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Critique de JacquesLarcher


Si le verbe est assez simple et sans ambition , le récit sert la volonté longtemps cachée, enfouie en elle, de toutes les femmes voulant et décidant leur indépendance et la pleine égalité avec l'autre versant de l'humanité, les hommes.
Lu dans la journée et la nuit, je n'ai eu de cesse de connaitre l'issue de cette aventure avec l'amant de Frédéric.
Si la revendication d'être d'abord un être humain, bien ancré dans la réalité de la société et en même temps, d'être une femme "libérée", consciente de ses responsabilités et de ses envies, de ses désirs, de ses pulsions primaires, irrigue tout le texte, il laisse quand meme un gout amer pour l'homme dont le point de vue ne compte plus, dans la relation du couple, car j'ai senti percer de la cruauté au final, à force de ne penser qu'à son propre égo.La femme serait alors en définitive une mante religieuse? Ce roman est sorti en 1992 et le combat des femmes pour leur autonomie réelle se poursuit grace à de tels récits ; parler d' elle même, au nom des sans voix et non par le biais des paroles d'un homme fut il célèbre écrivain, est tout l'honneur de Maryse Wolinski que je découvre avec ce premier ouvrage (grace au nom de son mari dont les dessins et l'humour ont accompagné toute ma jeunesse)
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