Alice jeune décoratrice a pour mission la décoration d'un manoir écossais.
Elle est reçue pour ce faire par ses nouveaux employeurs, Lady Skype et Donald Mc Gordons, un tantinet excentriques, pour preuve Monsieur jardine en tenue d' Adam..
Donc nous sommes en Écosse. Et qui dit Écosse dit fantôme bien sûr.
Celui-ci Duncan, facétieux et ardent défenseur des dessous féminins affriolants, s' immiscera dans sa vie durant son séjour.
Et bien évidemment il y a le beau Jack, horripilant mais...
Dans ce genre de roman n'y a-t-il pas toujours un beau Jack pour notre grand plaisir ?
Les personnages sont bien sympas, le village ressemble parfaitement à l'idée que je me fais d'un village perdu au fond de l'Écosse.
Si le besoin de légèreté dans vos lectures se fait sentir, n'hésitez pas.
Par contre, un petit bémol, beaucoup de coquilles, oubli de mots, inversion de ceux-ci. A faire attention...
Sinon Daphnée, pas mal l'idée de la salle de jeux..je ne m'attendais pas à celle-là...:-)
Merci à Simplement Pro, Hey éditions et l' autrice bien sûr de m'avoir permis de découvrir ce roman
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Alice est décoratrice d'intérieur, il y a peu elle a ouvert sa propre entreprise. Après avoir rénové des bureaux, elle a été en charge de gros travaux chez Margaret. Celle-ci était tellement contente du travail effectué par Alice qu'elle invita beaucoup de monde admirer sa demeure. Lady Skye fut conquise, elle décida de faire appel à la jeune femme pour redonner une nouvelle jeunesse à sa maison. Alice ne pensait pas avoir autant de pièces à rénover et surtout devoir rester sur place pendant 3 mois. Loin de chez elle et de ses repères, entourée d'étrangers ce n'est pas facile au début surtout avec Duncan et Jack qui sont deux personnages atypiques.
Va-t-elle réussir le défi de tout rénover ? Va-t-elle s'intégrer auprès de ses collègues ?
Est-ce un nouveau départ ?
La couverture est fraîche, très marrante et représente très bien les points forts de l'histoire. Une lecture très agréable et pleine d'humour. Des personnages atypiques mais attachants. Alice est unique, elle m'a fait penser à Bridget Jones avec ses paroles sans filtres et ses étourderies. J'ai beaucoup aimé le franc parlé, les expressions et l'humour des personnages. L'auteure nous inclut dans l'histoire en nous parlant, c'est très agréable et nous embarque à Kinconquhar auprès de toute la troupe, comme si nous étions des amis, fermer le livre n'en est que plus dur. Un roman léger, frais, marrant qui m'a fait passer un très bon moment.
Deux petites précautions pour lire ce roman :
- ne surtout pas boire pendant la lecture au risque de s'étouffer ou recracher la boisson sur le livre lors d'une sortie sans filtre d'Alice ou de l'une de ses étourderies
- ne surtout pas lire à côté de sa moitié si elle où il dort car les fous rires sont imprévisibles et donc réveiller la maison.
J'espère une suite chez l'oncle Charles. L'auteure ne devait pas sortir ce livre au public, ça aurait été vraiment dommage pour nous !
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Alice à vingt-sept ans est on la rencontre au bord d'une route, Pirelli à crever. Elle a une fâcheuse tendance à parler toute seule, donne des noms à tout et surtout ne se rend pas compte qu'elle parle souvent à voix haute ce qui la met dans certaines situations vraiment hilarantes comme cette histoire de chaîne et ça ce n'est qu'un exemple.
Elle a rendez-vous dans un manoir écossais à Kinconquhar, une amie de sa mère l'a conseillé auprès des Mc Gordons, car ils cherchent une décoratrice d'intérieur, on ne lui laisse pas trop le choix et elle aura trois mois pour faire des miracles et surtout elle a carte blanche, un vrai défi pour elle.
Elle se retrouve dans cet étrange lieu, avec des habitants particulièrement loufoque et c'est peu de le dire, tout le monde a ce petit côté excentrique qui m'a bien fait rire et surtout sans filtre. Elle va devoir aussi cohabiter avec Duncan, le fantôme obsédé des culottes, je les adorer lui, et on ne parle pas d'Alice, la perle en cuisine, Edgar l'homme à tout faire et qui parle en grognant ou jack, l'homme qui fait mouiller les petites culottes.
J'ai passé un moment hors du temps, mystérieux pendant qu'Alice travaillée sur Addams, avec des personnages haut en couleur et complètement fou, mais tellement géniale, si ce village existe, je veux savoir où, car je déménage de suite.
