Les procès des attentats de janvier 2015 qui dont décimé l'ensemble des rédacteurs de de
Charlie Hebdo, s'ouvre ce jour à Paris.
L'occasion de dire un mot sur '
Au risque de la vie". écrit par Maryse Wolinsk qui i a perdu ce 7 janvier 2015, son mari, le dessinateur
Georges Wolinski, à 81 ans qui était jusqu'à cette tragédie un des derniers grands de Hara-kiri, de Charlie hebdo et de toute la presse subversive des années pré et post soixante-huitarde,
Après la veuve de Tignous qui nous a livré récemment sa version des faits et qui mentionnait l'humanité de
Maryse Wolinski, cette dernière prend la plume à son tour pour écrire "
Au risque de la vie", dont le titre fait référence à une citation de la philosophe
Simone Weil.
Ce court récit s'ouvre sur une lettre ouverte » à Chérif Kouachi, l.'aîné des frères Kouachi, celui qui a appuyé sur la gâchette et qui s'est "incrusté" en elle "jusqu'à l'étouffer".« ce pauvre mec, qui a fait des ravages, et qui n'a pas d'excuses »
Maryse Wolinski crie sa colère et part dans ce livre à la recherche de réponses, qu'elle estime ne pas avoir recues pendant ces 5 années et que le procès lui donnera peut etre .
Quelques années après sa première tentative littéraire avec
"Chérie, je vais à Charlie" qui revenait à chaud sur la tragédie, «
Au risque de la vie » (éd. Seuil)., plus apaisé, écrit avec plus de recul mais force est de constater que Maryse Wolinksi n'en conserve pas moins sa rage et sa déterminiation à mieux comprendre l'incompréhensible.
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