—more than anyone else’s. What’s more, he had an extremely short attention span, even when he thought you were worthy of attention.
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‘Fire And Fury’ Author Michael Wolff: ‘I Absolutely’ Spoke To President Donald Trump.
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