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Critique de Ellane92


Tom Button a 17 ans et toute la peine du monde à comprendre comment il peut appartenir à sa famille avec laquelle il n'a, semble-t-il, aucun atome crochu. Seule sa tante Helen trouve grâce à ses yeux, mais elle est brouillée depuis des années avec ses parents. Lorsqu'elle meurt, ses parents héritent de son appartement de Cairo, un quartier de Melbourne, et Tom n'hésite pas, prétextant de s'inscrire à l'université, à s'y installer. Il y fait connaissance des habitants, tous hauts en couleur, entre la petite Eve qui entre sans invitation dans les appartements qui ne sont pas fermés à clé, ou cet intrigant et charismatique Max Cheever. Dandy aristocratique portant sur le monde un regard acéré, époux de la sublime Sally, fréquentant les milieux de l'art, en particulier de la peinture et de la musique, Max intrigue et séduit Tom, qui voit en lui un modèle de ce qu'il aimerait devenir.

Ayant succombé au charme énigmatique de Les affligés, dont j'ai chaudement recommandé la lecture autour de moi, je ne pouvais que me jeter sur la nouvelle parution de l'Australien Chris Womersley. La compagnie des artiste est basé sur un fait réel, le vol du célèbre tableau "La femme qui pleure" de P. Picasso au musée d'art de Melbourne en 1986. le vol fut revendiqué par un groupe appelé les Australian Cultural Terrorists qui demandèrent la création d'un prix pour les jeunes artistes comme rançon et restituèrent le tableau une semaine plus tard, dans une consigne de gare. Ce roman semblait prometteur, tout comme les premières pages, qui m'ont charmée, promesses d'un roman initiatique au parfum doux-amer de la nostalgie.
J'ai assez vite déchanté. J'ai eu beaucoup de mal à m'approprier les personnages de cette histoire, sortis tout droit d'un dictionnaire de stéréotypes (le naïf, le dandy, le camé, la femme fatale, l'homosexuel amoureux de son meilleur ami, etc...), le déroulement de l'histoire est assez convenu et prévisible, le "suspense" instillé sur la deuxième partie du livre peine à intéresser son lecteur, bref, l'émotion n'était pas au rendez-vous. Reste la jolie écriture de l'auteur et la découverte d'un fait divers dont je n'avais jamais entendu parler !
Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cette découverte.
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