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Critique de Meps


Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Vestron pour cet envoi pour la Masse Critique Graphique. le livre est arrivé en fin de mois... et donc parfait pour un cadeau de Noël.

Pour le grand fan de la franchise que je suis, c'était vraiment un cadeau rêvé (choisi par moi de toute façon, moins de chance de se tromper... ). On peut regarder d'un oeil critique les différents spin off qui sont tirés d'un titre principal et n'y voir que des tentatives commerciales pour attirer le fan acheteur. On peut aussi y voir des moyens de combler les vides de l'histoire. Ce volet se passe entre les films Alien, le huitième passager et Aliens. Cela nous permet d'apercevoir la fille de Ripley, qui travaille pour la si controversée Weiland-Yutani. Elle est amie avec l'héroine principale de cette série, Zula Hendricks, au background intéressant de Marine gravement blessée lors de son premier assaut.

L'album respecte parfaitement les codes de la série. Jusqu'à en être d'abord énervant car, comme dans les films, les premiers affrontement avec les Alien sont dans l'obscurité et la confusion, on peine à savoir qui attaque qui, et on s'agace un peu... mais comme en tant que spectateur au cinéma finalement. La suite s'éclaircit et permet de découvrir un personnage à la psychologie complexe, qui cherche à retrouver confiance en elle mais surtout en son corps... avec l'aide d'un synthétique qui aimerait devenir un humain à part entière (oui, ça on connait pas mal, n'est-ce pas Bishop !)... La suite menace de s'enliser dans le déjà vu et les missions qui se ressemblent... jusqu'à la rencontre avec le Dr Hollis, seule survivante du dépôt de carburant Wright-Aberra. Quoi de mieux qu'un tel lieu de passage pour voir poindre le risque d'une contamination globale de la galaxie par les Aliens. En tout cas, cette fin de volume relance l'intérêt... juste avant le deuxième tome, quel heureux hasard !

En tout cas, la série respecte bien la philosophie de la franchise, donnant la part belle à la fois aux personnages de femmes fortes et aux synthétiques plus empathiques que certains hommes. La réflexion sur ce qui fonde notre humanité et sur les risques de la course à l'armement est également bien menée et le duo entre Zula et son Davis synthétique à lunette fonctionne parfaitement.
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