La plume est fluide, drôle, vous voulez passer un bon moment, cherchez plus cette histoire est à ne surtout pas louper. J'ai juste un petit bémol où est la suite ?! Il me manque ce petit épilogue que j'aime temps, mais ça, c'est personnel après c'est pardonner si une suite est prévue bien sûr, je serais joie de retourner dans ce village, à la rénovation d'un château peut-être ?!
Une chose est sûre, je ne regarderai plus de la même façon, mon tiroir à culottes, c'est même certains.
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Alice est une jeune décoratrice d'intérieur qui décroche un contrat pour décorer un manoir écossais. Ce qui s'annonçait comme une opportunité va vite se transformer en défi avec un chef de chantier grincheux, un fantôme et des clients excentriques.
Le résumé m'a interpellée. Déjà parce que cela se passe en Ecosse, et puis parce que cela avait l'air drôle. le titre annonce la couleur, avec une bonne dose d'humour un peu potache. Avec moi, ça passe ou ça casse et ici, c'est passé. C'est léger, c'est frais, l'écriture est fluide. le personnage d'Alice est maladroit, drôle, elle m'a beaucoup plu. Jack et les autres personnages sont également attachants. J'ai été un peu surprise par la facilité avec laquelle tout le monde accepte le fantôme, mais cela fait partie de l'histoire et on s'y fait vite. J'ai passé un bon moment de lecture, à essayer de deviner ce qui allait se passer, pour Alice, pour Duncan, pour les Mc Gordons, et j'ai eu quelques surprises auxquelles je ne m'attendais pas.Quelques petits bémols malgré tout :- un sujet est abordé concernant Duncan, mais sans qu'on ait toutes les réponses. Pour moi, il y a un détail qui reste en attente, même si c'est secondaire. Est-ce qu'il y aura une suite ?- la touche humoristique est bien faite, mais un peu répétitive par moment- la fin est un peu rapide à mon goût, j'aurai aimé quelques pages supplémentaires.
En bref, une belle découverte, un roman feel good, parfait pour sourire et se changer les idées.
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Duncan sortit du cadre accroché face à moi, c’était une photo d’une aurore boréale. Magnifique.
— Cette photo est splendide, mais tout ce vert, j’ai l’impression d’être mangé par pleins de petits pois quand je suis à l’intérieur. Un genre de pacman vert, quoi ! Après j’ai des maux de tête terribles et je deviens aussi grognon qu’un gorille qui se ferait épiler les poils un par un. Tu vois le genre ?
Je le regardai sans bouger un cil.
— Ok ma belle, on va rester comme ça combien de temps ? C’est juste pour savoir, hein. Bon moi, j’ai toute l’éternité devant moi, mais toi, tu n’as que trois mois.
J’étais tétanisé. Il fallait que j’arrive à me pincer. Mais impossible de remuer un muscle.
La première fois que j’avais vu Duncan, j’étais partie en courant. Rejouer deux fois la même scène, c’était pas vendeur.
Il m’examinait, les bras croisés.
— D’accord, on ne fait rien, on se regarde dans les yeux. C’est sûr, les tiens sont pas mal, mais je préfèrerais revoir ta culotte. Tu étais terriblement sexy dedans.
— Je dois faire réparer mon pneu.
Je dois faire réparer mon pneu ? Mais t’es une grande malade, ma pauvre Alice. C’était la seule chose qui te passait par la tête quand tu rencontrais un fantôme pour la deuxième fois de ta vie. Tu espérais quoi ? Qu’il aille au garage à ta place ? Reviens sur terre, Alice. Allo ? Y’a quelqu’un au bout du fil ?
Duncan était bouche bée. Ça n’avait pas dû lui arriver souvent. Alice 1 – Fantôme 0.
Je reposai le couteau sur la table, me rassis sur le fauteuil et mit mes mains devant les yeux. J’espérais qu’en faisant ça, il disparaîtrait.
« Alors si je résumais la situation, je venais d'accepter, sans avoir dit oui, un contrat de réaménagement de six pièces, chacune tout plus grande que mon appartement, en trois mois avec deux mots pour consigne et je devais en plus collaborer avec un rustre mal embouché et sexy à souhait. Nickel. J'avais la situation bien en main. »
« J'étais devant une maison que j'avais surnommée Addams, à regarder un homme en kilt la tête à moitié enfouie dans un bosquet, son fer de golf entre les jambes et attendue par une maîtresse de maison qui ferait bander la moitié de l'Écosse. Maman vient me chercher, je jure d'arrêter le thé. »
Je n'avais pas de petit ami et pour pimenter ma vie, je m'engueulai avec un fantôme dont la dernière dispute datait de plus de cent ans. Que Dieu se souvienne de moi quand viendra mon tour !